livrenum:un_laboratoire_de_litteratures_-_litterature_numerique_et_internet
  • Référence : BOUCHARDON, Serge, et al., Un laboratoire de littératures : littérature numérique et Internet, Paris, Centre Georges Pompidou, 2007, 262 p.
  • Synthèse : Réflexion sur l’état de l’art et de l’écriture numérique, l’intégration d’auteurs dans cet ouvrage supervisé par Bouchardon lui même saura sans doute intéresser le projet (Alain Milon propose un descriptif des chapitres, placé plus bas en compte rendu). La notion de programme (algorithme) comme écriture est également abordée.
  • Mots-clés : Collectif, Écriture, Programme, Hypertexte, Epistémologie, Réseau
  • Langue : Français
  • Format : Papier
  • Description existante : « Aux amateurs de littérature numérique, le Web offre en deux clics l'œuvre et son envers, son mystère et une partie de ses clés, le spectacle et sa machinerie intellectuelle ou technique. Qu'on l'appelle « littérature électronique » « cyberlittérature » ou « littérature numérique », cette littérature n'aurait pas de réalité sans le support numérique et le dispositif informatique grâce auxquels l'œuvre est produite, lue et souvent agie. L'ambition de cet ouvrage est de faire entrer le lecteur dans l'univers des œuvres numériques, en interrogeant au passage le modèle classique de l'édition. Les auteurs ont choisi d'observer deux dispositifs collectifs : autrement dit, deux lieux sur le Web où deux communautés d'acteurs livrent simultanément quelques-unes des clés essentielles de leur raison sociale dans le domaine littéraire en ligne. Du territoire occupé sur le réseau au geste d'une écriture qui revendique son originalité, en passant par la possible émergence d'un modèle inédit d'édition, il ne s'agit pas moins que de se demander si, finalement, ce que l'on désigne par « littérature numérique » n'est pas l'expression d'un nouveau paradigme pour la littérature. », trouvé sur https://elmcip.net/critical-writing/un-laboratoire-de-litteratures-litterature-numerique-et-internet, le 27 février 2017.
  • Compte rendu existant : MILON, Alain, « Le premier chapitre s’interroge sur le domaine de l’écriture numérique. Où se situe l’écriture numérique ? Sommes-nous dans l’écriture ou la réécriture permanente ? Existe-t-il seulement une véritable écriture possible ? Quelle est la place de l’écrivain ou du lecteur ? Quel est le lieu des écritures numériques : la page d’écran, le programme informatique ? Il y a effectivement différents types d’écritures numériques qui ne sont pas uniquement liées aux différentes techniques de programmation ou aux différents usages du réseau internet. La multiplicité de ces écritures vient du fait que le dispositif algorithmique est à lui seul un véritable travail d’écriture, et en tant que tel, il interpelle l’auteur de l’œuvre numérique dans son statut d’écrivain. Pour clarifier toutes ces questions, une typologie dressant un panorama complet de la question est proposée. À cette typologie s’ajoute une cartographie des modes de navigation sur le réseau. Le deuxième chapitre, lui, apporte un certain nombre de réponses aux questions posées précédemment. En interrogeant les termes d’écriture et d’écrivain, les auteurs posent la question de la place du texte, du statut d’auteur et du dispositif informatique dans les hyperdocuments. En effet, quelles sont les conséquences de l’écriture numérique sur l’œuvre réalisée ? L’œuvre numérique peut-elle seulement se terminer puisque l’algorithme la renouvelle sans cesse ? Mais au-delà de cette question, c’est tout le problème de la pérennité de ces expérimentations scripturales qui est posé à travers la mise en perspective de questionnements littéraires et des innovations hypertextuelles. Il n’y a pas d’œuvre achevée puisque la ré-écriture est inscrite dans l’acte même d’écriture. Ces questions, Borges et Blanchot les posaient déjà en leur temps lorsqu’ils expliquaient les raisons pour lesquelles l’auteur n’était que le rédacteur d’un texte déjà écrit, et qu’ils comparaient l’acte d’écriture à un acte de relecture. Le dernier chapitre répond au précédent en offrant au lecteur certaines réponses très concrètes à partir d’études détaillées sur des réalisations hypermédias récentes. Des questions conceptuelles sur l’épistémologie des hyperdocuments n’auraient eu aucun intérêt si les auteurs n’avaient pas pris la peine de montrer, à partir d’œuvres hypertextuelles, comment ces dispositifs sont construits et agencés. Plus qu’un inventaire, il s’agit là d’une cartographie détaillée et expliquée des différents domaines de création des hyperdocuments avec les modes d’écriture et de lecture qui les accompagnent. L’annexe proposera, elle, des références précises à des œuvres que le lecteur ne manquera pas de consulter s’il veut connaître dans le détail la manière dont l’écriture numérique se concrétise. », trouvé sur http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2007-06-0117-004, le 27 février 2017.
livrenum/un_laboratoire_de_litteratures_-_litterature_numerique_et_internet.txt · Dernière modification : 2018/02/15 13:57 de 127.0.0.1

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