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ranx:meduses [2013/03/14 12:05] – gabrielle | ranx:meduses [2018/02/15 13:57] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1 |
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I- MÉTADONNÉES ET PARATEXTE | **I- MÉTADONNÉES ET PARATEXTE** |
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Auteur : BREA, Antoine | Auteur : BREA, Antoine |
Les distorsions, le rictus boschien qui animent le style de Brea font de Méduses un livre étrangement captivant, où la conscience malade du monde et de soi, et la puissance des obsessions, se jouent à chaque phrase. | Les distorsions, le rictus boschien qui animent le style de Brea font de Méduses un livre étrangement captivant, où la conscience malade du monde et de soi, et la puissance des obsessions, se jouent à chaque phrase. |
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II- CONTENU GÉNÉRAL | **II- CONTENU GÉNÉRAL** |
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Résumé de l’œuvre : Cette œuvre est difficile à résumer, puisque même l’auteur se garde de la qualifier de roman. Sur la quatrième de couverture de la première édition de Méduses (2007), il la décrit plutôt comme « une descente dans l’intérieur d’un cœur. » Il s’agit de l’errance du narrateur qui s’adresse d’abord à une fille qu’il aime. Il lui raconte comment il s’est senti la dernière fois qu’il l’a vu. Il lui décrit ensuite le temps qu’il a passé avec une autre. Il parle de sa rencontre avec un certain Jimmy Namiasz qui devient un peu comme le reflet de ce narrateur perturbé et emporté par la drogue et par des pulsions violentes. L’homme derrière cette voix a beaucoup de difficulté à se remettre de sa rupture avec la fille aimée et il est sous-entendu qu’il a essayé à plusieurs reprises de se suicider et qu’il a séjourné quelques fois à l’hôpital, à l’hôpital psychiatrique ou en prison. On apprend qu’il a assisté à l’enterrement de Jimmy qui s’est pendu. Tout au long du texte, les quelques actions ou évènements sont entrecoupés de réflexions et de divagations du narrateur, qui se contredit et change souvent ses versions des faits. Il se demande d’ailleurs à plusieurs reprises s’il a réellement vécu ce qu’il raconte ou s’il a tout inventé et se questionne même sur sa propre existence. Dans les derniers chapitres, le narrateur ne s’adresse plus à son ancienne amante, mais plutôt à sa mère qui lui cause de graves frustrations. En retournant chez ses parents, où son père est immobilisé par une paralysie, il découvre qu’une garde-malade a élu domicile dans la chambre de son enfance. Il pique une crise, car sa mère aurait jeté les souvenirs de son défunt frère, mais sa mère lui rétorque qu’il n’a jamais eu de frère. Le narrateur raconte alors comment lui et la garde-malade sont devenus amants et comment ils ont quitté la demeure des parents. Le livre se termine sur une lettre adressée à Jimmy, lui annonçant la mort de sa mère et lui expliquant sa maladie mentale, une aliénation religieuse, qui lui causerait des psychoses, des dépressions et des illusions. La lettre concerne le traitement que Jimmy doit suivre pour en être guéri et se veut convaincante quant à l’importance de son internement. Elle est signée : « Ton frère qui t’aime. » | Résumé de l’œuvre : Cette œuvre est difficile à résumer, puisque même l’auteur se garde de la qualifier de roman. Sur la quatrième de couverture de la première édition de Méduses (2007), il la décrit plutôt comme « une descente dans l’intérieur d’un cœur. » Il s’agit de l’errance du narrateur qui s’adresse d’abord à une fille qu’il aime. Il lui raconte comment il s’est senti la dernière fois qu’il l’a vu. Il lui décrit ensuite le temps qu’il a passé avec une autre. Il parle de sa rencontre avec un certain Jimmy Namiasz qui devient un peu comme le reflet de ce narrateur perturbé et emporté par la drogue et par des pulsions violentes. L’homme derrière cette voix a beaucoup de difficulté à se remettre de sa rupture avec la fille aimée et il est sous-entendu qu’il a essayé à plusieurs reprises de se suicider et qu’il a séjourné quelques fois à l’hôpital, à l’hôpital psychiatrique ou en prison. On apprend qu’il a assisté à l’enterrement de Jimmy qui s’est pendu. Tout au long du texte, les quelques actions ou évènements sont entrecoupés de réflexions et de divagations du narrateur, qui se contredit et change souvent ses versions des faits. Il se demande d’ailleurs à plusieurs reprises s’il a réellement vécu ce qu’il raconte ou s’il a tout inventé et se questionne même sur sa propre existence. Dans les derniers chapitres, le narrateur ne s’adresse plus à son ancienne amante, mais plutôt à sa mère qui lui cause de graves frustrations. En retournant chez ses parents, où son père est immobilisé par une paralysie, il découvre qu’une garde-malade a élu domicile dans la chambre de son enfance. Il pique une crise, car sa mère aurait jeté les souvenirs de son défunt frère, mais sa mère lui rétorque qu’il n’a jamais eu de frère. Le narrateur raconte alors comment lui et la garde-malade sont devenus amants et comment ils ont quitté la demeure des parents. Le livre se termine sur une lettre adressée à Jimmy, lui annonçant la mort de sa mère et lui expliquant sa maladie mentale, une aliénation religieuse, qui lui causerait des psychoses, des dépressions et des illusions. La lettre concerne le traitement que Jimmy doit suivre pour en être guéri et se veut convaincante quant à l’importance de son internement. Elle est signée : « Ton frère qui t’aime. » |
Thème(s) : Famille, folie, amour, mort, errance, fantasme, suicide | Thème(s) : Famille, folie, amour, mort, errance, fantasme, suicide |
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III – JUSTIFICATION DE LA SÉLECTION | **III – JUSTIFICATION DE LA SÉLECTION** |
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Explication (intuitive mais argumentée) du choix : | Explication (intuitive mais argumentée) du choix : |
Appréciation globale : | Appréciation globale : |
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IV – TYPE DE RUPTURE | **IV – TYPE DE RUPTURE** |
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Validation du cas au point de vue de la rupture | Validation du cas au point de vue de la rupture |
J'y verrais donc une rupture à la fois actionnelle (remise en question de l'intention, logiques cognitives/rationnelles et absence d'un nœud d'intrigue) et interprétative (énigmaticité du monde et excentricité interprétative). | J'y verrais donc une rupture à la fois actionnelle (remise en question de l'intention, logiques cognitives/rationnelles et absence d'un nœud d'intrigue) et interprétative (énigmaticité du monde et excentricité interprétative). |
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V – SPÉCIFICITÉS POÉTIQUES | **V – SPÉCIFICITÉS POÉTIQUES** |
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Validation du cas au point de vue narratif/poétique (voix, fiabilité du narrateur, registres fictionnels, temporels, type de configuration narrative, etc.) | Validation du cas au point de vue narratif/poétique (voix, fiabilité du narrateur, registres fictionnels, temporels, type de configuration narrative, etc.) |