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FICHE DE LECTURE

I- MÉTADONNÉES ET PARATEXTE

Auteur : Trudel, Sylvain

Titre : Du mercure sous la langue

Éditeur : Les allusifs

Collection : -

Année : 2001

Éditions ultérieures : Chez 10/18 (Domaine étranger) en 2005

Désignation générique :

Quatrième de couverture :

« Du mercure sous la langue raconte les dernières semaines de Frédéric Langlois, un adolescent qui, arrivé prématurément au terme de sa vie, fait le bilan de sa courte existence. Maudissant la compassion et la complaisance, le narrateur fustige l'espoir, l'amour, le bonheur, l'âme, la religion, c'est-à-dire toutes les illusions dont les hommes ont besoin pour adoucir leur condition tragique. »

II- CONTENU GÉNÉRAL

Résumé de l’œuvre :

Thème(s) :

III – JUSTIFICATION DE LA SÉLECTION

Explication (intuitive mais argumentée) du choix :

Appréciation globale :

IV – TYPE DE RUPTURE

Validation du cas au point de vue de la rupture

a) actionnelle : Remise en question de l’intention (et éventuellement de la motivation); logiques cognitives/rationnelles ou sensibles; présence ou absence d’un nœud d’intrigue et d’une résolution; difficulté/incapacité à s’imaginer transformer le monde (à s’imaginer le monde transformable), etc.

b) interprétative : Difficulté/incapacité à donner sens au monde (à une partie du monde) de façon cohérente et/ou conforme à certaines normes interprétatives; énigmaticité et/ou illisibilité du monde; caducité ou excentricité interprétative; etc.

V – SPÉCIFICITÉS POÉTIQUES

Validation du cas au point de vue narratif/poétique (voix, fiabilité du narrateur, registres fictionnels, temporels, type de configuration narrative, etc.)

VI - EXTRAIT BONUS !

« C'est bien beau l'intelligence, mais il faut oublier qu'on sait tout, si on veut décoller ses paupières au saut du lit. Moi, quand je file un mauvais coton, j'ai quasiment le goût de m'excuser de savoir tout trop bien, de ne pas croire aux bonnes paroles rassurantes, de sentir grouiller la vermine sous les tapes dans le dos, mais c'est pas de ma faute : je suis un petit athée de naissance et l'eau sainte du baptême n'a pas déteint sur mon âme méchante, et puis j'ai toujours eu la nuque et les genoux raides. Je suis un jeune baveux, comme qui dirait, un crotté, un rebelle de centre d'achats, un grand sans-dessein qui n'aime rien. Au moins, je vis tout enroulé en escargot dans mon intérieur et je ne mords personne ; au fond, je suis pas si pire. Hors de moi, je vois qu'on vit dans la tristesse des choses, loin du temps où les romantiques aimaient mourir, parce que, aujourd'hui, on n'aime plus mourir. La preuve : on se tire une balle dans la bouche, on se pend dans la cave, on s'ouvre les veines, on avale du poison ou on se jette dans le fleuve ou devant un train. C'est pas mourir […] » (Extrait, p. 7-8 ; Les Allusifs, 2001) (tiré de auteurs.contemporain.info)

Du mercure sous la langue - Ancienne fiche

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