* Présentation dans le cadre de la Journée d'étude “Hors les murs”*
À voir: numéro Spirale sur les médias: http://www.erudit.org.proxy.bibliotheques.uqam.ca:2048/culture/spirale1048177/spirale1060021/index.html 2008, no 219
Des petits récits et du grand récit. Raconter l'histoire de la littérature québécoise par Micheline Cambron
POPOVIC, Pierre (1996), Entretiens avec Gilles Marcotte. De la littérature avant toute chose, Montréal, Liber.
Gilles Marcotte, dès le début des années 1980 (1981, p. 5-14), aborde autrement la question : que l’on veuille tous les auteurs égaux et tous les livres écrits au Québec, inscrits au corpus littéraire national ne signifie ni mépris envers la grande Littérature, ni désir d’en claironner la fin, mais relève plutôt du dynamisme particulier de l’institution littéraire québécoise. Marcotte parle du pouvoir d’entrainement d’une institution qui, à l’origine, a précédé les œuvres, idée qu’il réitérera quelque quinze ans plus tard : « L’institution, au milieu du dix-neuvième siècle, a devancé ; aujourd’hui, je dirais qu’elle domine. La littérature québécoise est un ensemble, un ensemble valorisé en tant que tel, plutôt que la réunion d’un certain nombre d’œuvres singulières. » (Popovic, 1996 : 124)
BEAUDOIN, Réjean (1991), Le roman québécois, Montréal, Boréal (voir la partie occupée par le “contemporain”) – Source: DUMONT, François (2003), “L'arpenteur et la navigateur: les ambiguïtés d'un essai romanesque”, Voix et Images, volume 28, no 2 (83), p. 98-108. ““Par exemple, Réjean Beaudoin propose de considérer la tension entre « romans du territoire » et « romans de l’espace » comme l’un des fondements de la tradition romanesque québécoise, et il rappelle qu’il y eut une veine « nomade » aux origines de la littérature québécoise : « comment l’imaginaire nomade […] a-t-il abouti au roman paysan de l’enracinement, qui s’élabore au milieu du siècle dernier pour se survivre jusqu’après la Deuxième Guerre mondiale ? Tel est le véritable sujet d’étonnement» (p.43-44 pour la citation)
BIRON, Michel (2008), «Histoire et dépaysement dans l’œuvre de Pierre Nepveu», Voix et images, vol. 34, n° 1 (100), p. 55-65.
DUPRÉ, Louise, Jaap LINTVELT et Janet M. PATERSON (dir.) (2002), Sexuation, espace, écrture. La littérature québécoise en transformation, Québec, Nota Bene, Coll. “Littérature(s)”.
MORENCY, Jean, Jeanette DEN TOONDER et Jaap LINTVELT (dir.) (2006), Romans de la route et voyages identitaires, Québec, Nota Bene, coll. “Terre américaine”.
FRÉDÉRIC, Madeleine (2005), Polyptyque québécois. Découvrir le roman contemporain (1945-2001), Bruxelles, Peter Lang.
PASCAL, Gabrielle (dir.) (1995), Le roman québécois au féminin (1980-1995), Montréal, Triptyque.