fq-equipe:calaferte_louis_1987_promenade_dans_un_parc_paris_denoel._sebastien_hogue

Fiche de lecture

1. Degré d’intérêt général

Quête: aucun

Diffraction: oui

Promenade dans une parc propose une sorte de vision kaléidoscopique d'un monde oppressant. Sans être particulièrement novateur , le procédé m'apparaît tout de même assez efficace.

2. Informations paratextuelles

2.1 Auteur : Louis Calaferte

2.2 Titre : Promenade dans un parc

2.3 Lieu d’édition : Paris

2.4 Édition : Denoël

2.5 Collection : -

2.6 (Année [copyright]) : 1987

2.7 Nombre de pages : 187 p.

2.8 Varia : Sous-titré “Récits”

3. Résumé du roman

Il n'y a pas à proprement parler d'histoire qui se dégage de “Promenade dans un parc”. Il s'agit plutôt d'une collection de récits qui dépeignent tous un monde similaire, un univers oppressant, à tendance parfois post-apocalyptique, parfois totalitaire. À d'autres occasions, il se rapproche d'une colonie pénitentiaire ou, à l'inverse (mais pas tant à l'inverse que ça, comme l'illustre l'ouvrage de Calaferte), de notre quotidien et donc, ainsi que l'indique le résumé du roman au verso de la première de couverture, “dans l'univers banal de toute condition humaine”.

4. Singularité formelle

Ce monde particulier s'aborde par le biais de 76 récits qui font chacun entre une demie et trois pages. Les récits n'ont aucun lien diégétique entre eux excepté, bien sûr, l'univers commun qu'ils semblent partager.

5. Caractéristiques du récit et de la narration

Certains récits sont à la première personne (la plupart au “je”, quelques-uns au “nous”), d'autres à la troisième personne (il, elle, on et ils). Aucun nom n'est donné, que ce soit à propos de narrateurs, de personnages ou de lieux, ce qui étend la détresse contenue mais insupportable des personnage à un niveau universel. Quant au ton de la narration, il est toujours détaché, comme en signe d'acceptation docile, malgré l'angoisse omniprésente.

6. Narrativité (Typologie de Ryan)

6.1- Simple

6.2- Multiple

6.3- Complexe

6.4- Proliférante

6.5- Tramée

6.6- Diluée

6.7- Embryonnaire

Malgré quelques nuances d'un récit à l'autre, l'univers fictionnel, bien que peu développé, existe bel et bien. Toutefois, il est impossible, je crois, d'articuler les récits les uns aux autres dans une logique de causalité. Il convient plutôt de les juxtaposer, comme des instantanés, afin de créer un monde ou, du moins, la vision d'un monde.

6.8- Implicite

6.9- Figurale

6.10- Anti-narrativité

6.11- Instrumentale

6.12- Suspendue

7. Rapport avec la fiction

Rien du tout.

8. Intertextualité

Absolument rien.

9. Élément marquant à retenir

Chaque récit provient d'un monde qu'on (l'auteur, le narrateur) aurait fait passer à travers un prisme pour le disperser, comme une lumière blanche se décomposerait en plusieurs couleurs. L'acte de lecture, en donnant uniquement accès aux couleurs dispersées, apparaît alors comme la tentative de recomposition - personnelle à chaque lecteur - de la lumière blanche originale. Fin de la métaphore.

fq-equipe/calaferte_louis_1987_promenade_dans_un_parc_paris_denoel._sebastien_hogue.txt · Dernière modification : 2018/02/15 13:57 de 127.0.0.1

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