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ranx:bourbaki [2015/01/05 16:51] – camille | ranx:bourbaki [2018/02/15 13:57] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1 |
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« Alors je ne sais plus comment distinguer le vrai du faux. Comment connaître le monde qui m'entoure? Comment être certain que ce monde existe vraiment? Peut-être suis-je le seul être conscient et tout le reste est une hallucination. Je m'interroge sur la nature de la connaissance. Il est impossible, n'est-ce pas, d'avoir une expérience personnelle de tout? Il faut se fier à des lectures, des livres, des récits reportés, qui se recoupent et se complètent les uns aux autres. Mais comme il y a des trous, forcément, sans s'en rendre compte, on les bouche avec ce qu'on peut, ce qu'on a l'impression de savoir, et on se fait une image globale de toutes sortes de choses avec un tissu de mensonges » (p.90) | « Alors je ne sais plus comment distinguer le vrai du faux. Comment connaître le monde qui m'entoure? Comment être certain que ce monde existe vraiment? Peut-être suis-je le seul être conscient et tout le reste est une hallucination. Je m'interroge sur la nature de la connaissance. Il est impossible, n'est-ce pas, d'avoir une expérience personnelle de tout? Il faut se fier à des lectures, des livres, des récits reportés, qui se recoupent et se complètent les uns aux autres. Mais comme il y a des trous, forcément, sans s'en rendre compte, on les bouche avec ce qu'on peut, ce qu'on a l'impression de savoir, et on se fait une image globale de toutes sortes de choses avec un tissu de mensonges » (p.90) |
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| **Forme (narration, comment elles sont intégrées) :** |
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| Les données mentionnées dans ce roman s’intègrent au texte sous trois grandes formes. Le plus souvent, les informations s’imbriquent à la trame narrative sans aucune césure. Ce sont les personnages, principalement Bourbaki et Petit, qui les mentionnent. L’extrait suivant montre comment le terme // doppelgänger// a été intégré à l’histoire : « Ce garçon pourrait bien être une espèce de double. Et si j’avais trouvé mon //doppelgänger//, ici à Mailloux, mon arrivée ne serait plus imputable au hasard. Cela impliquerait que j’ai été poussé par la destinée et que je suis le personnage de quelqu’un ou de quelque chose d’autre. » (p.47) |
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| À une occurrence, la définition d’une notion de physique, la vitesse de libération, fut introduite dans le texte par des retraits et une police plus petite. |
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| Vitesse de libération : |
| Vitesse minimale à atteindre afin de se soustraire à l’emprise gravitationnelle d’un corps. Il est à noter que la vitesse de libération n’est pas angulaire, c’est-à-dire que les fuyards n’ont pas à s’éloigner perpendiculairement. Une fusée pourrait théoriquement se libérer de l’emprise de la gravité en s’élevant selon le même angle qu’un avion. (p.15) |
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| La troisième forme consiste en des croquis. Ceux-ci définissent les lieux décrits dans le roman. Cependant, ces dessins ont une plus grande signification dans le premier livre de Bourbaki, //Traité de balistique//. Non seulement le lecteur découvre certaines nouvelles entièrement illustrées, mais chaque nouvelle du recueil est introduite par une figure de physique. |
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