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JAMES, Henri, //The Art of Fiction//, Published in Longman's Magazine 4 (September 1884), and reprinted in Partial Portraits (Macmillan, 1888). [[http://public.wsu.edu/~campbelld/amlit/artfiction.html]] | JAMES, Henry, //The Art of Fiction//, Published in Longman's Magazine 4 (September 1884), and reprinted in Partial Portraits (Macmillan, 1888). [[http://public.wsu.edu/~campbelld/amlit/artfiction.html]] |
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Cette fiche de lecture existe car Todorov, dans « Les Hommes-récits », cite une phrase de cet article publié en 1884 par Henry James. Todorov accuse James d'adopter une perspective psychologisante lorsqu'il parle des personnages de roman. Todorov (greimassien lorsqu'il s'agit du personnage) plaide pour l'a-psychologisme littéraire. | Cette fiche de lecture existe car Todorov, dans « Les Hommes-récits », cite une phrase de cet article publié en 1884 par Henry James. Todorov accuse James d'adopter une perspective psychologisante lorsqu'il parle des personnages de roman. Todorov (greimassien lorsqu'il s'agit du personnage) plaide pour l'a-psychologisme littéraire. |
James publie cet article à la suite de la lecture de M. Besant. La conférence a suscité de l'engouement, prouvant ainsi que la théorie littéraire présente un intérêt; Besant a mis en valeur des points importants concernant la fiction dont certains seront remis en question par James. | James publie cet article à la suite de la lecture de M. Besant. La conférence a suscité de l'engouement, prouvant ainsi que la théorie littéraire présente un intérêt; Besant a mis en valeur des points importants concernant la fiction dont certains seront remis en question par James. |
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La thèse qui sous-tend tout l'article est que la fiction peut et doit être considérée comme l'un des beaux-arts. James discute les arguments servant à ridiculiser, banaliser, craindre la fiction (religion). "To frivolous to be edifying, to serious to be diverting". De plus, James plaide pour la liberté créatrice. La critique a souvent tendance (Besant inclus) à poser comme valeur absolue le fait d'être bon (James dira plutôt qu'il doit être intéressant). Or, d'une part la définition d'un bon roman change d'un critique à l'autre, d'autre part, ce qui est bon est posé à priori, pour tous les romans; on en fait donc des lois générales (dans un bon roman un personnage doit faire ceci, un auteur doit faire cela, etc.) | La thèse qui sous-tend tout l'article est que la fiction peut et doit être considérée comme l'un des beaux-arts. James discute les arguments servant à ridiculiser, banaliser, craindre la fiction (religion). "Too frivolous to be edifying, too serious to be diverting". De plus, James plaide pour la liberté créatrice. La critique a souvent tendance (Besant inclus) à poser comme valeur absolue le fait d'être bon (James dira plutôt qu'il doit être intéressant). Or, d'une part la définition d'un bon roman change d'un critique à l'autre, d'autre part, ce qui est bon est posé à priori, pour tous les romans; on en fait donc des lois générales (dans un bon roman un personnage doit faire ceci, un auteur doit faire cela, etc.) |
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Le succès, croit James, vient à celui qui réussit à créer "the illusion of life". Les oppositions courantes, dialogue/description, incident/description, novel of character/novel of incident n'ont pas vraiment de sens pour James, elles sont dénuées d'intérêt pour les auteurs. C'est ici qu'apparaît le passage cité par Todorov, mis en évidence par l'italique : | Le succès, croit James, vient à celui qui réussit à créer "the illusion of life". Les oppositions courantes, dialogue/description, incident/description, novel of character/novel of incident n'ont pas vraiment de sens pour James, elles sont dénuées d'intérêt pour les auteurs. C'est ici qu'apparaît le passage cité par Todorov, mis en évidence par l'italique : |