Table des matières
Plan de chapitre, notion « labilité »
René Audet
Cadre général [Manon] :
- relire les principaux consensus du discours critique sur la production contemporaine
- faire un retour sur les grands thèmes de la critique
- identifier ce qui « ressasse » dans le discours afin d’en prendre la mesure, de comprendre, de questionner la valeur de ces discours, de voir si on parle des mêmes choses quand on utilise les mêmes mots, etc. ; mais aussi ce qui « échappe » au discours critique
Labilité, contexte et argument :
- sentiment général de dissolution, en particulier celle des frontières distinguant les pratiques, celle des étiquettes permettant de se repérer dans le corpus trop peu balisé par l'histoire littéraire
- mise en évidence d'une transformation du contexte culturel/esthétique, d'un sentiment d'une étape singulière (en regard du passé), d'une littérature curieusement en phase avec le réel (éclatement) malgré l'irruption d'une forte dimension critique ou métatextuelle
- portrait des discours soutenant que le roman est bombardé de tous côtés par des tensions peu compatibles, que son lissé s'estompe
- omniprésence d'un discours de l'hétérogène, du pluriel, du baroque, du mélange
Grands points :
Point A. Constats : subversion déclassée, liberté formelle, mélange à l'honneur
— conformité avec le réel lui-même éclaté
— hybridité, mélange, inter
— la postmodernité comme justification culturelle/idéologique + comme nouvelle balise esthétique
— baroque, pluriel, hétérogène
Point B. Le roman : il avale tout ou se dissout ? Délibérations sur la force du modèle romanesque, sur ses déplacements, sur sa permanence malgré les contaminations
— indécidabilité, dissolution
— roman réinventé
— demi point aveugle (et perceptions contradictoires) : liens avec le Nouveau roman en FR
— roman et médias
— roman et technologie ?
— écriture du fragment, plutôt que roman
Point C. Étiquettes des pratiques narratives : réinvention d'un rapport avec l'histoire littéraire, avec les attentes
— nouvelles catégories romanesques (QC ⇒ HLQ : gigogne, composite, baroque)
— tonalités génériques dérivées de pratiques (FR ⇒ auto/biographique, romanesque)
— types d'écriture, de fiction (FR ⇒ de la préhistoire, du ressassement, de l'histoire, de témoignage, transgressives, de filiation)
— innovation terminologique, pour recueils de textes brefs (FR ⇒ pratique des auteurs/éditeurs, pas de la critique)
— légitimation, en regard des catégories génériques Conclusion(s)
— FR vs QC : continuités/déplacements historiques ; dominantes
— lieux communs, FR et QC