Un écrivain (Simon) s’est mis en tête qu’il allait vivre de son art. Vivant dans le tout ou rien, il remplit son sac-à-dos de son premier livre et part sans argent à Hull, dort sur un banc à la gare et revient bredouille à Montréal. La vieille femme qui le ramène en stop le présente à sa petite fille avec qui il part dans le Sud et a une aventure de sept jours, le temps du voyage.Il boit une bière et trois Jack Daniels dans un bar et fait la connaissance d’une femme avec qui il manque coucher et d’une souris appelée Tétine qui aide le propriétaire à faire le ménage. Un gros homme, Martin, le ramène de Gaspésie — où le narrateur était pour rencontrer un homme de qui il veut écrire la biographie. e personnage principal va au mariage d’Annie, la sœur de Dominic, son ami d’enfance, et assiste à une chicane familiale entre Dominic et son père, dans la voiture, en s’y rendant. Les deux hommes se réconcilient à l’hôtel. Simon se loue une chambre miteuse, car l’argent lui manque. Une amie avec qui il couche lui prête son appartement pendant qu’elle est partie, et en échange, il doit nourrir les chats et arroser sa plante à la menthe. Convaincu qu’il écrira pendant ces semaines, il n’en est pourtant rien. Incapable de travailler, il passe son temps à se saouler. Il teste de la morphine pendant quelques semaines, passe quelques temps en observation où il rencontre d’autres cobayes, pour finalement toucher 5000$ à la fin de l’expérience. Entre temps, il vend des sandwichs dans les bars. Il dépense 1000$ au casino pour comprendre Marco, un joueur compulsif qu’il avait rencontré pendant l’expérience de la morphine. Cet ami se suicide quelques semaines plus tard et Simon va à l’enterrement avec une des sarraus (sarraus= personnel de l’hôpital) qui avait une relation avec Marco. Ils ont une relation sexuelle ensuite. Puis, Simon revient de Gaspésie en bus, le trajet est longuement décrit. Il rencontre un adolescent volubile et une belle française à qui il pense en se branlant dans les toilettes d’un dépanneur. Il rêve à un écureuil dont les organes sortent de son corps. Il revient de Gaspésie en pouce, où il était pour terminer le livre sur Marcel. Il prend du speed dans un bar ouvert après trois heures, tente d’y séduire des femmes, ce qui échoue. Il retourne à l’auberge jeunesse où il loge pour y écrire. Il se rappelle une altercation avec un vendeur de drogue au Cacophonia, lorsqu’il vendait des sandwichs. Il fait un spectacle d’humour au Cacophonia. Le narrateur termine son deuxième roman, finalement. Dans un parc, il fait une course avec un écureuil. Il recouche avec Marie, son ex, la fin de semaine, mais ne veut pas se remettre en couple avec elle. Il repense à la difficulté que cela fut de publier son premier roman. Il atterrit dans un refuge de sans-abri, convaincu que c’est un endroit pour les écrivains. Cette suite d'évènements sans lien qui puisse les unir fait de ce personnage une poule pas de tête dans la plus pure signification de l'expression. Il est impossible d'expliquer ses motivations ou ses intentions, par exemple, son désoeuvrement l'emporte sur son désir de vendre son art, et il se laisse porter par le flot des évènements et des circonstances. | Un écrivain (Simon) s’est mis en tête qu’il allait vivre de son art. Vivant dans le tout ou rien, il remplit son sac-à-dos de son premier livre et part sans argent à Hull, dort sur un banc à la gare et revient bredouille à Montréal. La vieille femme qui le ramène en stop le présente à sa petite fille avec qui il part dans le Sud et a une aventure de sept jours, le temps du voyage.Il boit une bière et trois Jack Daniels dans un bar et fait la connaissance d’une femme avec qui il manque coucher et d’une souris appelée Tétine qui aide le propriétaire à faire le ménage. Un gros homme, Martin, le ramène de Gaspésie — où le narrateur était pour rencontrer un homme de qui il veut écrire la biographie. e personnage principal va au mariage d’Annie, la sœur de Dominic, son ami d’enfance, et assiste à une chicane familiale entre Dominic et son père, dans la voiture, en s’y rendant. Les deux hommes se réconcilient à l’hôtel. Simon se loue une chambre miteuse, car l’argent lui manque. Une amie avec qui il couche lui prête son appartement pendant qu’elle est partie, et en échange, il doit nourrir les chats et arroser sa plante à la menthe. Convaincu qu’il écrira pendant ces semaines, il n’en est pourtant rien. Incapable de travailler, il passe son temps à se saouler. Il teste de la morphine pendant quelques semaines, passe quelques temps en observation où il rencontre d’autres cobayes, pour finalement toucher 5000$ à la fin de l’expérience. Entre temps, il vend des sandwichs dans les bars. Il dépense 1000$ au casino pour comprendre Marco, un joueur compulsif qu’il avait rencontré pendant l’expérience de la morphine. Cet ami se suicide quelques semaines plus tard et Simon va à l’enterrement avec une des sarraus (sarraus= personnel de l’hôpital) qui avait une relation avec Marco. Ils ont une relation sexuelle ensuite. Puis, Simon revient de Gaspésie en bus, le trajet est longuement décrit. Il rencontre un adolescent volubile et une belle française à qui il pense en se branlant dans les toilettes d’un dépanneur. Il rêve à un écureuil dont les organes sortent de son corps. Il revient de Gaspésie en pouce, où il était pour terminer le livre sur Marcel. Il prend du speed dans un bar ouvert après trois heures, tente d’y séduire des femmes, ce qui échoue. Il retourne à l’auberge jeunesse où il loge pour y écrire. Il se rappelle une altercation avec un vendeur de drogue au Cacophonia, lorsqu’il vendait des sandwichs. Il fait un spectacle d’humour au Cacophonia. Le narrateur termine son deuxième roman, finalement. Dans un parc, il fait une course avec un écureuil. Il recouche avec Marie, son ex, la fin de semaine, mais ne veut pas se remettre en couple avec elle. Il repense à la difficulté que cela fut de publier son premier roman. Il atterrit dans un refuge de sans-abri, convaincu que c’est un endroit pour les écrivains. Cette suite d'évènements sans lien qui puisse les unir fait de ce personnage une poule pas de tête dans la plus pure signification de l'expression. Il est impossible d'expliquer ses motivations ou ses intentions, par exemple, son désoeuvrement l'emporte sur son désir de vendre son art, et il se laisse porter par le flot des évènements et des circonstances. |
| Partant de Paris en voiture, Jean choisit de se rendre à Marseille, attiré davantage le nom de la ville que par la ville elle-même, qu'il ne connaît d'ailleurs pas. Le prétexte de voyage, en fait, c'est le chemin à parcourir entre le départ et l'arrivée. En effet, Jean n'a pas d'itinéraire déterminé ; il décide de son chemin au fur et à mesure que la route se déploie devant lui, au gré des endroits qu'il traverse et des gens qu'il rencontre. Rouler et se détacher du monde sont donc ses seules motivations. Sans repères et sans sens, toutefois, seulement mû par un besoin de déplacement, grande est la possibilité de se perdre ou de tourner à rond, ce qui arrive précisément à Jean lorsqu'il s'égare dans la forêt: « j'ai pensé fugitivement que je n'avais pas envie de retourner à la voiture, en fait, et que j'allais rester ici et me laisser pousser la barbe. Ça m'a passé. Je n'avais rien à faire ici plus qu'ailleurs. » (p.41) Ainsi, on remarque qu'il n'est motivé que par ses impulsions spontanées. |
| Le roman porte sur un jeune homme autistique qui souhaite réparer le monde. Dans sa vie de tous les jours, il a beaucoup de difficulté avec les contacts sociaux, mais la nuit, derrière son écran d’ordinateur, il se forme un réseau de contacts puissants afin de mener ses recherches et de faire ses expériences. Il veut combattre la famine, faire la paix dans le monde et même, enrayer la mort en allongeant l’espérance de vie, mais un seul grand but les englobe tous : remplacer Dieu. Ce projet est perçu comme étant impossible et extravagant, à la fois par le lecteur et les autres personnages du roman. La mission quasiment christique du personnage se montre colossale et ses projets se court-circuitent les uns les autres : par exemple, comment peut-on à la fois réduire le nombre de naissances pour contrer la famine, tout en combattant la mort de l’homme en allongeant son espérance de vie? Chaque fois qu’un projet semble bien entamé, le personnage le délaisse pour s’occuper d’autre chose. |