ranx:coup_de_tete

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I - MÉTADONNÉES

Titre :

Auteur(s) :

Date de mise en ligne :

Adresse :

Présentation ou résumé :

Processus de création du personnage/de l'univers/ du récit :

II- CONTENU GÉNÉRAL

Résumé de l’œuvre :

Thème(s) :

III – JUSTIFICATION DE LA SÉLECTION

Explication (intuitive mais argumentée) du choix :

Appréciation globale :

IV – TYPE DE RUPTURE

Validation du cas au point de vue de la rupture

a) actionnelle : Remise en question de l’intention (et éventuellement de la motivation); logiques cognitives/rationnelles ou sensibles; présence ou absence d’un nœud d’intrigue et d’une résolution; difficulté/incapacité à s’imaginer transformer le monde (à s’imaginer le monde transformable), etc.

b) interprétative : Difficulté/incapacité à donner sens au monde (à une partie du monde) de façon cohérente et/ou conforme à certaines normes interprétatives; énigmaticité et/ou illisibilité du monde; caducité ou excentricité interprétative; etc.

V – SPÉCIFICITÉS POÉTIQUES

- Nombreuses phrases coupées nettes, suspendues.

- Paragraphes en italique, comme en aparté, dans lesquels le narrateur semble s'adresser à des personnages absents.

VI - AUTRES REMARQUES

( sur le rôle du lecteur/utilisateur, la façon dont sont générés les personnages, etc.)

Rapport au corps, à la main droite disparue mais qui le fait souffrir. Fugueur anonyme.

« Au fond je sais pas pourquoi je suis là à faire ce que je fais et à fixer ce que je fixe. Quand je laisse mon corps bouger sans moi c’est ma main, main droite, qui plonge dans le bordel de mon bras pour remuer du vide. Autour : vacarme ambiant, les pelleteuses raclent au sol, éventrent aussi béton. Une benne bleue décharge des tonnes de merde par terre. Et des barrières qu’on traîne et des grillages qu’on plante. Voilà ce que je fixe. Voilà le panorama qui m’empêche de penser à ce que j’ai pas envie de savoir. Voilà mon divertissement. »

« Partir sans penser, Ajay, c’est tourner en rond. Tu marches et tu regardes le sol et puis tu lèves la tête et tu te rends compte que t’as pas bougé. »

« Je regarde mes pieds buter contre les marches d’escalier, spectateur je me dis, les marches défilent, je pense, elles défilent, propres et blanches. »

« Je comprenais plus. L’écran disait suis les rails, Nil gueulait pareil mais plus fort… Mais pas un pour pour me pointer la direction, pas un pour me dire où aller, et quand je tapais Envers du décor et Bout du bout dans les bornes SNCF, l’écran derrière me disait d’aller me faire foutre parce qu’il comprenait rien.»

ranx/coup_de_tete.1391460337.txt.gz · Dernière modification : 2018/02/15 13:56 (modification externe)

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