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ranx:des_eclairs_paris_les_editions_de_minuit_2010 [2011/07/28 16:10] – genevieve | ranx:des_eclairs_paris_les_editions_de_minuit_2010 [2018/02/15 13:57] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1 |
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**Type de narration :** | **Type de narration :** |
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* Le narrateur est extradiégétique qui intervient à différents moments du récit pour donner son avis sur le déroulement de l’histoire et pour juger le personnage : | * Le narrateur est extradiégétique et intervient à différents moments du récit pour donner son avis sur le déroulement de l’histoire et pour juger le personnage : |
« Ethel peut-être un petit peu ivre lui noue par plaisanterie sa cravate neuve autour du cou. Malgré son aversion, même avec elle, pour les contacts physiques – et malgré, brusque et irrépressible, la crainte le traversant un instant qu’elle l’étrangle –, il se surprend à trouver cela plaisant. Une petite érection, Gregor? Allez, pour une fois. » (p. 134). | « Ethel peut-être un petit peu ivre lui noue par plaisanterie sa cravate neuve autour du cou. Malgré son aversion, même avec elle, pour les contacts physiques – et malgré, brusque et irrépressible, la crainte le traversant un instant qu’elle l’étrangle –, il se surprend à trouver cela plaisant. Une petite érection, Gregor? Allez, pour une fois. » (p. 134). |
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* Leitmotiv (sens du récit suggéré par le narrateur) : Les inventions naissent de façon banale et sans que l’on prenne le soin de prendre en considération d’autres préoccupations que pécuniaires. La portée des inventions n’est pas prise en compte (grande naïveté du personnage principal, mue davantage par l’effervescence elle-même de la naissance d’une idée – les objets sont utilitaires et seulement ça – banalisation des actions). | * Leitmotiv (sens du récit suggéré par le narrateur) : Les inventions naissent de façon banale et sans que l’on prenne le soin de prendre en considération d’autres préoccupations que pécuniaires. La portée des inventions n’est pas prise en compte (grande naïveté du personnage principal, mue davantage par l’effervescence elle-même de la naissance d’une idée – les objets sont utilitaires et seulement ça – banalisation des actions). |
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**Résumé de la ligne narrative/biographique:** | **Commentaire général :** |
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| Ici, le biographique est traité de manière assez conventionnelle. Si ce n'était des passages (très isolés) où le narrateur intervient dans le texte, l'ensemble se déroulerait de façon linéaire, sans digressions à proprement parler. Le point de départ du récit est la naissance du personnage et le point final est la mort de celui-ci. On relève les événements importants qui ont influencé le cours de la vie de Gregor. On remarque une certaine accélération vers la fin, où l'on s'approche des derniers moments de vie de Gregor, comme si les années de vieillesse représentaient une période peu importante parce qu'illustrant la déchéance du personnage, son repli, son échec. Il est intéressant également de noter que ce sont les pigeons, les seuls êtres pour qui Gregor éprouvent de l'affection, qui précipitent sa fin. Ils veulent en finir avec Gregor alors ils interviennent afin qu'il ait un accident, rendant son existence encore plus pitoyable encore. Gregor, déjà en marge du monde des humains, est rejeté aussi par le narrateur qui est exaspéré par le personnage et par les pigeons. Ce moment est d'ailleurs le seul qui révèle une forme d'invraisemblance. Le narrateur prête des intentions meurtrières aux pigeons : « Personnellement, je n'en peux plus, de ces pigeons. Vous n'en pouvez plus également, je le sens bien. Nous n'en pouvons plus et, en vérité, ingrats et versatiles comme ils sont, eux-mêmes n'en peuvent plus de Grego. Fatigués de sa personnage et jugeant trop à la baisse la qualité de ses approvisionnements, ils ont donc décidé de s'en défaire. [...] Alors que cette voiture va passer à hauteur de Gregor, d'un seul coup les pigeons fondent sur elle en troupe de choc et se posent uniment sur son pare-brise, s'y entassent en déployant toutes leurs ailes, formant comme une couche épaisse de neige sale qui l'obture et l'aveugle en un instant. [...] Leur forfait accompli, les pigeons repartent aussitôt regagner leurs arbres pendant que le conducteur, ayant regagné l'asphalte, prend la fuite en zigzaguant. » (p. 170-173). |
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| **Résumé de la ligne narrative/biographique :** |
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