livrenum:apres_le_livre
- Référence : BON, François, Après le livre, Paris, Essai, Seuil, 2011, 288 p.
- Thèmes : L'écrivain montre comment la mutation numérique du livre bouscule notre rapport aux écrits et fait naître une nouvelle culture.
- Mots-clés : Décloisonnement, Écriture web, Écriture collective
- Langue : Français.
- Format : Imprimé.
- Description existante : « Nous vivons une des très rares mutations de l’écrit. Rares (la tablette, le rouleau, le codex, l’imprimerie), mais chaque fois irréversibles et globales.Ce que change Internet, ce n’est pas le rapport au livre, c’est le rapport au monde. Le numérique affecte la façon dont on écrit aussi bien que celle dont on lit, nos bibliothèques comme la trace que nous laissons parmi les autres. Il ne s’agit pas ici de prédire. Prendre le temps, au contraire, de considérer l’histoire récente de notre propre rapport à ces machines, comment nous nous en servons, ce qu’elles ouvrent de possibles. Prendre le temps de revenir à quelques oeuvres décisives, celles de Balzac ou de Rabelais en font partie, qui sont elles-mêmes l’empreinte d’une de ces transitions. Alors peut-être accepterons-nous de voir que s’offrent pour nos fables, nos récits, nos lettres, nos carnets privés, nos images aussi, d’autres vecteurs, une autre mémoire et de nouveaux modes de transmission. Nous sommes déjà après le livre. », trouvée sur http://www.seuil.com/ouvrage/apres-le-livre-francois-bon/9782021055344, consultée le 17 novembre 2016.
- Compte rendu existant : CHARTIER, Roger, « (…) Rien de très nouveau, donc ? Ce serait une dangereuse et paresseuse illusion que de le penser. Pour François Bon, ce qui a changé n'est pas tant le livre que l'au-delà du livre, entendons la totalité du rapport aux écrits. L'“écriture Web” bouscule en effet, très profondément, les catégories qui, à partir du XVIIIe siècle au moins, ont défini l'ordre moderne des discours. En permettant conversations et débats sur la même “page” que le texte qui en est l'objet, elle efface le cloisonnement entre écrire et lire, favorise l'écriture collective et fait perdre à l'écrivain solitaire sa souveraine autorité. Ce mode de publication donne à lire les oeuvres dans leur mouvement, dans chacun de leurs états successifs, toujours “ouverts aux réécritures”, et, de ce fait, il abolit la distinction tranchée entre brouillons et texte définitif. (…) », trouvée sur http://www.lemonde.fr/livres/article/2011/09/22/apres-le-livre-de-francois-bon_1575871_3260.html, consultée le 17 novembre 2016.
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