Quatrième de couverture: La littérature peut-elle naître de ce qui semble lui être totalement étranger: l’immédiateté, le manque de recul, la familiarité, l’abrégé ? Sylvie Gracia en apporte la preuve en constituant un véritable journal en photo-textes sur Facebook, se lançant ainsi dans un projet littéraire unique qui bouleverse la pratique traditionnelle de l’écriture autant que sa réception.
Justification: « Et sans doute, dans ce Livre des visages qui se nourrit autant du quotidien présent que de la mémoire, je cherche le lien, la permanence. Je cherche ce «je » qui est le mien, ce « je » qui, dans l’écriture comme dans la vie, est si difficile à poser.» (p.107) Je me cite: Elle cherche, en quelque sorte, une version fixe et définie d’elle-même. Il semble que publier ses textes renforce l’impression de « permanence » recherchée, mais aussi, l’aide à se définir comme sujet écrit. Elle devient ainsi un personnage que ses lecteurs journaliers ont la possibilité d’imaginer.
Son Facebook: https://www.facebook.com/sylvie.gracia