Les deux révisions précédentesRévision précédenteProchaine révision | Révision précédente |
ranx:evolution_positive [2016/02/02 14:25] – créée zbonneau | ranx:evolution_positive [2018/02/15 13:57] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1 |
---|
Wahad ne comprend pas ce qui lui arrive. Il ne reconnaît ni la décoration de son appartement, ni sa sœur, ni même sa mère. Il tente de se trouver des repères comme un animal apeuré (il est content de reconnaître ses amis). Ses cauchemars et ses peurs se confondent souvent avec la réalité et le personnage vit dans un monde assez surnaturel. Le lecteur se demande assez souvent s’il voit réellement la femme de bois et si elle existe dans l’univers du récit. Finalement, on se rend compte qu’il s’agit de sa mère et l’œuvre prend une tournure plutôt symbolique. Il fantasme beaucoup, aussi, et semble croise à ses fabulations. À la fin, le visage de sa mère est retrouvé, à la mort de celle-ci, 5 ans plus tard. C’est le titre du roman et tout converge vers ce moment. L’amélioration réside dans le fait que le personnage se reconnecte en retrouvant ses points de repères. | Wahad ne comprend pas ce qui lui arrive. Il ne reconnaît ni la décoration de son appartement, ni sa sœur, ni même sa mère. Il tente de se trouver des repères comme un animal apeuré (il est content de reconnaître ses amis). Ses cauchemars et ses peurs se confondent souvent avec la réalité et le personnage vit dans un monde assez surnaturel. Le lecteur se demande assez souvent s’il voit réellement la femme de bois et si elle existe dans l’univers du récit. Finalement, on se rend compte qu’il s’agit de sa mère et l’œuvre prend une tournure plutôt symbolique. Il fantasme beaucoup, aussi, et semble croise à ses fabulations. À la fin, le visage de sa mère est retrouvé, à la mort de celle-ci, 5 ans plus tard. C’est le titre du roman et tout converge vers ce moment. L’amélioration réside dans le fait que le personnage se reconnecte en retrouvant ses points de repères. |
| |
| __**//L'homme arrêté// - Sébastien Amiel**__ |
| |
| Adam, mélancolique et détaché de tout, à ce qu'il semble, habite avec sa femme Anna, leur fils Martin et leur chien Vasco dans une maison en périphérie de la ville. Les temps sont durs: Adam a perdu son emploi de réparateur d'éoliennes, les difficultés financières s'accumulent, le couple d'Adam et Anna s'effrite, surtout depuis que cette dernière se rapproche d'un de ses collègues enseignant. Adam finit par se trouver un boulot de manutentionnaire dans un entrepôt. La vie quotidienne semble vouloir reprendre son cours malgré la conduite d'Anna. Un jour, Adam et Martin vont se baigner dans un lac non loin et Martin se noie. Avec ce drame, la mélancolie d'Adam se mue en désespoir et on parvient à percer un peu sa carapace. Anna le quitte pour le collègue enseignant. Après diverses quêtes qui échouent toutes lamentablement, Adam sent enfin un vent d'optimisme souffler sur sa vie alors qu'il retrouve l'amour avec une autre femme. C'est cette finale qui donne son évolution positive au personnage. |
| |
| __**//L'embarquement// - Christian Garcin**__ |
| |
| Thomas, écrivain un peu dissipé que la stabilité et la vie quotidienne paraissent rebuter, a passé son existence à fuir. Fuir les femmes qu'il a aimées, fuir le chaos du monde. Un jour qu'il se retrouve seul avec Marie, son “port d'attache”, celle vers qui il revient sans cesse malgré tout, il décide à nouveau de partir. Devant le chaos du monde, Thomas ne peut vivre de façon stable et succombe à la tentation de la fuite. À la fin du roman, il invite Marie à venir le rejoindre sur une île grecque éloignée, laissant ainsi entrevoir une possibilité pour eux, loin du monde, mais peut-être enfin dans l'amour. Sa reconnection avec Marie pourrait représenter une reconnection avec le monde. |
| |
| __**//Full of love// - Richard Morgiève**__ |
| |
| Gérard, âgé de quarante ans, est un grand timide. Il semble être traumatisé par des événements de son enfance dont il n'a jamais su se libérer : la mort de sa mère et le suicide de son père. Ainsi, Gérard est prisonnier de « son cinéma », soit des souvenirs et surtout des fantasmes qui surgissent à tout bout de champ dans son esprit: sexe, adultère, sadomasochiste, scatophilie, viol, inceste, zoophilie, nécrophilie, etc. Gérard, mystérieusement amoureux des mathématiques, finit par trouver la formule de son bonheur, se libère de de « son cinéma » et perd sa timidité maladive qui l'empêchait de parler aux gens et d'entamer des relations amoureuses. |
| |
| __**//La ballade de Nicolas Jones// - Patrick Roy**__ |
| |
| Nicolas Jones, la trentaine, habitant de Québec, pose sur sa vie un constat d'échec et ne va à peu près nulle part jusqu'à ce qu'il rencontre Marie-Sarah, au tout début du roman. Il ne sait pas trop comment il doit agir avec elle, tiraillé qu'il est entre l'attirance et la peur, mais plombé par la solitude en toutes circonstances. Sa vie étant construit sur des échecs, il lui est impossible d'avancer. Mais finalement, Jones réussit à faire la paix avec son passé pour enfin passer à autre chose et réussir à recontacter la fameuse Marie-Sarah. |