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ranx:villa_bunker [2012/12/04 12:50] – sebastien | ranx:villa_bunker [2018/02/15 13:57] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1 |
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Notice bibliographique : BREBEL, Sébastien, //Villa Bunker//, Paris, P.O.L., 2009, 151 p. | Notice bibliographique : BREBEL, Sébastien, //Villa Bunker//, Paris, P.O.L., 2009, 151 p. |
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| Je laisse l'ancienne fiche, au moins pour l'instant, puisque je ne me souviens pas assez de ce roman pour évaluer sa véritable pertinente et refondre la fiche de lecture... |
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== Résumé de l’œuvre : == | == Résumé de l’œuvre : == |
Volitive: Dès que les parents prennent conscience de "l'inhabitabilité" de la villa, toute volonté semble les quitter: l'homme s'enferme dans la tour, la femme s'essaie un temps à la botanique puis renonce et erre autour du salon de réception. | Volitive: Dès que les parents prennent conscience de "l'inhabitabilité" de la villa, toute volonté semble les quitter: l'homme s'enferme dans la tour, la femme s'essaie un temps à la botanique puis renonce et erre autour du salon de réception. |
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Langagières: Le narrateur a séparé son récit en 133 fragments/paragraphes numérotés et, le plus souvent, fait un usage très très modéré des pronoms de remplacement, ce qui donne des phrases du genre: "Nous achetons **une maison**, nous savons que dans son état actuel **cette maison** ne convient pas, mais nous avons bon espoir de remettre **cette maison** en état et d'aménager **cette maison** à notre goût." (p.41) Puisqu'il ne peut terminer sa thèse sur Foucault, peut-être par excès de dissipation mentale (on n'en sait rien, en réalité, j'extrapole), ces deux éléments peuvent laisser croire que le narrateur tente de s'astreindre à son récit, d'être le plus neutre possible en posant un regard presque scientifique pour s'empêcher de partir en vrille. C'est un peu contradictoire avec le fait que son récit, à l'en croire, inventé... | Langagières: Le narrateur a séparé son récit en 133 fragments/paragraphes numérotés et, le plus souvent, fait un usage très très modéré des pronoms de remplacement, ce qui donne des phrases du genre: "Nous achetons **une maison**, nous savons que dans son état actuel **cette maison** ne convient pas, mais nous avons bon espoir de remettre **cette maison** en état et d'aménager **cette maison** à notre goût." (p.41) Puisqu'il ne peut terminer sa thèse sur Foucault, peut-être par excès de dissipation mentale (on n'en sait rien, en réalité, j'extrapole), ces deux éléments peuvent laisser croire que le narrateur tente de s'astreindre à son récit, d'être le plus neutre possible en posant un regard presque scientifique pour s'empêcher de partir en vrille. C'est un peu contradictoire avec le fait que son récit, à l'en croire, est inventé... |
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== D) Objets : Projets qui ne se forment pas ou n'aboutissent pas == | == D) Objets : Projets qui ne se forment pas ou n'aboutissent pas == |
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Lieux représentés : la villa est représentée comme une sorte d'univers en perpétuelle expansion et en qui ne cesse de se métamorphoser : de nouvelles pièces apparaissent, certaines qui semblaient vides paraissent plus tard habitées, d'autres semblent posséder un tempérament autonome, une saison propre. De manière générale, la villa semble inhabitable parce que trop grande, inquiétante, à l'architecture délirante et aberrante, et elle ne correspond pas aux plans dont le couple dispose, ce qui conduit finalement l'homme et la femme à s'exiler chacun dans une partie de la maison, lui dans la tour, elle dans le salon de réception. | Lieux représentés : la villa est représentée comme une sorte d'univers en perpétuelle expansion et en qui ne cesse de se métamorphoser : de nouvelles pièces apparaissent, certaines qui semblaient vides paraissent plus tard habitées, d'autres semblent posséder un tempérament autonome, une saison propre. De manière générale, la villa semble inhabitable parce que trop grande, inquiétante, à l'architecture délirante et aberrante, et elle ne correspond pas aux plans dont le couple dispose, ce qui conduit finalement l'homme et la femme à s'exiler chacun dans une partie de la maison, lui dans la tour, elle dans le salon de réception. |
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