fq-equipe:asselin_rapport_de_recherche_1_-_juillet_2010
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===== Axe théorique : l’effet des nouvelles pratiques sur la théorie du récit ou encore les problématiques théoriques associées aux pratiques narratives actuelles. ===== | ===== Axe théorique : l’effet des nouvelles pratiques sur la théorie du récit ou encore les problématiques théoriques associées aux pratiques narratives actuelles. ===== | ||
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+ | * Il semble que ce qui marque essentiellement les années 1990 dans le domaine critique, c’est l’héritage de Pierre Nepveu et de l’Écologie du réel et qui se traduit notamment par une posture plus universelle [Note : Accompagnant, | ||
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+ | * Je ne saurais prétendre qu’il s’agit là d’une conséquence directe, mais on notera qu’à la même époque où le genre romanesque domine massivement, | ||
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+ | * Dans un article sur la critique littéraire, | ||
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+ | - Il remarque que la sociocritique connaît d’importants développements, | ||
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+ | - Au fil des années, la critique perd de son prestige devant l’essor de la recherche. Pourtant, la position dominante de celle-ci est mise en péril dès le début des années 1990, « alors que les difficultés économiques que connaissent le Québec et le Canada entraînent une réduction du soutien financier aux grandes équipes. Le ‘retour du sujet’ et la réintroduction du contexte social […] ajoutent un bémol à l’euphorie positiviste, | ||
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+ | - Il apparaît que la critique des années 1990 se distingue par une liberté de pratique, dont l’esthétisation de la parole est un exemple. « Sceptique et syncrétique, | ||
+ | [Note, à propos de la phrase « En conséquence la période ne présente pas de profil critique bien distinct » : Un constat qui s’applique aussi à la production littéraire contemporaine, | ||
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+ | - Enfin, Dion postule que l’originalité de la décennie 1990 (bien qu’il s’agisse d’un mouvement amorcé dans les années 1980) résiderait dans l’ « apparition de nouveaux objets d’étude, objets au sein desquels la spécificité du littéraire […] paraît parfois se dissoudre » (414-415). Parmi ces objets d’étude qui débordent du littéraire, | ||
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+ | * Signe d’une posture plus universelle par rapport à la littérature québécoise, | ||
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+ | * Richard Dubois (1997) s’en prend aux étiquettes inventées par d’autres pour catégoriser certaines pratiques contemporaines, | ||
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+ | On peut ainsi se demander si cette hétérogénéité jugée irréductible par plusieurs dans la littérature québécoise contemporaine n’est pas la « faute » d’une critique qui refuse ou qui craint de tracer des ensembles cohérents – en cela représentatif de ce rejet des récits totalisants qui, semble-t-il, | ||
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+ | * Pour les problématiques théoriques associées aux pratiques narratives actuelles, il faudrait consulter la bibliographie des ouvrages dépouillés qui figure sur le wiki. Je ne la reproduis pas ici : d’une part par manque de temps ; d’autre part par crainte de n’en tirer du reste aucune conclusion solide, Dion ayant postulé qu’aucune posture critique ne semblait dominer la critique des années 1990. Puisque c’est le seul point qu’il me reste à explorer davantage pour la demande de subvention, je pourrais le faire d’ici la fin de l’été si on le souhaite. | ||
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+ | ==== Sources : ==== | ||
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+ | René Audet et Thierry Bissonnette (2004), « Le recueil littéraire, | ||
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+ | Sylvie Bérard, « Des romans gigognes en expansion vers leur point de fuite : une narrativité québécoise au féminin », dans René Audet et Andrée Mercier [dir.], La narrativité contemporaine au Québec. La littérature et ses enjeux narratifs, Québec, PUL, p. 45-84. | ||
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+ | Robert Dion (2002), « La critique littéraire », dans Denise Lemieux [dir.], Traité de la culture, Québec, Presses de l’Université Laval / éditions de l’IQRC, p. 403-421. | ||
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+ | Richard Dubois (1997), « Témoins ou prophètes ? Les jeunes romanciers québécois », Québec français, 105 (printemps), | ||
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+ | Janet Paterson (1990 [1993]), Moments postmodernes dans le roman québécois, | ||
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