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==== Sans hydronyme, Rue des Jardins ==== | ==== Sans hydronyme, Rue des Jardins ==== |
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* Fouille et surveillance archéologique du site du Collège des Jésuites de Québec, 2014 [[http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2718274?docref=ChCaDyUw0VDZJwCqRRasGQ&docsearchtext=ruisseau%20j%C3%A9suites|lien]] | * Fouille et surveillance archéologique du site du //Collège des Jésuites de Québec//, 2014 [[http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2718274?docref=ChCaDyUw0VDZJwCqRRasGQ&docsearchtext=ruisseau%20j%C3%A9suites|Lien]] |
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* Rapport de la surveillance archéologique effectuée à l'Hôtel de ville de Québec, 2013 [[http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2718280?docref=B9lobSiE2w6tMTXjhh6luw&docsearchtext=jardin%20palais%20intendant|lien]] | * Rapport de la surveillance archéologique effectuée à l'Hôtel de ville de Québec, 2013 [[http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2718280?docref=B9lobSiE2w6tMTXjhh6luw&docsearchtext=jardin%20palais%20intendant|Lien]] |
* COMMENTAIRE, À la page 18 du document, une carte représentant la ville de Québec illustre le tracé du ruisseau. Il se divise en deux ramifications, l'une passant sur la rue Couillard, l'autre suivant la Côte de la Fabrique. On remarque aussi qu'il y avait un moulin (L) près de l'enceinte du Collège. | * COMMENTAIRE, À la page 18 du document, une carte représentant la ville de Québec illustre le tracé du ruisseau. Il se divise en deux ramifications, l'une passant sur la rue Couillard, l'autre suivant la Côte de la Fabrique. On remarque aussi qu'il y avait un moulin (L) près de l'enceinte du Collège. |
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* Tablette historique, Annuaires de la ville de Québec 1925-1926, Adresse des résidents de Québec [[http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3691753?docsearchtext=ruisseau%20j%C3%A9suites|lien]] | * Tablette historique, //Annuaires de la ville de Québec 1925-1926//, Adresse des résidents de Québec [[http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3691753?docsearchtext=ruisseau%20j%C3%A9suites|Lien]] |
* INTÉGRAL, « Coin des rues Ste-Anne et des Jardins Maison ou magasin de la Compagnie des Cent-Associée, église paroissiale, temporaire et résidence des Jésuites, 1640-1657, un ruisseau considérable sur lequel il y avait un petit pont, descendait là de la citadelle. (...) This stream is now under cover. » | * INTÉGRAL, « Coin des rues Ste-Anne et des Jardins Maison ou magasin de la Compagnie des Cent-Associée, église paroissiale, temporaire et résidence des Jésuites, 1640-1657, un ruisseau considérable sur lequel il y avait un petit pont, descendait là de la citadelle. (...) This stream is now under cover. » |
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* Fêtes du 3ième centenaire, juin 1925 [[http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3246657?docref=kA_5AulgITAZxCuB2EZzZg&docsearchtext=ruisseau%20j%C3%A9suites|lien]] | * Fêtes du 3ième centenaire, juin 1925 [[http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3246657?docref=kA_5AulgITAZxCuB2EZzZg&docsearchtext=ruisseau%20j%C3%A9suites|Lien]] |
* EXTRAIT, « Ainsi le 28 juillet 1758, se donnait au Collège une grande représentation dramatique. Ce spectacle avait pour objet de célébrer l'arrivée du Vicomte d'Argenson. On joua devant lui une allégorie où figuraient, outre le génie de la France et celui des forêts, des Français et des Indiens, ces derniers s'exprimant dans leurs dialectes respectifs. Il est facile d'imaginer la joie des acteurs et la satisfaction de l'auditoire. Pareilles aubaines étaient forcément rares. Mais la jeunesse d'alors ne manquait pas de distraction. Elle regardait circulaire les sauvages et s'amusait fort, d'après Ernest Gagnon, à jouer dans le ruisseau qui descendait du Cap Diamant et coulait par une succession de petites cascades, en face du Collège. » | * EXTRAIT, « Ainsi le 28 juillet 1758, se donnait au Collège une grande représentation dramatique. Ce spectacle avait pour objet de célébrer l'arrivée du Vicomte d'Argenson. On joua devant lui une allégorie où figuraient, outre le génie de la France et celui des forêts, des Français et des Indiens, ces derniers s'exprimant dans leurs dialectes respectifs. Il est facile d'imaginer la joie des acteurs et la satisfaction de l'auditoire. Pareilles aubaines étaient forcément rares. Mais la jeunesse d'alors ne manquait pas de distraction. Elle regardait circulaire les sauvages et s'amusait fort, d'après Ernest Gagnon, à jouer dans le ruisseau qui descendait du Cap Diamant et coulait par une succession de petites cascades, en face du Collège. » |
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* Histoire des fortifications et des rues de Québec par James McPherson LeMoine, 1875 [[http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2022322?docref=juYhU1_POI6tPKjLb0VhJA&docsearchtext=brasserie%20talon|lien]] | * MCPHERSON LEMOINE, James, //Histoire des fortifications et des rues de Québec//, 1875 [[http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2022322?docref=juYhU1_POI6tPKjLb0VhJA&docsearchtext=brasserie%20talon|Lien]] |
* EXTRAIT, « Le collège des Jésuites, métamorphosé maintenant en caserne, présentait bien le même aspect qu'aujourd'hui; mais qu'est devenue l'église construite jadis à la place des halles actuelles? où est le bocage d'arbres séculaires, derrière ce temple, qui ornait la cour maintenant si nue, si déserte, de cette maison consacrée à l'éducation de la jeunesse canadienne? La hache et le temps, hélas! ont fait leur œuvre de destruction. Aux joyeux ébats, aux saillies spirituelles des jeunes élèves, aux pas graves des professeurs, qui s'y promenaient pour se délasser d'études profondes, aux entretiens de haute philosophie, ont succédé le cliquetis des armes, les propos de corps-de-garde,- souvent libres et saugrenus. A la place du marché actuel, des boucheries très-basses, contenant tout au plus sept à huit étaux occupaient une partie du terrain, entre la cathédrale et le collège. Entre ces bouche- ries et le collège coulait un ruisseau qui, descendant de la rue Saint-Louis, traversait la rue Côuillard et le jardin de l'Hôtel-Dieu, dans sa course vers la rivière Saint-Charles. Nos ancêtres avaient des goûts bucoliques très-prononcés ! » | * EXTRAIT, « Le collège des Jésuites, métamorphosé maintenant en caserne, présentait bien le même aspect qu'aujourd'hui; mais qu'est devenue l'église construite jadis à la place des halles actuelles? où est le bocage d'arbres séculaires, derrière ce temple, qui ornait la cour maintenant si nue, si déserte, de cette maison consacrée à l'éducation de la jeunesse canadienne? La hache et le temps, hélas! ont fait leur œuvre de destruction. Aux joyeux ébats, aux saillies spirituelles des jeunes élèves, aux pas graves des professeurs, qui s'y promenaient pour se délasser d'études profondes, aux entretiens de haute philosophie, ont succédé le cliquetis des armes, les propos de corps-de-garde,- souvent libres et saugrenus. A la place du marché actuel, des boucheries très-basses, contenant tout au plus sept à huit étaux occupaient une partie du terrain, entre la cathédrale et le collège. Entre ces bouche- ries et le collège coulait un ruisseau qui, descendant de la rue Saint-Louis, traversait la rue Côuillard et le jardin de l'Hôtel-Dieu, dans sa course vers la rivière Saint-Charles. Nos ancêtres avaient des goûts bucoliques très-prononcés ! » |
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* Collège des Jésuites, Archéologie à Québec [[http://archeologie.ville.quebec.qc.ca/sites/college-des-jesuites/histoire-du-college-des-jesuites/|lien]] | * « Collège des Jésuites », //Archéologie à Québec//, [[http://archeologie.ville.quebec.qc.ca/sites/college-des-jesuites/histoire-du-college-des-jesuites/|Lien]] |
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* Ancien collège des Jésuites (1825), dans Vues anciennes de Québec [[https://histoireurbaine.wordpress.com/2015/11/19/lancien-college-des-jesuites-1825/|lien]] | * « Ancien collège des Jésuites (1825) », dans //Vues anciennes de Québec// [[https://histoireurbaine.wordpress.com/2015/11/19/lancien-college-des-jesuites-1825/|Lien]] |
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==== Sans hydronyme, Îlot des Palais ==== | ==== Sans hydronyme, Îlot des Palais ==== |
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* Îlot des Palais, Archéologie à Québec [[http://archeologie.ville.quebec.qc.ca/sites/ilot-des-palais/ilot-des-palais-le-premier-palais-de-l-intendant/|lien]] | * « Îlot des Palais », //Archéologie à Québec// [[http://archeologie.ville.quebec.qc.ca/sites/ilot-des-palais/ilot-des-palais-le-premier-palais-de-l-intendant/|Lien]] |
* COMMENTAIRE, Sur une carte (non-disponible en ligne sur Library and Archives Canada), on voit le petit cours d'eau qui coule vers la rivière Saint-Charles. | * COMMENTAIRE, Sur une carte (non-disponible en ligne sur Library and Archives Canada), on voit le petit cours d'eau qui coule vers la rivière Saint-Charles. |
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* **Novembre 1929** - Bulletin des recherches historiques [[http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2657351?docsearchtext=jardin%20palais%20intendant|lien]] | * **Novembre 1929** - //Bulletin des recherches historiques// [[http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2657351?docsearchtext=jardin%20palais%20intendant|Lien]] |
* EXTRAIT, « Pour ce qui est du dehors, il a fait faire plusieurs canaux pour des fontaines, des bassins, des aqueducs, portés sur des murailles, quantité de remuments de terre inutiles, démoli entièrement la grande porte de la cour, brisé le perron de l'entrée du palais, brisé la fontaine qu'on appelle du Roi, percer la fortification, faire de nouveaux bâtiments dans le jardin, ce qu'il y a, Monseigneur, de certain, c'est qu'une grande partie de tous ces travaux sont imparfaits et il en couterait beaucoup s'il fallait les achever, et je puis dire qu'il sont très inutiles dans ce pays, puisque toutes ces fontaines et canaux seront gelés pendant plus de six mois de l'année (...) » | * EXTRAIT, « Pour ce qui est du dehors, il a fait faire plusieurs canaux pour des fontaines, des bassins, des aqueducs, portés sur des murailles, quantité de remuments de terre inutiles, démoli entièrement la grande porte de la cour, brisé le perron de l'entrée du palais, brisé la fontaine qu'on appelle du Roi, percer la fortification, faire de nouveaux bâtiments dans le jardin, ce qu'il y a, Monseigneur, de certain, c'est qu'une grande partie de tous ces travaux sont imparfaits et il en couterait beaucoup s'il fallait les achever, et je puis dire qu'il sont très inutiles dans ce pays, puisque toutes ces fontaines et canaux seront gelés pendant plus de six mois de l'année (...) » |
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==== Sans hydronyme, Escalier du Faubourg ==== | ==== Sans hydronyme, Escalier du Faubourg ==== |
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* **Février 2020** - Fiche de la //Société historique de Québec// au sujet de la première mention concernant une tannerie à Québec, [[https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=2814294005298157&id=157594394301478|lien]] | * **Février 2020** - Fiche de la //Société historique de Québec// au sujet de la première mention concernant une tannerie à Québec, [[https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=2814294005298157&id=157594394301478|Lien]] |
* INTÉGRAL, « Vers les années 1840, l'Angleterre met fin aux tarifs douaniers préférentiels sur le bois canadien. C'est ce qui entraine une diminution considérable du commerce du bois à Québec et des activités portuaires. Rapidement, l'industrie du cuir, puis de la chaussure, prendra le relais devenant momentanément la plus importante activité économique de la capitale. Cependant, il est faux de croire que c'est à ce moment qu'apparaissent les premières tanneries. En effet, un acte notarié parle d'une tannerie dans le faubourg Saint-Roch dès 1725. C'est la plus ancienne mention d'une tannerie à Québec. Elle était située sur la rue Saint-Vallier, à l'endroit où elle rencontre les actuelles rues Arago, Dorchester et de la Couronne, au pied de l'actuel escalier du Faubourg. Le tanneur Pierre Thomelet profitait alors d'une fontaine qui jaillissait de l'escarpement. Cette tannerie existait vraisemblablement bien avant cette date. L'odeur putride qui s'échappait de l'endroit retardera l'implantation d'habitations dans cette partie du faubourg. C'est d'ailleurs dans ce secteur que tous les autres tanneurs s'installeront plus tard au XIXe siècle. » | * INTÉGRAL, « Vers les années 1840, l'Angleterre met fin aux tarifs douaniers préférentiels sur le bois canadien. C'est ce qui entraine une diminution considérable du commerce du bois à Québec et des activités portuaires. Rapidement, l'industrie du cuir, puis de la chaussure, prendra le relais devenant momentanément la plus importante activité économique de la capitale. Cependant, il est faux de croire que c'est à ce moment qu'apparaissent les premières tanneries. En effet, un acte notarié parle d'une tannerie dans le faubourg Saint-Roch dès 1725. C'est la plus ancienne mention d'une tannerie à Québec. Elle était située sur la rue Saint-Vallier, à l'endroit où elle rencontre les actuelles rues Arago, Dorchester et de la Couronne, au pied de l'actuel escalier du Faubourg. Le tanneur Pierre Thomelet profitait alors d'une fontaine qui jaillissait de l'escarpement. Cette tannerie existait vraisemblablement bien avant cette date. L'odeur putride qui s'échappait de l'endroit retardera l'implantation d'habitations dans cette partie du faubourg. C'est d'ailleurs dans ce secteur que tous les autres tanneurs s'installeront plus tard au XIXe siècle. » |
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==== Anneau d'eau du domaine Maizerets ==== | ==== Anneau d'eau du domaine Maizerets ==== |
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* **9 juillet 2012 ** Vignette « Famille en chaloupe sur l’anneau d’eau du Domaine Maizerets vers 1930 » par la Société historique de Québec [[https://www.facebook.com/157594394301478/photos/a.158075344253383/386634374730811/?type=1&theater|lien]] | * **9 juillet 2012 ** Vignette « Famille en chaloupe sur l’anneau d’eau du Domaine Maizerets vers 1930 » par la //Société historique de Québec// [[https://www.facebook.com/157594394301478/photos/a.158075344253383/386634374730811/?type=1&theater|Lien]] |
* EXTRAIT, « Créé en 1849 selon les plans d’aménagement de l’abbé Jean Langevin, professeur de mathématiques au Séminaire de Québec, cet étang artificiel fera la joie des visiteurs du domaine pendant de longues années. Des embarcations y sont laissées sur place pour le plaisir de tous. La navigation paisible sur ce petit plan d’eau au décor enchanteur est une activité familiale ou romantique des plus courues depuis sa création. Les courses effrénées en canot autour de l’île Saint-Hyacinthe, elles, feront le bonheur des nombreux jeunes de passage dans la colonie de vacances Maizerets. » | * EXTRAIT, « Créé en 1849 selon les plans d’aménagement de l’abbé Jean Langevin, professeur de mathématiques au Séminaire de Québec, cet étang artificiel fera la joie des visiteurs du domaine pendant de longues années. Des embarcations y sont laissées sur place pour le plaisir de tous. La navigation paisible sur ce petit plan d’eau au décor enchanteur est une activité familiale ou romantique des plus courues depuis sa création. Les courses effrénées en canot autour de l’île Saint-Hyacinthe, elles, feront le bonheur des nombreux jeunes de passage dans la colonie de vacances Maizerets. » |
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==== Ruisseau Saint-Denys et ruisseau Belleborne ==== | ==== Ruisseau Saint-Denys et ruisseau Belleborne ==== |
* Fiche toponymique au sujet de la rue du Mont-Saint-Denis, [[https://www.ville.quebec.qc.ca/citoyens/patrimoine/toponymie/fiche.aspx?IdFiche=3531|lien]] | * Fiche toponymique au sujet de la rue du Mont-Saint-Denis, [[https://www.ville.quebec.qc.ca/citoyens/patrimoine/toponymie/fiche.aspx?IdFiche=3531|Lien]] |
* INTÉGRAL, « Cette rue traverse l'ancien fief de Saint-Denys, dont une partie est concédée à Noël Juchereau des Chatelets en 1637 et l'autre à Jean Juchereau de Maur, son frère, en 1647. Un ruisseau, aussi appelé Saint-Denys, sépare alors cette propriété de la terre de Belleborne, future châtellenie de Coulonge. Le fief aura plusieurs propriétaires successifs parmi lesquels James Murray, premier gouverneur britannique de Québec (1760-1763). Vers 1810, le domaine est divisé en deux parties. Du côté est, on construit entre 1810 et 1819 une somptueuse villa baptisée Marchmont. Plusieurs membres de l'élite de Québec y habiteront tour à tour, jusqu'à ce que la propriété soit vendue aux Ursulines en 1901. Elle est devenue depuis le domaine Mérici. Quant à la partie ouest de l'ancien fief de Saint-Denys, elle prendra le nom de Wolfesfield et appartiendra à la famille Price. C'est là que va se développer le quartier du Mont-Saint-Denis, appelé aussi quartier de Saint-Denis. » | * INTÉGRAL, « Cette rue traverse l'ancien fief de Saint-Denys, dont une partie est concédée à Noël Juchereau des Chatelets en 1637 et l'autre à Jean Juchereau de Maur, son frère, en 1647. Un ruisseau, aussi appelé Saint-Denys, sépare alors cette propriété de la terre de Belleborne, future châtellenie de Coulonge. Le fief aura plusieurs propriétaires successifs parmi lesquels James Murray, premier gouverneur britannique de Québec (1760-1763). Vers 1810, le domaine est divisé en deux parties. Du côté est, on construit entre 1810 et 1819 une somptueuse villa baptisée Marchmont. Plusieurs membres de l'élite de Québec y habiteront tour à tour, jusqu'à ce que la propriété soit vendue aux Ursulines en 1901. Elle est devenue depuis le domaine Mérici. Quant à la partie ouest de l'ancien fief de Saint-Denys, elle prendra le nom de Wolfesfield et appartiendra à la famille Price. C'est là que va se développer le quartier du Mont-Saint-Denis, appelé aussi quartier de Saint-Denis. » |
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* PROVOST, Honorius, « L'Anse du foulon, un cas de toponymie », dans //Revue d'histoire de l'Amérique française// [[https://www.erudit.org/fr/revues/haf/1974-v28-n1-haf2059/303329ar.pdf|Lien]] | * PROVOST, Honorius, « L'Anse du foulon, un cas de toponymie », dans //Revue d'histoire de l'Amérique française// [[https://www.erudit.org/fr/revues/haf/1974-v28-n1-haf2059/303329ar.pdf|Lien]] |
* COMMENTAIRE, À propos des moulins sur les ruisseaux Belleborne et Saint-Denys. | * COMMENTAIRE, À propos des moulins sur les ruisseaux Belleborne et Saint-Denys. |
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| * « Jean-Nicollet soit-disant de Belleborne » dans //L'entraide généalogique//, BAnQ : [[https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/4018819docref=R4jGop4cKPMjlBAEZR36qQ&docsearchtext=ruisseau%20belleborne|Lien]] |
| * EXTRAIT, « « C'est Cyprien Tanguay qui le premier mentionne la chose dans son fameux dictionnaire : « Au contrat de mariage de Nicolas Bonhomme, il est appelé Jean Nicolet de Belleborne. – Greffe de Duquet, 2 sept. 1640. Il a laissé son nom de Belle-Borne au ruisseau, qui traversait sa terre, sur la route de Ste. Foye, où se trouve aujourd'hui, le monument des braves de 1760 ». Il y a bien un ruisseau de Belleborne qui marque la limite ouest de la terre concédée à Olivier Letardif et à Jean Nicollet par le gouverneur de Montmagny le 23 mai 1637. C'est donc le ruisseau qui aurait pu laisser son nom à Nicollet et non le contraire ! Au reste, cette terre est située dans l'actuel parc du Bois-de-Coulonge, au sud de la Grande-Allée, bien loin du monument des Braves. » |
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| * BRUNELLE-LAVOIE, Louise et Suzanne BRUNEL, « Étude de caractérisation de l'arrondissement historique de Sillery », BAnQ : [[https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/50670?docref=igsMunpip7nIJ2VaVLq58g&docsearchtext=ruisseau%20saint-denys|Lien]] |
| * EXTRAIT, « En 1651, il obtient d'Olivier Le Tardif l’anse où se jette le ruisseau Saint-Denys, au bas de la terre de Belleborne. En 1659, il accorde une pointe d’une superficie de neuf arpents à l’extrémité nord-ouest de sa terre à son autre fils, Jean Juchereau de La Ferté. Jean Juchereau de Maure habite sur la terre de Saint-Denys de 1651 à 1656. Il y possède un moulin à farine au bas du ruisseau Saint-Denys. » |
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| * La Charcotte, Le bulletin de La Société d’histoire de Sillery Volume 26, juin 2012 : [[http://www.sillery-quebec.com/Charcotte_Brulart_v8.pdf|Lien]] |
| * EXTRAIT, « En 1710, le père Hubert bâtit un foulon (moulin à fouler l’étoffe pour produire du feutre) au pied du ruisseau Saint-Denys, près de l’actuelle côte Gilmour. Le moulin est abandonné au décès du père en 1734, mais sa présence subsiste à ce jour par le vocable « foulon » qui est attaché à l’anse où se déversait jadis le ruisseau, et au chemin de grève. » |
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| * Notes sur les registres de Notre-Dame de Québec, BAnQ : [[https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2022422?docref=o33zZgdYVJcaNz9B5TTNcg&docsearchtext=ruisseau%20rouge|Lien]] |
| * EXTRAIT, « Deux moulins à farine étaient érigés dans les environs; l'un, sur le ruisseau Saint-Denis, qui traverse le chemin du Cap-Rouge, près de la résidence du gouverneur ; le réservoir paraît avoir occupé la cavité avoisinante. Ce moulin, ainsi que le fief sur lequel il était, appartenait à M. Juchereau. Un second moulin était sur le ruisseau Belle-Borne, qui traverse la voie publique près de la demeure de M. Gibb ; il se trouvait sur une terre de 160 arpents concédée aux sieurs Nicollet et Olivier Le Tardif. » (p.74-75) |
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==== Anse Cul-de-sac ==== | ==== Anse Cul-de-sac ==== |