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Le charme discret du café filtre

Quatrième de couverture
« Elle écrirait que les jours, les jours, tous les jours, elle égrène ses petites ambitions au-dessus des fissures du trottoir et qu'elle les oublie. »
Nous sommes rue Saint-Joseph, à Québec, au coeur du quartier Saint-Roch. Voici le territoire idéal pour un tel portrait, un tel puzzle: lieu par excellence du métissage social et de la cohabitation inévitable entre les différentes classes de ce microcosme de la société. Bien sûr, à la lecture de ce livre d'Amélie Panneton, on pensera au chef-d'œuvre de Perec, La vie mode d'emploi. Ici aussi, un immeuble et ses habitants. Ici aussi, ils sont différents, singuliers, mais obligés à cette promiscuité anonyme des urbains. Ils se croisent, parfois se parlent, mais n'en demeurent pas moins d'éternels solitaires.

Justification
Le roman entrelace les histoires des habitants d'un immeuble, construisant d'abord les appartements comme autant de microcosmes, « [c]haque appartement vit à son rythme, en bulle isolée des univers qui ronronnent tout près, convaincu de constituer à lui seul un univers complet » (Laurent Laplante, Nuit blanche, n° 123 (2011), p. 29. URL : http://id.erudit.org/iderudit/64451ac), pour progressivement entremêler les histoires de chacun, construisant des réseaux souterrains qui relie chacun de ces monde. « L’immeuble ne change pas, mais on le sent désormais traversé de sentiments profonds, lourd de secrets respectables, enveloppé de persistants non-dits » (id.)

ranx/le_charme_discret_du_cafe_filtre.txt · Dernière modification : 2018/02/15 13:57 de 127.0.0.1

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