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Notice bibliographique : LAMONTAGNE, Patricia, Somnolences, Montréal, Triptyque, 2001, 125 pages.
Résumé de l’œuvre :
Quart de couverture (plus explicite que ne l'est le roman lui-même): « Alice travaille dans un camp de jour pour jeunes autistes. L'atmosphère y est souvent tendue, mais les liens qui se nouent tissent un univers hors du commun. Alice divague entre le rêve et l'action sans jamais accéder à l'un ni à l'autre. Qu'est-ce qui la maintient ainsi dans cet état de somnolence chronique ? Qu'est-ce qui la fige pour ainsi dire entre sa réalité immédiate et le désir de s'y soustraire ?
À la suite d'un évènement inattendu, Alice partira pour le « nord du nord », où elle confrontera ses délires insomniaques à la beauté du paysage. Héroïne du pays « vermeil », Alice évoluera alors sur un territoire fabulé, inédit. »
Alice nous raconte ses longues journées au camp Clic Clac et l'état de torpeur - qui ressemble à un état dépressif - dans lequel elle est plongée dès le matin. Quand Clara, une des enfants autistes dont elle s'occupe, tombe de la glissade et se rompt le cou, l'imagination d'Alice ne cesse de la tourmenter, ce qui semble la sortir un peu de son état de somnolence.
Narration : ...
Explication :
Personnage(s) en rupture : ...
A) Nature de la rupture : ...
Explication :
B) Origine de la rupture : ...
Explication :
C) Manifestations : ...
Explication :
D) Objets : ...
Explication :
E) Manifestations spatiales : ...
Lieux représentés : Explication :
F) Citations pertinentes :
p. 15 : « Tous ceux qui ont une emprise sur leur entourage me fascinent. Comment font-ils pour manier quelque chose ou dealer avec quelqu'un ? Moi, je ne sais pas comment, j'arrive à peine à déposer le matin les racines d'un corps réfractaire à ce qui, en même temps que le soleil, s'annonce. […] Je suis le résultat insensé d'une équation où une pensée et un geste ne donnent plus aucune congruence. Un décalage entre les deux - auquel s'ajoute un absence totale de conviction - m'éloigne toujours davantage de mon point de dépa»
p. 24 : « Une émotion, ça me fait penser à un grand bol au fond duquel il y aurait plein de vers de terre qui grouillent et qui s'empilent les uns par-dessus les autres pour survivre. Ouach! c'est dégueulasse, et ça ne me donne rien de plus que de la fragilité. […]Je ressemble à un ancien cellophane qui n'adhère plus à la surface du monde. J'installe de constantes doses d'écart entre moi le reste. Et le reste, c'est ce qui reste sans moi.»