Rapport très préliminaire sur les descriptions de la littérature québécoise contemporaine
Certaines constantes ressortent à la lecture des documents sélectionnés pour cette analyse. Si les différentes sources ne s’accordent pas sur la date de commencement de la période (allant parfois jusqu’à 1960 pour en fixer le début), toutes les sources s’accordent pour fixer au début des années 80 une sorte de rupture dans la littérature québécoise. Cette rupture est habituellement attribuée aux résultats du référendum de 1980 et à la crise économique mondiale qui aussi marqué la première moitié de la décennie. Des termes comme écriture post-nationale, écriture migrante, écriture de l’américanité, écriture de l’intime sont habituellement utilisés pour décrire une partie ou une autre de la littérature de cette époque (post 1980). Les différents auteurs s’entendent aussi pour décrire le champ littéraire contemporain comme étant très varié, ce qui explique la diversité des appellations. La fragmentation du discours littéraire semble être caractéristique de l’époque. Si la limite inférieure de l’époque semble plutôt bien définie, il ne semble pas que la limite supérieure de cette époque soit en voie d’être fixée. La question demeure, le contemporain est-il derrière nous?
Une analyse plus approfondie des fiches pourrait permettre de soulever des pistes de réponses. D’autres documents devront être identifiés et « fichés » pour la poursuite de cet objectif.
Christine Otis 16 août 2009