ranx:le_jeu_continue_apres_ta_mort
Différences
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ranx:le_jeu_continue_apres_ta_mort [2013/06/30 15:00] – sebastien | ranx:le_jeu_continue_apres_ta_mort [2018/02/15 13:57] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1 | ||
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« Mais ici bas, qui suis-je ? Où est passé mon caractère flamboyant qui avait pris de court tant de mes adversaires ? » (« Thout’ ») | « Mais ici bas, qui suis-je ? Où est passé mon caractère flamboyant qui avait pris de court tant de mes adversaires ? » (« Thout’ ») | ||
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+ | Pour des informations complémentaires qui s’inséreraient bien dans une introduction (mettons pour lier le personnage déconnecté au fléau de la cyberdépendance, | ||
** b) interprétative : | ** b) interprétative : | ||
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==== V – SPÉCIFICITÉS POÉTIQUES ==== | ==== V – SPÉCIFICITÉS POÉTIQUES ==== | ||
- | Voix narrative qui hésite parfois entre la première et la deuxième personne du singulier, signe que dans la vraie, l' | + | Voix narrative qui hésite parfois entre la première et la deuxième personne du singulier, signe que dans la vraie, l' |
Même de retour dans la vraie vie, par réflexe, il commence à parler de lui à la 2e personne du singulier : « Et arrête cette connerie de te parler à toi même en disant tu. OK. J’essaie. […] Nu dans le loft anonyme où je me terre, ne sachant plus vraiment si Thout’ Nielsporte est ou n’est pas Thout’ Nielsporte, j’entrouvre la baie de la terrasse et regarde la nuit. Sur le qui-vive, Nielsporte ou un autre aspire profondément l’air marin. Je reprends. J’aspire profondément l’air marin. Ces mots « air marin » s’imposent naturellement même s’ils sont absurdes. Je me rappelle soudain que ma planque est à des kilomètres de la mer. J’hume à nouveau l’air iodé. C’est bien « iodé » qu’on disait ? » (« Je ») | Même de retour dans la vraie vie, par réflexe, il commence à parler de lui à la 2e personne du singulier : « Et arrête cette connerie de te parler à toi même en disant tu. OK. J’essaie. […] Nu dans le loft anonyme où je me terre, ne sachant plus vraiment si Thout’ Nielsporte est ou n’est pas Thout’ Nielsporte, j’entrouvre la baie de la terrasse et regarde la nuit. Sur le qui-vive, Nielsporte ou un autre aspire profondément l’air marin. Je reprends. J’aspire profondément l’air marin. Ces mots « air marin » s’imposent naturellement même s’ils sont absurdes. Je me rappelle soudain que ma planque est à des kilomètres de la mer. J’hume à nouveau l’air iodé. C’est bien « iodé » qu’on disait ? » (« Je ») | ||
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Panique. Qui suis-je si je suis pas Thout’ Nielsporte ? Un pantin parmi des millions d’exemplaires du même pantin ? Et tout ce que je vous ai raconté est un tissu de mensonges auxquels je suis le seul à croire ? » | Panique. Qui suis-je si je suis pas Thout’ Nielsporte ? Un pantin parmi des millions d’exemplaires du même pantin ? Et tout ce que je vous ai raconté est un tissu de mensonges auxquels je suis le seul à croire ? » | ||
+ | Temporalité: | ||
+ | Elle est plus ou moins bouleversée. La présence de mondes superposés, |
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