Outils pour utilisateurs

Outils du site


ranx:le_jeu_de_l_epave

Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

Prochaine révision
Révision précédente
ranx:le_jeu_de_l_epave [2016/08/31 16:12] – créée atheriaultranx:le_jeu_de_l_epave [2018/02/15 13:57] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1
Ligne 6: Ligne 6:
 Elle est comme ça, Sanguita : toute en nuances, et délicate comme un tronc d'arbre. » Elle est comme ça, Sanguita : toute en nuances, et délicate comme un tronc d'arbre. »
  
-Ce roman est un rendez-vous avec l'impasse. Un écrivain en quarantaine, dévoré par le syndrome de la fuite, écorché par les faux brillants de la vie, se lance dans un voyage au bout de sa nuit, une folle virée au Mexique pour tenter d'écrire un roman sur Port-Au-Prince, avec en poche quelques milliers de dollars et trois chemises. Il s'accroche à une écriture vérité, fébrile jusqu'è la névrose, è la fois incapable de le sauver du pire et en même temps capable de le faire descendre au plus profond de lui-même. Laissant passer une impitoyable poésie de noir racontée pourtant avec une salutaire dose d'humour, le romanesque atteint des accents si aigus de sensibilité et de lucidité qu'il bouleverse les conventions de la fiction : tout le monde sait que la réalité est bien pire que la fiction.+Ce roman est un rendez-vous avec l'impasse. Un écrivain en quarantaine, dévoré par le syndrome de la fuite, écorché par les faux brillants de la vie, se lance dans un voyage au bout de sa nuit, une folle virée au Mexique pour tenter d'écrire un roman sur Port-Au-Prince, avec en poche quelques milliers de dollars et trois chemises. Il s'accroche à une écriture vérité, fébrile jusqu'è la névrose, à la fois incapable de le sauver du pire et en même temps capable de le faire descendre au plus profond de lui-même. Laissant passer une impitoyable poésie de noir racontée pourtant avec une salutaire dose d'humour, le romanesque atteint des accents si aigus de sensibilité et de lucidité qu'il bouleverse les conventions de la fiction : tout le monde sait que la réalité est bien pire que la fiction.
  
 **Justification** **Justification**
  
- +Le narrateur, qui porte le nom de l'auteur, est un écrivain qui tente désespérément d'écrire un roman et dont le résultat serait le livre que nous tenons entre nos mains (mise en abyme ou autofiction?). Or, peu d'actions viennent ponctuer le roman qui serait plutôt « une réflexion sur le rien », « une mise en scène du rien ». (//Lettres québécoises//, n° 119 (2005), http://id.erudit.org/iderudit/37128ac) Une des //activités// favorites du narrateur consiste d'ailleurs à //faire l'épave// au bord de la mer, à l'endroit où viennent se briser les vagues, pouvant ainsi sentir la vie, le chaos de l'eau et de la terre qui se rencontrent sans même avoir à bouger le petit doigt. Qui plus est, le motif de la vague rappelle la vision de l'écriture du narrateur qui serait « un mouvement de va-et-vient répété, de plus en plus rapide, [où] le récit va dégouliner peu à peu sur la feuille blanche ». La fin du roman accentue encore cette idée de vide, du //rien//, alors que le narrateur affirme, après avoir rendu le manuscrit du texte que nous lisons : « Maintenant que l'impossible a été fait, je pourrai peut-être commencer à écrire quelque chose » (p. 134), comme si le texte qui vient d'être composé ne représentait //rien//.
- +
ranx/le_jeu_de_l_epave.1472674332.txt.gz · Dernière modification : 2018/02/15 13:56 (modification externe)

Donate Powered by PHP Valid HTML5 Valid CSS Driven by DokuWiki