fq-equipe:wilhelmy_audrey_2011_oss
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**Type de roman (ou de récit)** : Nouvelle / roman / conte | **Type de roman (ou de récit)** : Nouvelle / roman / conte | ||
- | **Commentaire à propos du type de roman** : L’œuvre reprend à première vue les caractéristiques traditionnellement attribuées à la nouvelle : texte court (environ soixante pages), développement limité des personnages, | + | **Commentaire à propos du type de roman** : L’œuvre reprend à première vue les caractéristiques traditionnellement attribuées à la nouvelle : texte court (environ soixante pages), développement limité des personnages, |
**Type de narration** : Hétérodiégétique. | **Type de narration** : Hétérodiégétique. | ||
- | **Commentaire à propos du type de narration** : La narration hétérodiégétique est neutre et constante. Elle est froide, descriptive et appliquée, rappelant parfois, à la limite, des narrations d’ordre sociologique, | + | **Commentaire à propos du type de narration** : La narration hétérodiégétique est neutre et constante. Elle est froide, descriptive et appliquée, rappelant parfois, à la limite, des narrations d’ordre sociologique, |
**Personnes et/ou personnages mis en scène** : Le prêcheur Lô, la tenancière et sorcière Grumme, sa fille adoptive Noé (surnommée « la Petite ») et Rameau, un adolescent du village. | **Personnes et/ou personnages mis en scène** : Le prêcheur Lô, la tenancière et sorcière Grumme, sa fille adoptive Noé (surnommée « la Petite ») et Rameau, un adolescent du village. | ||
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**Date(s) ou époque(s) de l' | **Date(s) ou époque(s) de l' | ||
- | **Intergénérité et/ou intertextualité et/ou intermédialité** : Bien qu’aucun élément merveilleux n’y soit incontestablement repérable, le texte emprunte décidément l’esthétique du conte et du récit folklorique. Cette esthétique, | + | **Intergénérité et/ou intertextualité et/ou intermédialité** : Bien qu’aucun élément merveilleux n’y soit incontestablement repérable, le texte emprunte décidément l’esthétique du conte et du récit folklorique. Cette esthétique, |
**Particularités stylistiques ou textuelles** : Rien d’immédiatement notable. | **Particularités stylistiques ou textuelles** : Rien d’immédiatement notable. | ||
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- | **Phénomènes de porosité observés** | + | **Phénomènes de porosité observés** : Porosité générique (conte / roman); porosité du savant et du populaire |
- | **Description des phénomènes observés** : De la même façon que dans Frères de David Clerson, Oss présente une porosité entre le roman et le conte ou le folklore, c’est-à-dire que malgré toutes les caractéristiques associant l’œuvre à ceux-ci, elle demeure avant tout et décidément un roman. Il devient intéressant de ne pas considérer cette porosité de façon isolée, mais plutôt comme un ensemble, considérant sa récurrence dans la production des jeunes auteurs québécois des dernières années. Je proposerais quelque chose comme une idée de « proche exotisme »; on donne aux œuvres quelque chose d’étrange en utilisant des procédés formels et génériques bien connus . Quoiqu’il en soit, je crois qu’il serait intéressant de s’attarder à cette tendance générique en prenant comme point de départ la notion de porosité. | + | **Description des phénomènes observés** : De la même façon que dans Frères de David Clerson, Oss présente une porosité entre le roman et le conte ou le folklore, c’est-à-dire que malgré toutes les caractéristiques associant l’œuvre à ceux-ci, elle demeure avant tout et décidément un roman. Il devient intéressant de ne pas considérer cette porosité de façon isolée, mais plutôt comme un ensemble, considérant sa récurrence dans la production des jeunes auteurs québécois des dernières années. Je proposerais quelque chose comme une idée de « proche exotisme »; on donne aux œuvres quelque chose d’étrange en utilisant des procédés formels et génériques bien connus |
Encore de la même façon que dans Frères, cette porosité générique entraîne nécessairement une porosité du savant et du populaire, en intégrant dans des œuvres revendiquant (du moins il me semble) une nature « littéraire » des éléments provenant de genres résolument populaires, transmis souvent par voie orale. | Encore de la même façon que dans Frères, cette porosité générique entraîne nécessairement une porosité du savant et du populaire, en intégrant dans des œuvres revendiquant (du moins il me semble) une nature « littéraire » des éléments provenant de genres résolument populaires, transmis souvent par voie orale. | ||
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Le loup, la voyant entrer, lui dit en se cachant dans le lit sous la couverture : Mets la galette et le petit pot de beurre sur la huche et viens te coucher avec moi. | Le loup, la voyant entrer, lui dit en se cachant dans le lit sous la couverture : Mets la galette et le petit pot de beurre sur la huche et viens te coucher avec moi. | ||
+ | **Auteur de la fiche** : Alex Tommi-Morin |
fq-equipe/wilhelmy_audrey_2011_oss.1409318298.txt.gz · Dernière modification : 2018/02/15 13:56 (modification externe)