Dino Egger
Quatrième de couverture
Dino Egger, ce nom n'évoque rien pour personne et c'est bien regrettable. C'est aussi parfaitement compréhensible, puisque Dino Egger n'a jamais existé. Il aurait pourtant accompli de grandes choses, s'il faut en croire Albert Moindre dont le nom ne vous dira rien non plus. Pas étonnant, Albert Moindre est un homme modeste, sans éclat. Tandis que Dino Egger devait marquer le monde de son empreinte, ouvrir des perspectives nouvelles, inventer l'harmonie. Pourquoi n’a-t-il pas vu le jour, en dépit de ces excellentes dispositions ? Quelle eût été son oeuvre ? Ne peut-on espérer encore et malgré tout le miracle de son apparition ? Albert Moindre se fait fort de répondre à toutes ces questions.
Justification
Ce roman est celui de ce qui aurait pu être, d'où sa présence dans la catégorie Événement. Les événements relatés ici ne sont qu'exercices d'imagination, fiction assumée, possibles. Le personnage principal y « a le loisir de vivre toutes les possibilités offertes par la fiction » (Judy Quinn, Nuit blanche, n° 125 (2012), p. 18. URL : http://id.erudit.org/iderudit/65719ac) et, s'il avait existé, aurait eu un impact énorme sur le monde actuel.
« Comme
cet Albert Moindre, homme de peu d’envergure, qui se révèle soudain à lui-même au contact de l’« absence » d’un certain Dino Egger : « Force est de constater que le monde ne ressemble pas à ce qu’il eût été inévitablement si Egger avait vécu. Il faut se rendre à l’évidence : ce monde est tel parce que Dino Egger n’a jamais existé ». Réflexion sur le hasard et la nécessité dans l’évolution de la petite comme de la grande histoire, Dino Egger trace en creux le portrait de celui qui ne sera jamais » (Id.)