Gérard Genette, //Nouveau discours du récit//, Paris, Seuil (Coll. « Poétique »), 1983. | Gérard Genette, //Nouveau discours du récit//, Paris, Seuil (Coll. « Poétique »), 1983. |
Cet ouvrage, qui se présente comme un post-scriptum au //[[Discours du récit]]/, n’ajoute pas réellement de nouveaux concepts à la liste – déjà longue – de ceux que l’on pouvait retrouver dans //Discours du récit//, mais se propose plutôt, dans une optique récapitulative, d’éclairer certaines notions que l’auteur jugeait ambiguës, de préciser certaines affirmations et – ce qui constitue la majeure partie de l’œuvre – de répondre aux remarques de différents détracteurs. Il s’agit donc d’une lecture critique de //Discours du récit//, à travers laquelle Genette consolide ses explications précédentes concernant le récit et la narrativité, et soulève quelques nouvelles pistes d’analyse. L’auteur souligne que la diégèse n’est pas l’histoire, mais bien « l’univers où elle advient » (p.13), et que tout récit est, explicitement ou non, à la première personne puisque son narrateur peut à tout moment se désigner lui-même (p.65). Ce sont les études récapitulatives du //Mode et de la Voix// qui occupent la plus grande part de cet ouvrage. On notera également, dans les dix dernières pages, une brève analyse de quelques concepts absents de //Figures 3//, mais que l’auteur jugeait assez importants pour les mentionner dans ce post-scriptum. Le concept du narrataire, seulement esquissé dans //Figures 3//, y est ici expliqué plus en détails. | Cet ouvrage, qui se présente comme un post-scriptum au //[[Discours du récit]]//, n’ajoute pas réellement de nouveaux concepts à la liste – déjà longue – de ceux que l’on pouvait retrouver dans //Discours du récit//, mais se propose plutôt, dans une optique récapitulative, d’éclairer certaines notions que l’auteur jugeait ambiguës, de préciser certaines affirmations et – ce qui constitue la majeure partie de l’œuvre – de répondre aux remarques de différents détracteurs. Il s’agit donc d’une lecture critique de //Discours du récit//, à travers laquelle Genette consolide ses explications précédentes concernant le récit et la narrativité, et soulève quelques nouvelles pistes d’analyse. L’auteur souligne que la diégèse n’est pas l’histoire, mais bien « l’univers où elle advient » (p.13), et que tout récit est, explicitement ou non, à la première personne puisque son narrateur peut à tout moment se désigner lui-même (p.65). Ce sont les études récapitulatives du //Mode et de la Voix// qui occupent la plus grande part de cet ouvrage. On notera également, dans les dix dernières pages, une brève analyse de quelques concepts absents de //Figures 3//, mais que l’auteur jugeait assez importants pour les mentionner dans ce post-scriptum. Le concept du narrataire, seulement esquissé dans //Figures 3//, y est ici expliqué plus en détails. |