N'ont été retenus que la fin du chapitre 8,le chapitre 9 et le chapitre 10 qui portent plus précisément sur la période contemporaine (environ 1980-1996)
1- Termes utilisés pour qualifier le personnage :
- p. 246 : antihéros, marginal, sans héritage et sans espoir; état que quasi-indifférence
2-Discours sur le personnage :
1992-1996
p. 239 : épiphanie du « je » à l'aube de l'ère postmoderne, en réaction au matérialisme et à l'éclatement des sens. Nouveau lyrisme qui clame le droit à la différence.
Un nouvel imaginaire urbain prend forme ; Montréal devient elle-même personnage (p. 239).
p. 246 : « au moment où l'ego trouve de bon ton d'afficher des formes pour le moins replètes, on ne s'étonne pas de constater une réduction de l'intrigue au profit du héros et de sa quête - il faudrait plutôt parler de l'anti-héros, un être le plus souvent marginal, sans héritage et sans espoir, dont les faits et les gestes sont soigneusement consignés. Dans ces romans inspirés d'expériences personnelles et qui font corps avec la réalité, la vie au quotidien semble servir de substitut idéologique. […] Dans ces romans du désarroi et du mal de vivre, les personnages sont aux prises avec la désespérance de leurs pensées et une désillusion telle qu'ils ne sentent même plus sourdre la violence en eux : c'est la résignation, l'état de quasi-indifférence. »