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La Cadillac du docteur Watson

Présentation de l'éditeur

Deux hommes — deux amis qui ont décidé de se glisser dans la peau de Sherlock Holmes et du Dr Watson pour leur faire vivre de nouvelles aventures — et une Cadillac noire 1959 qui a beaucoup roulé. Une affaire à régler. À Saint-Hugues, près de Saint-Hyacinthe. Par une journée de printemps d’enfer, les voilà partis sur les routes de campagne pour une histoire de meurtre. L’air embaume le fumier et la terre qui dégèle. La voiture exhale une drôle d’odeur de tabac et de soufre. À l’intérieur de la Caddy, les deux hommes vont s’affronter dans un combat ultime. Treize années plus tard, cette histoire obsède encore Louis-Philippe Hébert, qui est resté sous le choc. Ce roman, inspiré d’un fait vécu, explore la quête d’identité de deux Québécois dans un monde où ils se sentent de plus en plus étrangers.

Justification

Le narrateur de La Cadillac du docteur Watson, Sherlock Holmes (ou du moins un homme qui prétend être Sherlock Holmes), souhaite créer une histoire sans histoire. Cet objectif est sans cesse rappelé, « si bien que cette préoccupation finit par occuper tout l'espace narratif et s'avère la quête du narrateur prenant la forme “d'une conversation qui ne mène nulle part”, qui le déstabilise et lui fait perdre la trame narrative, le fil de l'histoire dans laquelle il ne devait rien se passer. » (Lettres québécoises, n° 152 (2013), http://id.erudit.org/iderudit/70573ac)

« J’ai ramené sur le tapis ma volonté d’écrire au moins une fois dans ma vie une histoire où il ne se passerait rien. Question de désamorcer chez moi, l’auteur, comme chez le lecteur de nos aventures, cet attrait si artificiel pour une chute, une conclusion, une trame. » (p. 77)

« Créer une histoire sans histoire était plus qu’un exercice littéraire. J’y voyais l’œuvre de ma vie. Un texte pur. Un texte sans fautes. Qui ne serait pas soumis à l’ordre des choses. Mon histoire où il ne se passerait rien. » (p. 104)

Par ailleurs, le roman ne cesse de se déconstruire, semant le doute sur les événements survenus ainsi que sur l'identité des personnages mis en scène. Dans le compte rendu de Lettres québécoises, Jean-François Crépeau y voit même une réappropriation de la configuration en abyme qu'il nomme « roman 3D ». Voir l'avant-dernier paragraphe: http://id.erudit.org/iderudit/70573ac.       

ranx/la_cadillac_du_docteur_watson.txt · Dernière modification : 2018/02/15 13:57 de 127.0.0.1

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