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fq-equipe:stephane_bertrand_l_abri_montreal_hurtubise_2008_myriam_saint-yves

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fq-equipe:stephane_bertrand_l_abri_montreal_hurtubise_2008_myriam_saint-yves [2010/06/15 11:56] myriamfq-equipe:stephane_bertrand_l_abri_montreal_hurtubise_2008_myriam_saint-yves [2018/02/15 13:57] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1
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-Pas révolutionnaire du point de vue de la narration et de la forme, mais l’écriture simple et franche fait de L’Abri un roman auquel on s’attache vite. Les sujets (le travail des préposés aux bénéficiaires, la maladie mentale, l’acharnement des médias, etc.) sont délicats mais bien traités, avec humanité. +Pas révolutionnaire du point de vue de la narration et de la forme, mais l’écriture simple et franche fait de //L’Abri// un roman auquel on s’attache vite. Les sujets (le travail des préposés aux bénéficiaires, la maladie mentale, l’acharnement des médias, etc.) sont délicats mais bien traités, avec humanité. 
  
  
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-La narration est au « je », avec quelques incursions dans le passé et les pensées des personnages (focalisation interne).+La narration est à la première personne. Le narrateur fait quelques incursions dans le passé et les pensées des personnages (focalisation interne).
 Les chapitres très brefs sont comme des instantanés, des chroniques en quelque sorte : ils racontent des tranches de vie plus ou moins chronologiques de la vie du narrateur et des autres personnages. Quelques chapitres ne sont pas clairement inscrits dans le temps : ils racontent des scènes quotidiennes sans lien direct avec l’intrigue principale (ex : chapitre 19 : la mort d’une patiente) ou décrivent un détail particulier de la vie de l’un des personnages (ex : chapitre 24 : on y raconte le départ de la mère de Boris, le collègue de Simon, survenu des années auparavant).  Les chapitres très brefs sont comme des instantanés, des chroniques en quelque sorte : ils racontent des tranches de vie plus ou moins chronologiques de la vie du narrateur et des autres personnages. Quelques chapitres ne sont pas clairement inscrits dans le temps : ils racontent des scènes quotidiennes sans lien direct avec l’intrigue principale (ex : chapitre 19 : la mort d’une patiente) ou décrivent un détail particulier de la vie de l’un des personnages (ex : chapitre 24 : on y raconte le départ de la mère de Boris, le collègue de Simon, survenu des années auparavant). 
 La principale entorse à la chronologie est le chapitre « en guise de prologue » qui ouvre le roman : la scène décrite se déroule en fait à la fin de l’histoire. Dans le second chapitre, le narrateur reprend son histoire depuis le début, lors de son embauche au centre. Par contre, la scène d’ouverture n’est pas mentionnée à la fin du roman, ce qui donne l’impression d’un dénouement suspendu, la boucle n’étant jamais vraiment bouclée. La principale entorse à la chronologie est le chapitre « en guise de prologue » qui ouvre le roman : la scène décrite se déroule en fait à la fin de l’histoire. Dans le second chapitre, le narrateur reprend son histoire depuis le début, lors de son embauche au centre. Par contre, la scène d’ouverture n’est pas mentionnée à la fin du roman, ce qui donne l’impression d’un dénouement suspendu, la boucle n’étant jamais vraiment bouclée.
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 Simon tombe par hasard sur //Il était une fois en Amérique// de Sergio Leone à la télé. Il fait aussi référence à de la musique : il mentionne quelques interprètes québécois comme Jean Lapointe et le CD //Volodia//  de Yves Desrosiers qui « chante les chansons du poète russe Vladimir Vissotsky! » (p. 106) Simon tombe par hasard sur //Il était une fois en Amérique// de Sergio Leone à la télé. Il fait aussi référence à de la musique : il mentionne quelques interprètes québécois comme Jean Lapointe et le CD //Volodia//  de Yves Desrosiers qui « chante les chansons du poète russe Vladimir Vissotsky! » (p. 106)
 Les références les plus significatives sont les surnoms des deux supérieurs de Simon : Frankenstein et Dracula. Le premier manque cruellement d’humanité tandis que le comportement du deuxième (on apprend à la fin qu’il est le violeur) rappelle celui du célèbre vampire. Les références les plus significatives sont les surnoms des deux supérieurs de Simon : Frankenstein et Dracula. Le premier manque cruellement d’humanité tandis que le comportement du deuxième (on apprend à la fin qu’il est le violeur) rappelle celui du célèbre vampire.
-Finalement, Simon compare explicitement sa situation à celle du personnage du //Horla// de Maupassant : « Mon état d’esprit, bizarrement, me rappela un vieux conte de Maupassant, Le Horla, où le narrateur tourmenté décrit minutieusement une espèce de présence maléfique qu’il sent rôder autour de lui, sans jamais pouvoir l’identifier, et qui finira par l’emporter dans un grand feu de cris et de morts. » (p. 144)+Finalement, Simon compare explicitement sa situation à celle du personnage du //Horla// de Maupassant : « Mon état d’esprit, bizarrement, me rappela un vieux conte de Maupassant, //Le Horla//, où le narrateur tourmenté décrit minutieusement une espèce de présence maléfique qu’il sent rôder autour de lui, sans jamais pouvoir l’identifier, et qui finira par l’emporter dans un grand feu de cris et de morts. » (p. 144)
  
  
fq-equipe/stephane_bertrand_l_abri_montreal_hurtubise_2008_myriam_saint-yves.1276617379.txt.gz · Dernière modification : 2018/02/15 13:56 (modification externe)

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