ranx:sam
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**Contenu** (Types de données imbriquées, | **Contenu** (Types de données imbriquées, | ||
- | Dès les premières pages, le narrateur justifie la plupart des listes exhaustives et des détails minutieux qui suivront : | + | Dès les premières pages, le narrateur justifie la plupart des listes exhaustives et des détails minutieux qui suivront : \\ |
- | « Si j’écrivais ceci dans le but d’être lu par autrui, [il faudrait f]aire de la littérature. Dieu merci, j’en suis dispensé. Je me contenterai de relater les événements dans l’ordre, en m’efforçant d’être le plus clair et le plus exhaustif possible. Et si, une fois dans le bain, je me surprenais à rechercher l’effet, à « ventiler l’information » pour créer le suspense, à accrocher des guirlandes à mes phrases, je m’engage à me donner une tape sur les doigts, à effacer et recommencer. Exposer les faits sèchement […] » (8-9) | + | « Si j’écrivais ceci dans le but d’être lu par autrui, [il faudrait f]aire de la littérature. Dieu merci, j’en suis dispensé. Je me contenterai de relater les événements dans l’ordre, en m’efforçant d’être le plus clair et le plus exhaustif possible. Et si, une fois dans le bain, je me surprenais à rechercher l’effet, à « ventiler l’information » pour créer le suspense, à accrocher des guirlandes à mes phrases, je m’engage à me donner une tape sur les doigts, à effacer et recommencer. Exposer les faits sèchement […] » (8-9)\\ |
- | D’ailleurs, | + | D’ailleurs, |
« un paquet de feuilles format standard, imprimées recto en Garamond douze points et paginées de 1 à 142. Les premières lignes du manuscrit m’informèrent qu’il s’agissait de la transcription du contenu d’un cahier "Quo Vadis ligné Duo Habana Smooth" | « un paquet de feuilles format standard, imprimées recto en Garamond douze points et paginées de 1 à 142. Les premières lignes du manuscrit m’informèrent qu’il s’agissait de la transcription du contenu d’un cahier "Quo Vadis ligné Duo Habana Smooth" | ||
- | Il semble épouser une manie qu’avait également Sam qui note profusion de broutilles et d’information plus ou moins encyclopédique. Dans les entrées recopiées dans leur intégralité par le narrateur, en pages 32 à 35 du roman, elle dresse, dans le cadre de ses préparatifs pour son voyage à Yamachiche, un portrait de la ville marqué par les statistiques, | + | Il semble épouser une manie qu’avait également Sam qui note profusion de broutilles et d’information plus ou moins encyclopédique. Dans les entrées recopiées dans leur intégralité par le narrateur, en pages 32 à 35 du roman, elle dresse, dans le cadre de ses préparatifs pour son voyage à Yamachiche, un portrait de la ville marqué par les statistiques, |
Sam fait également des résumés détaillés de ses lectures (par exemple : 46-47 – l’histoire de Catherine-Aurélie Caouette du Précieux-Sang ; 91-96 – résumé et commentaires sur Héros de Saint-Eustache, | Sam fait également des résumés détaillés de ses lectures (par exemple : 46-47 – l’histoire de Catherine-Aurélie Caouette du Précieux-Sang ; 91-96 – résumé et commentaires sur Héros de Saint-Eustache, | ||
- | Comme je le disais plus haut, l’encyclopédisme à proprement parler relève surtout de ses passions personnelles et donc, principalement de la toponymie et des fleurs emblématiques des villes, qu’elle prend la peine d’insérer entre parenthèses après presque toutes les mentions d’une rue, d’une ville, d’un village : 67 – « Saint-Léon-le-Grand (956 habitants ; emblème floral : géranium rouge) » ; 54-55 – toponymie « Huet » avec un certain Théodule Huet qu’elle considère ne pas mériter sa rue ; 54 raison du nom de la rue Saint-François-de-Pique-Dur et authentique message de la Commission de la Toponymie lorsqu’aucun résultat ne s’affiche ; 117-118 – « on a bifurqué vers Vanier (général Georges-Philias Vanier, gouverneur général du Canada de 1959 à 1967), où on a emprunté le boulevard Wilfrid-Hamel (maire de Québec de 1953 à 1965) […] deux généraux côte à côte, rue Général-Vanier et rue Général McNaughton (commandant de la première division d’infanterie canadienne, puis ministre de la défense pendant la Seconde Guerre mondiale), suivis de deux vainqueurs de 1945, rue Roosevelt et rue Churchill. Rien pour Staline-le-pas-fin, | + | Comme je le disais plus haut, l’encyclopédisme à proprement parler relève surtout de ses passions personnelles et donc, principalement de la toponymie et des fleurs emblématiques des villes, qu’elle prend la peine d’insérer entre parenthèses après presque toutes les mentions d’une rue, d’une ville, d’un village : 67 – « Saint-Léon-le-Grand (956 habitants ; emblème floral : géranium rouge) » ; 54-55 – toponymie « Huet » avec un certain Théodule Huet qu’elle considère ne pas mériter sa rue ; 54 raison du nom de la rue Saint-François-de-Pique-Dur et authentique message de la Commission de la Toponymie lorsqu’aucun résultat ne s’affiche ; 117-118 – « on a bifurqué vers Vanier (général Georges-Philias Vanier, gouverneur général du Canada de 1959 à 1967), où on a emprunté le boulevard Wilfrid-Hamel (maire de Québec de 1953 à 1965) […] deux généraux côte à côte, rue Général-Vanier et rue Général McNaughton (commandant de la première division d’infanterie canadienne, puis ministre de la défense pendant la Seconde Guerre mondiale), suivis de deux vainqueurs de 1945, rue Roosevelt et rue Churchill. Rien pour Staline-le-pas-fin, |
**Forme (narration, comment elles sont intégrées): | **Forme (narration, comment elles sont intégrées): |
ranx/sam.1421265034.txt.gz · Dernière modification : 2018/02/15 13:56 (modification externe)