Alors que sa mère qui souffre de l'alzheimer est mourante, le narrateur « nous raconte les tours et détours de la mémoire, autant la sienne qui lui arrive dans le désordre que celle de sa mère dont les bribes lui parviennent confusément. On rameute certains fantômes, on déterre les mythes de la tribu, on va jusqu’à réinventer les souvenirs pour rapiécer l’histoire de la lignée. Que sont les souvenirs sinon des vérités arrangées ? » (Extrait d'un [[http://id.erudit.org/iderudit/81970ac|compte rendu]] paru dans //Lettres québécoises) Le récit, non chronologique, suit le fil des pensées et des souvenirs du narrateur. Fragmenté, ponctué de sauts dans le temps, de trous, il imite le mouvement de la mémoire du personnage. | Alors que sa mère qui souffre d'alzheimer est mourante, le narrateur « nous raconte les tours et détours de la mémoire, autant la sienne qui lui arrive dans le désordre que celle de sa mère dont les bribes lui parviennent confusément. On rameute certains fantômes, on déterre les mythes de la tribu, on va jusqu’à réinventer les souvenirs pour rapiécer l’histoire de la lignée. Que sont les souvenirs sinon des vérités arrangées ? » (//Lettres québécoises//, n° 159 (2015), http://id.erudit.org/iderudit/81970ac) Le récit, non chronologique, suit le fil des pensées et des souvenirs du narrateur; fragmenté, ponctué de sauts dans le temps, de trous, le récit semble imiter le mouvement de la mémoire. |