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FICHE DE LECTURE
I- MÉTADONNÉES ET PARATEXTE
L’édition de 2011 a été utilisée pour la fiche de lecture.
Auteur : Nicolas Dickner
Titre : Tarmac
Éditeur : Alto
Collection :
Année : 2009
Éditions ultérieures : Alto (collection Coda en 2011)
Désignation générique : aucune désignation explicite
Quatrième de couverture :
« Hope Randall est née dans une famille où chaque membre reçoit sa propre vision de la fin du monde, accompagnée d’une date précise, différente pour chacun. Prévenue que l’apocalypse aurait lieu à l’été 1989, sa mère a cherché à fuir son destin en Lada, pour échouer à Rivière-du-Loup. Mère et fille n’ont d’autre choix que d’attendre l’inévitable dans le bas du fleuve.
Entre en scène Michel Bauermann, ou Mickey, rejeton d’un clan qui produit du béton de père en fils, passionnément irradié par les taches de rousseur et les 195 points de Q.I. de la belle. Hope trouvera un certain réconfort dans les longues soirées en sa compagnie au bunker familial, à l’abri des obsessions maternelles. Mais on ne peut rien prédire lorsqu’on est une Randall et qu’on a un rendez-vous avec l’apocalypse.
L’auteur de Nikolski nous entraîne au fil d’une étonnante histoire d’amour préapocalyptique où passent David Suzuki, Albert Einstein, quelques zombies, un gourou accidentel et des kilomètres de ramens. »
Notice biographique de l’auteur :
II- CONTENU GÉNÉRAL
Résumé de l’œuvre : (le résumé provient en partie d’Orion)
Mickey Bauermann habite Rivière-du-Loup en compagnie de ses parents dans un bungalow. En 1989, le cours tranquille de son existence est bouleversé par l’arrivée de Hope Randall, jeune fille un peu excentrique à l’accent indiscernable, qui habite avec sa mère dans l’animalerie désaffectée de la ville. Hope a tôt fait de confier à Mickey que son arrivée à Rivière-du-Loup est due aux visions apocalyptiques de sa mère, Ann Randall. Celle-ci a imaginé l’imminence de la fin du monde et, cherchant à fuir vers l’ouest, elles atterrissent à Rivière-du-Loup. Chez les Randall, avoir des visions apocalyptiques est un trait héréditaire. Or, pour Hope, la fin du monde lui est apparue au hasard en lançant des dés et en découvrant que la date qu’elle avait déterminée, le 17-07-2001, correspondait à la date de péremption de ses ramen Captain Mofuku. Une année s’écoule, au cours de laquelle les personnages termineront leurs études secondaires, travailleront à la cimenterie et passeront leurs temps libres au terrain de baseball ou à la piscine municipale. Puis, vient le jour où Hope met la main sur une vignette collée dans une revue qui lui apprend qu’un dénommé Charles Smith prévoit également la fin du monde le 17 juillet 2001. Cette découverte mène Hope à rechercher Smith de New York à Seattle, pour terminer sa course à Tokyo. Charles Smith se révèle être le pseudonyme d’un homme d’affaires du nom de Hayao Kamajii. Désorientée à son arrivée dans la capitale japonaise, Hope échoue dans un petit bar où elle rencontre Merriam, la barmaid, qui la prendra sous son aile et l’aidera dans sa quête pour retrouver Kamajii. Finalement, Hope réussit, au terme de nombreux efforts, à rencontrer Kamajii. Elle se rend compte que celui-ci la file depuis Seattle. La rencontre se termine en queue de poisson puisque Kamajii s’évapore mystérieusement en entrant dans une toilette chimique. Le temps passe sans que Mickey aille de nouvelles de Hope depuis son arrivée à Tokyo. Il quitte Rivière-du-Loup pour Montréal et son père vend la cimenterie familiale. Ironiquement, Ann Randall décède le 13 juillet 2001, quatre jours avant la présumée fin du monde annoncée par sa fille. Puis, Mickey reçoit le 17-07-2001 une enveloppe du Japon. À l’intérieur, aucune note, simplement une serviette hygiénique; Hope n’est plus un mystère médical, elle est maintenant femme. Le roman se termine sur le départ de Mickey pour Tokyo en 2009.
Thème(s) : apocalypse, avenir, Histoire, filiation
III – JUSTIFICATION DE LA SÉLECTION
Explication (intuitive, mais argumentée) du choix : Les connaissances encyclopédiques définissent les personnages. Le caractère survivaliste de Hope est exacerbé par ses connaissances des sciences et de l'histoire.
Appréciation globale : J’ai grandement apprécié ce roman de Dickner, bien que la fin en queue de poisson m’ait un peu déçue. On s’attache rapidement aux personnages déjantés de Tarmac.
Cote : 2