La télévision
Quatrième de couverture
Le livre raconte l'été à Berlin d'un historien d'art qui se prépare à écrire un essai sur Titien Vecellio et, dans le même temps, décide d'arrêter de regarder la télévision. C'est à la fois une description de son travail au quotidien (petits déjeuners studieux, piscines berlinoises, promenades dans les parcs), et une étude de son état d'esprit depuis qu'il a arrêté de regarder la télévision.
Justification
L'événement au centre de l'oeuvre est en fait un non-événement : le fait de ne pas regarder la télévision. Le discours s'axe alors sur les implications l'absence de cette activité et sur la quotidienneté. Ce qu'il fait effectivement ne se trouve qu'en périphérie du sujet effectif de l'oeuvre.
« Bien qu’il ait décidé de mettre fin à une dépendance qui nuit à la rédaction de son travail, il est obsédé par le poste qui trône dans son salon et constamment ramené à lui. Incapable d’écrire, de parler d’autre chose que de son renoncement, il prend difficilement sa vie en main et s’en remet en définitive toujours à la télévision, car même lorsqu’il ne la regarde pas, c’est elle qui occupe son esprit »
Marie-Claude Auger, « Une tentatrice redoutable : la télévision chez Jean-Philippe Toussaint et Serge Joncour », mémoire de maîtrise, département des littératures de langue française, Université de Montréal, 2011, p. 10.