Notice bibliographique :
Jean Echenoz, Des éclairs, Paris, Minuit, 2010, 175 p.
Résumé de l’œuvre :
1- Entrée en matière Réflexion sur la date et l’heure de naissance de chaque être humain (logique de l’évidence/absurde) L’heure de la naissance de Gregor n’a pas été notée à cause des événements qui ont eu lieu lors de sa naissance : immense orage électrique qui a maintenu l’attention de tout le monde et qui a plongé la maison dans l’obscurité et l’effroi. Il est né entre deux jours, donc il ne connaît pas le jour de son anniversaire. L’événement de la naissance oriente le reste de l’existence (providence? destinée?) : il inventera l’électricité, ce qui permettra d’éclairer les maisons.
2- Description du personnage : antipathique, nerveux parce qu’il revoit l’éclair qui a succédé à sa naissance et cette vision l’aveugle par moments, il est plus grand que tout le monde et possède une intelligence supérieure. Lieu de naissance : Europe du Sud-Est. Dès son plus jeune âge, il se met à créer des inventions (au début sur papier) : un anneau pour observer la terre, un tube pour faire circuler le courrier entre l’Amérique et l’Europe, etc. Il décide de partir en Europe occidentale pour développer ses talents. Il invente le moteur à induction. Ses collègues lui suggèrent de partir pour les Etats-Unis (ils le voient comme une menace dans le domaine) pour profiter des moyens financiers qu’offre l’Amérique et pour se débarrasser de lui.
3- Gregor quitte pour les Etats-Unis et se rend auprès de Thomas Edison de l’entreprise General Electric. Il fait ses preuves en réparant une dynamo en une seule nuit et est ensuite engagé par Edison pour son savoir-faire.
4- Les installations de la General Electric brisent sans cesse, donc Gregor trouve une solution : le courant alternatif pour pallier au courant continu. Il met au point son invention, mais ne reçoit pas l’argent que son patron lui avait promis; il quitte son emploi, fort de la réputation qu’il a acquise en travaillant pour Edison. Il approche un groupe financier qui lui propose de fonder une société à son nom : la Gregor Electric Light Company. Il investit tout le peu d’économies qu’il possède dans ce projet. Il invente la lampe à arc, qui connaît un grand succès. Le groupe financier le renvoie. Gregor perd tout.
5- Gregor trouve du travail sur un chantier de construction. Son patron le met en contact avec un homme influent dans le domaine de l’électricité.
6- Gregor est engagé par George Westinghouse de la Western Union Telegraph Company (rival de Thomas Edison, de General Electric). Il est engagé à titre de consultant et on met à sa disposition un laboratoire, des assistants, des matériaux, etc. Il produit après quelques mois un moteur, un générateur et un transformateur. Il est ensuite engagé officiellement par la Western Union et on lui fait signer un contrat qui lui assure des redevances sur chaque moteur vendu. On veut étendre la vente du produit à toute l’Amérique du Nord.
7- Thomas Edison de la General Electric réplique en faisant une campagne de salissage visant à démolir le concept de courant alternatif : il soumet des animaux (du plus petit au plus gros, dont une éléphante) à ce courant pour montrer qu’il s’agit d’une invention dangereuse. Le spectacle vise à effrayer les gens.
8- Gregor continue d’inventer (à la vitesse de l’éclair!) mille et une choses : le moteur thermomagnétique, la lampe à arc, etc. Il ne se lie toujours pas à ses collègues, il est impatient et insatisfait, préférant la solitude. Il n’aime pas les gens, ni même les femmes, car il a peur des microbes et il compte tout frénétiquement. Ce qu’il préfère, ce sont les multiples de trois.
9- La folie d’Edison continue et va jusqu’à électrocuter un être humain. Il invente la chaise électrique de cette façon, poussé par son ambition commerciale et par son sens de la compétition. La chaise électrique est inventée à cause d’un contre-argument publicitaire visant à montrer que le courant alternatif est dangereux.
10- Gregor part en Europe pour y promouvoir ses inventions dans des spectacles où il montre que l’électricité n’entraîne pas de danger. Il devient le savant le plus célèbre du monde. Il rencontre un couple d’amis, les seuls amis qu’il n’aura jamais dans sa vie : Norman et Ethel Axelrod.
11- Gregor se lie plus particulièrement à Ethel. Elle se rend à ses spectacles. Le valet des Axelrod qui aime secrètement Ethel s’en aperçoit et nourrit une certaine aversion pour Gregor.
12- Énumération de toutes les idées d’invention qui passent par la tête de Gregor.
13- Gregor devient riche et ses lubies suivent le même mouvement que ses finances : elles croissent (tout compter, éviter les microbes). Il a, en plus de toutes ces lubies, l’horloge absolue : il compte sans cesse les secondes qui passent, les minutes, les heures. Il est fasciné par les décomptes, mais il n’est pas entiché de l’argent pour autant. Lorsque son patron, monsieur Westinghouse, vient à sa rencontre pour lui dire que les redevances pour son invention du moteur à induction ont atteint le montant de douze millions de dollars, Gregor déchire le contrat pour ne pas nuire au succès financier de son patron.
14- La Western Union achète ses droits pour la somme de cent quatre-vingt-dix-huit milles dollars. Les dix ans à venir (ellipse), il les passera à inventer mille et une choses, à les faire breveter rapidement (ses inventions seront mal protégées), puis à alerter la presse. Le narrateur affirme que Gregor passe trop vite d’une invention à l’autre et plusieurs de ses trouvailles, quoique fameuses, seront reprises par d’autres sans qu’il ne connaisse le succès associée à celles-ci. Inventions dont il est responsable : la radio, les rayons X, l’air liquide, etc. Il vient en aide à un pigeon qu’il amène dans sa chambre d’hôtel pour le soigner.
15- Une réunion de riches entrepreneurs a lieu pour nuire à Gregor et ses inventions. Ce dernier veut mettre au point l’énergie gratuite, ce qui dérange grandement les hommes d’affaire.
16- Gregor fait trembler toute la ville à cause d’une de ses inventions. On le considère comme dangereux et son avocat lui suggère de quitter la ville pour se rendre à Colorado Springs (une ville où l’avocat possède des intérêts).
17- Ainsi éloigné des grands centres, il peut mettre en œuvre toutes ses excentricités, notamment stimuler des orages. Malgré tout, il s’ennuie et décide de retourner à New York.
18- Il commence à manquer d’argent et il veut construire une tour servant de station d’information universelle. Un riche banquier l’aide dans son projet, aidé en cela par un contact : Norman Axelrod.
19- Il signe un contrat avec John P. Morgan.
20- Construction de la tour à Long Island. Pendant ce temps, Guglielmo Marconi lui vole son idée de radio en utilisant un brevet mal protégé de Gregor (cela arrivera à plusieurs reprises dans les années à venir). Le banquier trouve que la tour est compliquée à construire. Il retire son argent du projet lorsque Gregor lui explique toutes les possibilités de la tour, soit de produire de l’énergie libre. Cette idée est non rentable, donc le banquier la rejette.
21- Le banquier continue à le financer un peu. Gregor continue de diffuser ses inventions dans les journaux. Son déséquilibre mental augmente : il parle seul et a des idées de grandeur immodérées. Le banquier meurt. Il n’a plus de financement. Il se console en nourrissant les pigeons.
22- Le fils du banquier ne veut pas soutenir ses projets. Désespoir.
23- Ses dettes augmentent. Problèmes avec l’impôt et le fisc. Il quitte son hôtel luxueux. Les deux guerres mondiales ont lieu. Il propose l’invention du radar et des missiles qui sont jugées folles.
24- Plaidoyer du narrateur contre les pigeons. Gregor se met à les manger.
25- Il se referme sur lui et sur son amour pour les pigeons. Ses amis, les Axelrod, lui offrent un bureau où il peut travailler, mais ses inventions font de moins en moins sens. Il entame l’étude des pigeons. Il met sur pied une clinique pour eux. Ils deviennent nombreux et bruyants. Les responsables de l’hôtel lui demandent de mettre fin à ses activités. Il est triste et va se faire couper les cheveux.
26- En sortant de chez le coiffeur, il aperçoit un pigeon blessé, dont il tombe amoureux. À un dîner chez les Axelrod, il raconte son amour pour l’oiseau et Ethel se montre jalouse. La pigeonne ne guérit pas. Elle est atteinte de tuberculose.
27- Dix ans plus tard, Gregor, alors âgé de 70 ans, loge au New Yorker. Sa chambre est glauque : fenêtre aveugle, pigeonne empaillée, pigeons. Il rencontre Ethel au parc et lui parle d’une nouvelle invention : le rayon de la mort. Il envoie son plan d’invention en six morceaux à six puissances mondiales pour ne pas déséquilibrer les forces de chacun. Mais les ministères ne répondent jamais à son initiative.
28- Dix ans plus tard, alors que Gregor marche dans la rue, les pigeons qui en ont marre de Gregor, se massent dans le pare-brise d’une voiture en marche qui va renverser Gregor (conducteur est ivre, il s’agit d’Angus Napier, le valet des Axelrod). Un policier le ramasse et Gregor exige qu’on l’amène à l’hôtel sans être soigné, à moins qu’un garçon (une sorte de valet qui travaillait jadis pour lui) ne vienne nourrir les oiseaux pendant son absence. Le médecin soigne Gregor, lui suggère du repos, mais Gregor attrape une pneumonie. Sa santé s’affaiblit, sa peur des microbes s’accentuent et il exige dorénavant que ses visiteurs portent un masque. Il demande à la femme de ménage de mettre une pancarte sur la poignée pour ne pas être dérangé. Trois jours plus tard, on enfreint la demande de la pancarte et on entre dans la chambre. On suppose alors que Gregor est mort.
Narration : hétérodiégétique
Explication : Il s'agit d'un récit omniscient raconté de manière assez rapide, calquant en cela la vitesse avec laquelle Gregor accumule les inventions et les projets. À noter également le ton ironique et l'humour du narrateur qui ne se gêne pas pour commenter les agissements de son personnage et à le ridiculiser même.
Personnage(s) en rupture : Gregor
A) Nature de la rupture : rapport à la réalité
Explication : Ses capacités d'abstraction sont telles que parfois elles parviennent à le dominer et à lui faire confondre sa pensée et la réalité : «ce qu'il imagine étant immédiatement considéré comme vrai, le seul risque auquel il s'expose, et peut-être s'exposera toujours, est de confondre le réel avec ce qu'il projette.» (p. 13-14) Autre exemple : «Mais de telles aptitudes, et surtout cette excessive intrusion de la réalité dans l'imagination, l'envahissement de l'idée se prenant pour la matière, risquent aussi de vous couper un peu du monde, en tout cas des personnes s'occupant de cette matière.» (p. 43) En effet, Gregor est tellement préoccupée par ses inventions qu'il oublie souvent le côté humain derrière. En fait, il lui arrive souvent d'être escroqué par les hommes d'affaire qui appuient ses projets. Il ne réfléchit qu'aux objets qu'il crée et prend peu en considération les conséquences et implications qui accompagnent ses inventions. Il est plutôt solitaire : «Il apparaît aussi d'ailleurs qu'il aime mieux être seul et vivre seul en général, et se considérer dans les miroirs plutôt que regarder les autres, et se passer des femmes bien qu'il leur plaise […]. Mais ce fait tient aussi à certains points spéciaux de son caractère. […] D'abord son extrême préoccupation des microbes, bacilles et toute espèce de germes, qui le contraint à nettoyer sans cesses toute chose autour de lui, démesurément et sans jamais confier cette tâche à quiconque, se lavant les mains avant, se lavant les mains après. Puis sa manie de tout compter, perpétuellement, qui est une absorbante besogne, contraignante à l'égal d'une loi.» (p. 44-45)
Ses manies l'occupent à un point tel, qu'elles font l'objet d'émotions précises: «cette activité de dénombrement lui prend d'autant plus de temps que, pas seulement mécaniques, elle envahit aussi la sphère des émotions : dans la foule infinie des chiffres qui occupent son esprit, chacun de ceux-ci inspire à Gregor un sentiment spécial, un goût particulier, une couleur bien à lui, rien n'égalant son affection majeur pour les nombres divisibles par trois, beau nombre, on le sait, qui marche à toute occasion. Tout ce qui se divise par trois, aux yeux de Gregor, c'est mieux. Rien n'est plus beau pour lui qu'un multiple de trois.» (p. 45-46) De telles obsessions couplées au fait qu'il peine en situation sociale et interpersonnelle, rappellent le syndrome d'asperger.
Il existe un décalage entre lui-même et la vie concrète. Il se désintéresse de l'argent plus précisément et de son profit personnel : «On vonvient donc d'un arrangement selon quoi la Western Union va verser à Gregor une somme forfaitaire de centre quatre-vingt-dix-huit mille dollars pour l'achat complet de tous ses droits. C'est un montant dérisoire au regard de ce qui aurait dû lui revenir, mais on dirait qu'il ne s'en rend pas compte. Désagréable et sûr de lui comme il est, habité par une idée de sa personne aussi haute que son dédain pour autrui, on s'attendrait à ce qu'il négocie durement ses mérites mais non, il paraît ne pas tirer les conséquences de son estime de soi dans la vie matérielle.» (p. 78)
En vieillissant, son équilibre mental diminue et il commence à présenter des comportements anormaux. Il avait toujours été envisagé comme un excentrique, mais son cas s'aggrave : «Or, outre qu'il est de moins en moins aimable, que son caractère tend à s'aigrir, on dirait qu'il perd un peu de son équilibre aussi car des signes suspects se manifestent. Même s'il a toujours parlé seul, monologuant sans cesse au cours de ses travaux, les assistantes s'inquiètes peuvent l'entendre à travers la porte, pourtant capitonnée, pérorer plus que jamais dans ces moments d'orage. Il semble alors s'adresser aux éclairs eux-mêmes comme à des employés, des enfants, des élèves ou des pairs […]. Pire, même après l'orage et quelle que soit l'humeur du ciel, Gregor se met bientôt à tenir toute circonstance des propos de plus en plus dénués de mesure, exprimant des idées de grandeur à ce point immodérées et fréquentes que ses amis, ou le peu qui commence à lui en rester, tentent de le protéger contre ses propres déclarations.» (p. 126-127)
Il se lie d'amitié avec les pigeons qu'il accueille en grand nombre dans sa chambre d'hôtel : «Puis naturellement l'idée lui vient, tant que nous y sommes, de passer du traitement ambulatoire à la prise en charge institutionnelle, et de monter une clinique pour pigeons.» (p. 149)
Il tombe amoureux d'une piegonne également, seul objet de son amour qu'il a connu dans toute sa vie.
B) Origine de la rupture : naissance hors du commun / déterminisme
1) Explication : Le personnage ne connaît pas la date exacte à laquelle il est né parce qu'il a vu le jour entre vingt-trois heures et une heure du matin pendant un orage. Cela semble intimer au personnage une destinée chaotique, à l'image de sa naissance : «Naissance hors du temps, donc, et hors de la lumière car on ne s'éclaire qu'ainsi à cette époque, à la cire et à l'huile, on ne connaît pas encore le courant électrique. Celui-ci, tel qu'aujourd'hui nous en possédons l'usage, tarde encore à s'imposer dans les moeurs, il serait pas trop tôt qu'on s'en occupe. Comme s'il s'agissait de régler cette autre affaire personnelle, c'est Gregor qui va s'en charger, c'est à lui qu'il reviendra de le mettre au point.» (p. 9-10)
Sa naissance lui imprime aussi un caractère plutôt difficile, à l'image de l'orage pendant lequel il est né : «De telles venues au monde risquant de vous rendre un peu nerveux, son caractère se dessine vite : ombrageux, méprisant, susceptible, cassant, Gregor se révèle précocement antipathique. Il se fait tôt remarquer par des caprices, des colères, des mutismes, des fugues et des initiatives intempestives, destructions, bris d'objets, sabotages et autres dégâts.» (p. 11)
Il développe aussi une grande sensibilité aux bruits : «il se montre aussi fort impressionnable, nerveux, fragile et notamment sensible de façon peu normale, troublé à l'excès par toute sorte de bruits, rumeurs ou vibrations, échos : même si ceux-ci sont extrêmement lointains, perceptibles par nul autre, ils peuvent plonger dans d'inquiétantes fureurs.» (p. 12)
Il souffre aussi de moments de cécité qui rappelle les éclairs dans l'orage, ceux de sa naissance. Il devient une sorte de curiosité médicale : «Il est aussi sujet à de sérieuses crises au cours desquelles, revoyant et revivant même sous un ciel serein l'éclair de sa naissance, il présente des accès d'éblouissement jusqu'à paraître aveugle, provoquant l'affolement de sa famille et les hochements perplexes des docteurs aussitôt convoqués.» (p. 12)
C) Manifestations : cognitive et sensorielle
Explication : Il grandit et devient rapidement d'une taille démesurée : «Sur ce fond désordonné, sa croissance s'effectue sur un train anormalement rapide: très vite il devient très grand, plus vite encore plus grand que tout le monde.» (p. 12)
Il possède une ouïe hors du commun qui lui fait penser qu'il entend les Martiens : «Une autre nuit qu'il s'affaire sur son puissant récepteur de radio, Gregor croit percevoir de drôles de bruits paraissant venir d'extrêmement loin, nettement mélodiques et régulièrement rythmés. Trente ans plus tard on établira qu'il s'agit d'ondes mécaniques provenant en effet des étoiles mais Gregor, toujours prompt à s'exalter, les attribue gravement et sans hésiter à des êtres pensants très éloignés, autochtones d'autres planètes – Vénus ou Mars au bas mot – dotés d'intelligence voire scientifiquement plus avancés que nous autres et qui tentent de communiquer avec lui.» (p. 104)
Sur le plan intellectuel, il possède une aisance marquée pour l'absorption de connaissances. Il apprend à une vitesse folle et possède une mémoire et une capacité d'abstraction hors du commun: «Ayant ainsi appris en cinq minutes une bonne demi-douzaine de langues, distraitement expédié son parcours scolaire en sautant d'une classe sur deux, et surtout réglé une fois pour toutes cette question des pendules – qu'il parvient bientôt à désosser puis rassembler en un instant, les yeux bandés, après quoi toutes délivrent à jamais une heure exacte à la nanoseconde près –, il se fait une première place dans la première école polytechnique venue, loin de son village et où il absorbe en un clin d'oeil mathématiques, physique, mécanique, chimie, connaissances lui permettant d'entreprendre dès lors la conception d'objets originaux en tout genre, manifestant un singulier talent pour cet exercice. Sa mémoire est en effet aussi précise que la photographie récemment découverte et, surtout, Gregor manifeste le don de se représenter intérieurement les choses comme si elles existaient avant leur existence, les voir avec une telle précision tridimensionnelle que, dans le mouvement de son invention, jamais il n'a besoin de croquis, de schéma, de maquette ni d'expérience préalables.» (p. 13)
D) Objets : ...
Explication :
E) Manifestations spatiales : ...
Lieux représentés : Explication :