« Les théories de la littérature sont d’abord des façons de dire le littéraire. Le choix de la théorisation est sans doute effort pour rapporter les usuelles données critiques à des cadres méthodologiques explicites. Il traduit encore l’évidence que le littéraire devient, dans le champ des sciences humaines, l’occasion d’une double démarche : d’une part, marquer la possibilité de noter une spécificité et une rationalité du rhétorico-poétique ; d’autre part, souligner que le rhétorico-poétique est aussi le moyen d’un retour interrogateur sur les discours communs. Les théories littéraires contemporaines reprennent ainsi, de façon explicite ou de façon implicite, la question emblématique de Sartre : Qu’est-ce que la littérature ? Elles traitent du modèle communicationnel et se partagent entre le constat d’un pouvoir et celui d’un impouvoir du littéraire. Il convient de poursuivre au-delà de cette dualité et de la référence à ce modèle pour dire la singularité du littéraire – celui-ci est donnée [sic] aporétique et rhétoricité. On reprend ainsi quelques concepts-clefs – écriture, texte – et quelques objets d’analyse – métaphore, écrit – privilégiés par les théories contemporaines et on replace les principales propositions du formalisme, du déconstructionnisme et de l’herméneutique littéraire dans l’examen des raisons du littéraire. » [quatrième de couverture]