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| Collectif, //Optique de la description et statut du personnage//, Paris, Quai Voltaire, coll. « Quai Voltaire, revue littéraire n° 8 », 1993, 127 p. |
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Collectif peu intéressant pour notre propos; surtout des créations. | Collectif peu intéressant pour notre propos; surtout des créations. |
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XXe s. : Woolf, Sarraute. Woolf ne trace plus l'histoire des personnages, mais leur existence, saisir la vie intérieure. Clarissa Dalloway n'est pas, elle devient sans cesse. Ce n'est pas la personnalité qui est atomisée mais la perception que nous pouvons avoir du monde. Je insaisissable. Remise en cause du personnage comme noyau dur inaltérable encore plus radicale 50-60, chez Sarraute. | XXe s. : Woolf, Sarraute. Woolf ne trace plus l'histoire des personnages, mais leur existence, saisir la vie intérieure. Clarissa Dalloway n'est pas, elle devient sans cesse. Ce n'est pas la personnalité qui est atomisée mais la perception que nous pouvons avoir du monde. Je insaisissable. Remise en cause du personnage comme noyau dur inaltérable encore plus radicale 50-60, chez Sarraute. |
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« Toute transformation profonde dans l'art du roman ne provient-elle pas d'abord d'une conception renouvelée du personnage qui entraîne, par suite, une conception nouvelle de la narration ? », p. 72. | « Toute transformation profonde dans l'art du roman ne provient-elle pas d'abord d'une conception renouvelée du personnage qui entraîne, par suite, une conception nouvelle de la narration ? », p. 72. Une hypothèse expliquant le lien qui semble nécessaire , insécable entre narration et personnage, à partir des travaux sur les pronoms de Benveniste. Comme le Je (linguistique) l'instance de la narration (signe vide) n'appartient en |
| et ne renvoie qu'à un roman donné et à lui seul, quelle que soit la forme de cette narration. Comme si l'instance narrative ne pouvait contribuer à constituer le roman comme unité que par le renvoi à un tu, à un autre, le personnage. |
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| Conclusion : une frange de la littérature du XXIe s. n'est pas prête de renouer avec l'intrigue, pour des motifs de réalisme; début/milieu/fin fruit d'une métaphysique particulière qui postulait que le réel était comme la vie humaine, muni d'un sens : naissance, maturité, mort. |