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La guerre est une page blanche

Quatrième de couverture

«Depuis l’aube des temps, le monopole du discours sur la guerre appartient aux mythomanes, aux ignorants et aux poètes (…) On ne peut parler de la guerre sans mentir. Tout ce qu’on a écrit sur la guerre jusqu’à ce jour, et tout ce qu’on en écrira, est mensonge. Celui qui a vu et connu la guerre n’arrivera à en parler que s’il consent à mentir lui aussi, c’est-à-dire à parler comme celui qui ne l’a ni vue ni connue.»

La guerre se définit comme une atrocité commise au nom de la morale. Le conflit yougoslave confirme cette règle ironique. Les crimes de guerre ne sont généralement pas l’œuvre d’hommes monstrueux, mais d’individus médiocres. Tortionnaire implacable, le Dr Milosrde (dont le nom signifie pourtant charité en français) invoque de nobles principes pour justifier ses actes barbares. Il martyrise ainsi trois jeunes musulmanes bosniaques, qui seront par la suite violées et brûlées par des miliciens. Les adolescentes survivent et regagnent leur village, où elles sont accueillies à bras ouverts. Néanmoins, à la fin des hostilités, parce qu’elles portent des stigmates, elles seront ostracisées par les leurs, comme des sorcières. La cruauté ne prendra-t-elle donc jamais fin?

Justification

Cette oeuvre se penche sur la transformation de gens ordinaires en tortionnaires en temps de guerre. Elle montre par exemple comment un jeune Serbe, considéré comme un homme « gentil », peut en arriver à violer des adolescentes. On y révèle alors les mécanismes psychologiques qui mènent un être humain civilisé à devenir un monstre, un bourreau. La guerre est une page blanche illustre ainsi comment des facteurs externes (la guerre) peuvent influer sur l'être, l'ontologie d'une personne.

ranx/la_guerre_est_une_page_blanche.txt · Dernière modification : 2018/02/15 13:57 de 127.0.0.1

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