ranx:promenade
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**Régis Jauffret, Promenade.** | **Régis Jauffret, Promenade.** | ||
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//« Elle sentait qu’elle perdait peu à peu sa place dans la société, même à l’intérieur de son esprit elle vivait à l’écart comme une vagabonde à qui aucune porte ne s’ouvre plus depuis longtemps. […] son isolement était absolu. » (p. 12).// | //« Elle sentait qu’elle perdait peu à peu sa place dans la société, même à l’intérieur de son esprit elle vivait à l’écart comme une vagabonde à qui aucune porte ne s’ouvre plus depuis longtemps. […] son isolement était absolu. » (p. 12).// | ||
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**DÉSHUMANISATION** | **DÉSHUMANISATION** | ||
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Le récit est raconté par un narrateur omniscient qui désigne la protagoniste par le pronom « Elle ». On ne saura jamais son prénom. Ainsi, même si on a accès à ses pensées, on la sent distante et vide; le « elle » contribue à la déshumaniser à nos yeux. Cette continuelle désignation est froide et impersonnelle. | Le récit est raconté par un narrateur omniscient qui désigne la protagoniste par le pronom « Elle ». On ne saura jamais son prénom. Ainsi, même si on a accès à ses pensées, on la sent distante et vide; le « elle » contribue à la déshumaniser à nos yeux. Cette continuelle désignation est froide et impersonnelle. | ||
- | Elle fait et s’inflige des choses épouvantables et incompréhensibles pour le lecteur. Elle ressent un profond mal-être. Elle est complètement étrangère à elle-même : | ||
- | //« On lui apportait de la nourriture, elle la mettait dans sa bouche et la mâchait avec autant d’indifférence que si ses dents avaient appartenu à la femme qui tenait la caisse ou au chien… » (46). | + | Elle fait et s’inflige des choses épouvantables, |
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+ | //« On lui apportait de la nourriture, elle la mettait dans sa bouche et la mâchait avec autant d’indifférence que si ses dents avaient appartenu à la femme qui tenait la caisse ou au chien… » (46).// | ||
- | « Elle se sentait détachée de sa vie. La ville l’indifférait aussi. Elle était éloignée de tout. Naufragée sans être jamais partie » (49).// | + | //« Elle se sentait détachée de sa vie. La ville l’indifférait aussi. Elle était éloignée de tout. Naufragée sans être jamais partie » (49).// |
**OUBLI DE SOI et ENNUI** | **OUBLI DE SOI et ENNUI** |
ranx/promenade.1396716920.txt.gz · Dernière modification : 2018/02/15 13:56 (modification externe)