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| [[Viart et Vercier 2008 [2005] - la table des matières]] | [[Viart et Vercier 2008 [2005] - la table des matières]] |
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| **1. Terminologie pour désigner le pluriel** | =====1. Terminologie pour désigner le pluriel===== |
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| Entremêlement de récits brefs (227) ; récits qui accueillent des **fragments** de textes (237) ; «fragments de narration enchâssés dans d'autres modalités textuelles, et par approches diffractées, non linéaires, de la matière du récit» (237-238) ; «forme littéraires **hybrides**» (280) ; «roman composite» (390) ; roman «impassible» et ludique (410) ; livre aux «multiples facettes» (422) ; «succession de récits» (427) | Entremêlement de récits brefs (227) ; récits qui accueillent des **fragments** de textes (237) ; «fragments de narration enchâssés dans d'autres modalités textuelles, et par approches diffractées, non linéaires, de la matière du récit» (237-238) ; «forme littéraires **hybrides**» (280) ; «roman composite» (390) ; roman «impassible» et ludique (410) ; livre aux «multiples facettes» (422) ; «succession de récits» (427) |
| Énoncé discutable sur le retour du récit en France : «Le goût du roman, le plaisir narratif s'imposent à nouveau à des écrivains qui cessent de fragmenter leurs récits ou de les compliquer outrageusement.» (Introduction : 8) ; «Tout se passe comme si, lassés des **formes brèves, fragmentées**, et des courts récits qui ont paru relativement dominer la scène littéraire depuis deux décennies, le XXIe siècle commençant renouait avec une insatiable faim littéraire [«une inventivité balzacienne», p. 390/délectations du romanesque pur, p. 391].» (391) Leur affirmation se trouve ensuite contredite par plusieurs œuvres (des romanciers impassibles) décrites plus loin dans l'ouvrage (œuvres fragmentées). | Énoncé discutable sur le retour du récit en France : «Le goût du roman, le plaisir narratif s'imposent à nouveau à des écrivains qui cessent de fragmenter leurs récits ou de les compliquer outrageusement.» (Introduction : 8) ; «Tout se passe comme si, lassés des **formes brèves, fragmentées**, et des courts récits qui ont paru relativement dominer la scène littéraire depuis deux décennies, le XXIe siècle commençant renouait avec une insatiable faim littéraire [«une inventivité balzacienne», p. 390/délectations du romanesque pur, p. 391].» (391) Leur affirmation se trouve ensuite contredite par plusieurs œuvres (des romanciers impassibles) décrites plus loin dans l'ouvrage (œuvres fragmentées). |
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| **2. Explications et concepts utilisés** | =====2. Explications et concepts utilisés===== |
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| L'approche de Viart et Vercier (panorama de la «**postmodernité**», de 1980 à 2005, p. 18) est surtout **thématique** : le soi, le fait divers, l'Histoire, l'image, le malaise/l'angoisse... | L'approche de Viart et Vercier (panorama de la «**postmodernité**», de 1980 à 2005, p. 18) est surtout **thématique** : le soi, le fait divers, l'Histoire, l'image, le malaise/l'angoisse... |
| Ce qu'ils nomment les **«formes littéraires "hybrides"»** (280) désignent une hybridité //générique// : fiction & essai («fictions critiques», p.280) / «hybridité » des genres (307). | Ce qu'ils nomment les **«formes littéraires "hybrides"»** (280) désignent une hybridité //générique// : fiction & essai («fictions critiques», p.280) / «hybridité » des genres (307). |
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| Le «**roman composite**» («et foisonnant») est désigné comme tel à cause de mélanges thématiques : l'intime & la sphère publique, les errances urbaines & les affrontements entre l'Afrique et l'Occident, l'Histoire et le présent (390). | Le «**roman composite**» («et foisonnant») est désigné comme tel à cause de mélanges thématiques : l'intime & la sphère publique, les errances urbaines & les affrontements entre l'Afrique et l'Occident, l'Histoire & le présent (390). |
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| **3. Cause(s) du pluriel** | =====3. Cause(s) du pluriel===== |
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| **Pour «Écrire le réel»** : «Écrire le réel, ce n'est donc plus installer une "histoire" dans un cadre réaliste [mais entremêlement de récits brefs], mais aller directement vers cette matérialité même du monde qui témoigne de ce qu'il fut et devient. Enjeu poussé à l'extrême dans //Paysage fer// ou dans //Terminal frigo//. Nombreux sont les **textes** - on ne peut plus guère les appeler des romans - qui se consacrent ainsi à simplement dire les lieux et les façons possibles de les habiter.» (227-228) | **Pour «Écrire le réel»** : «Écrire le réel, ce n'est donc plus installer une "histoire" dans un cadre réaliste [mais entremêlement de récits brefs], mais aller directement vers cette matérialité même du monde qui témoigne de ce qu'il fut et devient. Enjeu poussé à l'extrême dans //Paysage fer// ou dans //Terminal frigo//. Nombreux sont les **textes** - on ne peut plus guère les appeler des romans - qui se consacrent ainsi à simplement dire les lieux et les façons possibles de les habiter.» (227-228) |