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ranx:riviere_mekiskan

Rivière Mékiskan

Présentation de l'éditeur

Alice apprend que son père itinérant a été trouvé mort sur un banc de parc, à Montréal. Elle veut d’abord jeter ses cendres à la décharge municipale, car elle juge que c’est tout ce qu’il mérite pour ne pas s’être occupé d’elle et pour avoir si lamentablement échoué sa vie, mais elle se résout finalement à le ramener à Mékiskan, là où il est né et a grandi. Son père est un Amérindien. Sa mère l’a quitté quand Alice n’était encore qu’une petite fille, et Alice n’a plus jamais remis les pieds dans ce village perdu, à douze heures de train de Montréal, où se côtoient des Blancs et des Amérindiens. Là, elle fait la connaissance de la vieille Lucy, une cousine de sa grand-mère qui a refusé d’aller vivre à la réserve, comme les autres membres de sa famille, et qui vit seule dans une cabane. Enfin, à peu près seule, puisqu’elle doit s’occuper de ses petits-enfants lorsque leur mère Jeannette, sa fille, se saoule à l’hôtel du village en compagnie d’un Ihimistikshiou, un Blanc. Partie pour vingt-quatre heures, Alice reste une semaine auprès de Lucy, et c’est tout un monde qu’elle découvre. Elle en sera à jamais transformée.

Justification

À la mort de son père, Alice retourne à Rivière Mékiskan, son village natal, pour les funérailles. Ce retour aux sources est alors prétexte à une remise en question identitaire pour cette jeune métisse qui assume mal son ascendance autochtone.

« Dans l'attente des obsèques, Alice découvre non seulement sa famille, mais aussi la réalité autochtone de Rivière Mékiskan, les problèmes d’alcool, la violence. Surtout, elle constate le triste mépris dont est l’objet la communauté de son père, qui fait écho à sa propre honte. Alice Awashish-Lamontagne n’utilise que le nom de sa mère et ses cheveux clairs ne témoignent en rien de son identité métisse. L’attitude des Blancs du coin envers les autochtones rappelle sa propre tendance à nier ses origines. Toutefois, la semaine qu’elle passe à Rivière Mékiskan pourrait changer les choses. En découvrant la langue de ses cousins et la débrouillardise de Lucy, elle se rapprochera tranquillement de cette part d’elle-même si longtemps niée. » (Lettres québécoises, n° 146 (2012), http://id.erudit.org/iderudit/66602ac)

ranx/riviere_mekiskan.txt · Dernière modification : 2018/02/15 13:57 de 127.0.0.1

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