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ranx:promenade

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ranx:promenade [2014/04/05 12:55] – créée raphaelleranx:promenade [2018/02/15 13:57] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1
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 **Régis Jauffret, Promenade.** **Régis Jauffret, Promenade.**
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 //« Elle sentait qu’elle perdait peu à peu sa place dans la société, même à l’intérieur de son esprit elle vivait à l’écart comme une vagabonde à qui aucune porte ne s’ouvre plus depuis longtemps. […] son isolement était absolu. » (p. 12).// //« Elle sentait qu’elle perdait peu à peu sa place dans la société, même à l’intérieur de son esprit elle vivait à l’écart comme une vagabonde à qui aucune porte ne s’ouvre plus depuis longtemps. […] son isolement était absolu. » (p. 12).//
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 **DÉSHUMANISATION** **DÉSHUMANISATION**
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 Le récit est raconté par un narrateur omniscient qui désigne la protagoniste par le pronom « Elle ». On ne saura jamais son prénom. Ainsi, même si on a accès à ses pensées, on la sent distante et vide; le « elle » contribue à la déshumaniser à nos yeux. Cette continuelle désignation est froide et impersonnelle. Le récit est raconté par un narrateur omniscient qui désigne la protagoniste par le pronom « Elle ». On ne saura jamais son prénom. Ainsi, même si on a accès à ses pensées, on la sent distante et vide; le « elle » contribue à la déshumaniser à nos yeux. Cette continuelle désignation est froide et impersonnelle.
-Elle fait et s’inflige des choses épouvantables et incompréhensibles pour le lecteur. Elle ressent un profond mal-être. Elle est complètement étrangère à elle-même :  
  
-//« On lui apportait de la nourriture, elle la mettait dans sa bouche et la mâchait avec autant d’indifférence que si ses dents avaient appartenu à la femme qui tenait la caisse ou au chien… » (46). +Elle fait et s’inflige des choses épouvantables, odieuses et incompréhensibles pour le lecteur. Elle ressent un profond mal-être. Elle est complètement étrangère à elle-même :  
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 +//« On lui apportait de la nourriture, elle la mettait dans sa bouche et la mâchait avec autant d’indifférence que si ses dents avaient appartenu à la femme qui tenait la caisse ou au chien… » (46).// 
  
-« Elle se sentait détachée de sa vie. La ville l’indifférait aussi. Elle était éloignée de tout. Naufragée sans être jamais partie » (49).//+//« Elle se sentait détachée de sa vie. La ville l’indifférait aussi. Elle était éloignée de tout. Naufragée sans être jamais partie » (49).//
  
 **OUBLI DE SOI et ENNUI** **OUBLI DE SOI et ENNUI**
ranx/promenade.1396716920.txt.gz · Dernière modification : 2018/02/15 13:56 (modification externe)

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