ranx:quelques_phrases_sur_le_personnage_contemporain

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Cette section a été créée dans le seul but de faciliter la rédaction de l'appel de communication pour la journée d'étude sur le personnage contemporain.

Phrases notées :

Dans BLANCKEMAN, Bruno, Aline MURA-BRUNEL et Marc DAMBRE (dir.), Le roman français au tournant du XXIe siècle, Paris, Presses Sorbonne nouvelle, 2004 : (Raphaëlle Guillois)

[…] À la perte d’identité du personnage correspond ainsi la perte de configuration du récit et en particulier une crise de la clôture du récit. »

« […] [C]ette désarticulation du récit est contemporaine de la présentation des personnages mouvants et instables […] ».

« Ce n’est pas le héros qui est fou : c’est le monde alentour qui perd sa cohérence, sans que rien ne vienne expliquer de quelle manière. » (p.349-350)

« Les personnages semblent davantage engagés dans une forme de dérive que dans un véritable voyage initiatique.

Dans Olivier Bessard-Banquy, Le roman ludique : (Raphaëlle Guillois)

«L’individu contemporain se trouve livré à lui-même, sommé de trouver par ses propres moyens un sens à la vie […].

…Les événements de sa propre vie lui échappent en effet, et c’est un regard mêlé d’incompréhension et d’étonnement qu’il pose le plus souvent sur sa propre histoire. » (p. 195-196).

Dans Bruno Blanckeman, Les récits indécidables. Echenoz, Guibert, Quignard : (Raphaëlle Guillois)

Légèrement déphasés, à la traîne de leur propre vie, les personnages peinent à imposer leurs marques. … des identités tièdes. […] (p. 81)

Dans HORVATH, Christina, Le roman urbain contemporain en France : (Raphaëlle Guillois)

« Au contraire, les récits contemporains abondent également en personnages qui, par leurs défauts ou simplement par leur caractère ordinaire, favorisent peu l’identification du lecteur. Certains d’entre eux sont des êtres trop insignifiants […]. Ces personnages sont des anti-héros que, dans le langage populaire, il est convenu d’appeler des losers dans la mesure où leurs tentatives d’intégration à la société sont vouées d’emblée à l’échec, … » (p. 155)

Dans JIA, Zhao, L'ironie dans le roman français depuis 1980 (Mylène Truchon)

des failles de l'individualité chez le sujet contemporain : manque de volonté, obscurité dans les idées, etc. […] Chez les héros fébriles, l'action et l'intériorité sont séparées. Les héros sont simples exécuteurs de leur action. Pour les héros inertes, du fait que leur seul critère est leur intériorité, ils se désengagent du monde extérieur.

“Echenoz , Chevillard, Toussaint et Gailly proposent tous l'ironie comme le seul mode d'existence adéquat pour vivre avec les contraintes de la société contemporaine.” (273)

Dans MOLINO, Jean et Raphaël LAFHAIL-MOLINO, Homo Fabulator (Mylène Truchon)

p. 169 : « Par ailleurs, la nature du héros a changé : il ne s’agit plus personnage actif et conquérant des romans de Stendhal ou et de Balzac, mais d’un être de plus en plus passif qui ne fait que développer ses impressions et sa réflexion. »

p. 170 : identité incomplète du personnage contemporain; exemples de Meursault de Camus, qui n'a pas de prénom, ou de K. de Kafka, qui n'est désigné que par une initiale.

Dans PROGUIDIS, Lakis, De l'autre côté du brouillard (Mylène Truchon)

Dans On ferme, justement, l'objet du désir se dérobe sans fin. Tous les ponts (entre les différents personnages et l'objet de leur désir respectif) sont coupés. Ne reste qu'une pulsion en soi, sans objet, un désir du désir qui s'autoconsume. Ne pourrait-on pas interpréter la rupture (actionnelle, surtout?) de nombreux personnages déconnectés sous cet angle, mais en imaginant le résultat inverse ? Plutôt qu'un désir sans objet, un objet sans désir ? Simple hypothèse.

Tout cela fait dire à Proguidis que qu'il n'y a plus, dans les romans, de lutte sociale telle qu'on pouvait en retrouver auparavant. Dorénavant, il n'y a que des actes. “Des actes sans acteur… Que des cadres !” (78)

Dans TOURET, Michèle (dir.), Histoire de la littérature française du XXe siècle, tome II - après 1940 (Mylène Truchon)

Je pense qu'il y a une erreur. J'ai écrit à Sébastien.

Dans VIART, Dominique et Bruno VERCIER, La littérature française au présent. Héritage, modernité, mutations (Mylène Truchon)

Je pense qu'il y a une erreur. J'ai écrit à Sébastien.

Dans VIART, Dominique, Le roman français au XXe siècle

Plus loin, Viart rappelle la formule de Céline placée en tête de La nausée de Sartre: “C'est un garçon sans importance collective, c'est tout juste un individu.”

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