Source de l'image : https://www.pinterest.com/pin/551902129313297599/ (consulté le 21 juin 2017)

Titre : Allégories de la Musique et de la Prudence

Artiste : Hans Baldung Grien

Année: 1529

Type d'œuvre: peinture

Thème :

Description officielle : «Hans Baldung (v. 1484-1545) adopta le surnom de Grien (dérivé de grün, “vert” en allemand) lors de son apprentissage à Nuremberg dans l'atelier de Dürer. Peintre et graveur renommé de la Renaissance allemande, Baldung concevait des compositions complexes dans un style que l'on qualifierait plus tard de maniériste. Baldung produisit une série de retables, de sujets religieux et de portraits privés, mais il peignit aussi, dans la dernière partie de sa carrière, des scènes de sorcellerie. Composées de deux panneaux distincts, les allégories de la Musique et de la Prudence représentent les piliers essentiels de la civilisation sous la forme de deux nus féminins déformés. Avec la précision d'un professionnel habile mais aussi l'intense étrangeté qui émane d'un artiste progressiste, Baldung représente le corps humain d'une manière qui frise le grotesque. Les formes de la chair sont disproportionnées mais élégantes, disjointes mais harmonieuses. Les noirs profonds contrastent avec le jaune pâle et les verts rutilants. Les formes et la posture de la Musique sont féminines, mais son attitude paraît cérébrale et son visage, ses bras et ses mains possèdent un caractère masculin. La Prudence arbore une expression torturée et angélique tandis qu'elle pose le pied sur le serpent de la Tentation, et que son ventre proéminent suggère qu'elle est enceinte. Entre paganisme et christianisme, Baldung représente la psychologie humaine et les valeurs de la civilisation dans un fantastique mélange des genres.» - Sara White Wilson, Les 1001 tableaux qu'il faut avoir vus dans sa vie, p. 161

Caractéristiques médiatiques : peinture sur panneaux de pin

Compte-rendu critique :

Commentaire : L'œuvre est exposée à Alte Pinakothek, Munich, Allemagne

Distinctions :

Lieu de trouvaille : Farthing, Stephen. Les 1001 tableaux qu'il faut avoir vus dans sa vie, 2007, Montréal, Trécarré, 960 p.

Relation avec les autres œuvres :