Quatrième de couverture : « Sacha et Charlotte sont amoureux. Amoureux fous. Il perd son temps à l’université. Elle étudie la danse. Lui est fils de riches et souffre de la maladie de Still, sorte d’arthrite qui l’empêche parfois de bouger tant la douleur est grande. Elle a des cicatrices sur le cœur : jamais connu son père, pas un sou, une fille brisée.
Dans leurs temps libres, ils squattent des maisons, font du vandalisme, écoutent beaucoup de musique, écrivent sur Facebook. Ils ne passent jamais plus de douze heures sans se texter «Je t’aime ».
Mais surtout, ils partagent un journal intime, le Black Book:
«Choses à essayer ensemble : Faire une overdose, faire des photos porno, partir sur le pouce (pas dans l’Ouest), avoir juste des amis chats (de race), des bengales surtout, tuer quelqu’un, vivre un an dans un chalet, avoir chacun notre psychologue, ne pas se survivre l’un l’autre. »
Justification: Ces deux jeunes marginaux, Charlotte et Sacha, ressentent un profond dégoût pour la société dans laquelle ils vivent. Ils posent des actions dangereuses et sont en opposition à tout hormis à leur couple (qui est à un moment compromis par l'adultère de Charlotte). Ils sont les stéréotypes parfaits de l'adolescence poussée à l'extrême. Par exemple, Sacha , issu d’une famille aisée, vit en réaction à ce milieu dont il profite pourtant toujours (ses parents le gâtent). La liberté, dans ce roman, est partiellement atteinte au prix de la déchéance (prise de drogues, actions criminelles, etc.). Leur vision désabusée du monde et leur colère les lient jusqu’à un point malsain où ils s’autodétruisent.
(voir fiche dans Liste de lectures et fiches RANX 2)