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 Toute son existence peu à peu se redessine, avec ses passions erratiques, son expérience d’astrophysicien perché dans un phare. » Toute son existence peu à peu se redessine, avec ses passions erratiques, son expérience d’astrophysicien perché dans un phare. »
  
-Le narrateur, qui ne sait ni qui il est, ni d'où il vient, ni même s'il est sain d'esprit, ne peut garder le fil de ses pensées que quelques minutes. Durant ses courts intervalles, il écrit ce que lui inspire certains mots afin de garder une trace de ses souvenirs et, peut-être, reconstituer son histoire. Entre les évènements de sa vie s'insèrent de longs passages sur la physique, l'astronomie et la science qui témoignent de sa carrière passée d'astronome. +Le narrateur, qui ne sait ni qui il est, ni d'où il vient, ni même s'il est sain d'esprit, ne peut garder le fil de ses pensées que quelques minutes, ni se constituer une identité puisqu'il ne se reconnaît même pas dans un miroir. Durant ses courts intervalles, il écrit ce que lui inspire certains mots afin de garder une trace de ses souvenirs et, peut-être, reconstituer son histoire. Entre les évènements de sa vie s'insèrent de longs passages sur la physique, l'astronomie et la science qui témoignent de sa carrière passée d'astronome. 
  
  
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 Extraits : Extraits :
  
-p. 9 : « Abandon : C'est le premier mot dans une langue perdue pour l'homme qui cherche un appui quelque part. Celui qui conserve une preuve quelconque de sa vie ne connaît pas la vraie désespérance. Des souvenirs, des photographies+p. 9 : « Abandon : C'est le premier mot dans une langue perdue pour l'homme qui cherche un appui quelque part. Celui qui conserve une preuve quelconque de sa vie ne connaît pas la vraie désespérance. Des souvenirs, des photographies, quelques témoins et vous êtes riche - tout peut recommencer, serait-ce dans les rêves. Mais je n'ai rien; on me conteste même la raison.  Je suis dans l'abandon suprême de l'irréalité. La décision de réunir tout ce qui peut ressembler à une mémoire m'est venue en traçant quelques mots au hasard sur ce cahier : je n'en comprenais plus le sens. » 
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 +p. 305 : « Mot : De la naissance à la mort, chacun n'a qu'un mot dans la bouche, le seul qu'il ne peut comprendre. Le mien est Azralone. S'il était éclairé, s'il prenait son sens, tout deviendrait évident et simple. La mémoire ne tient qu'à un mot.  
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 +p. 402 : « [...] je ne me souviens guère d'avoir lu un roman, toutefois les bribes de vie qui ressurgissent en moi par accès impétueux révèlent au fil des pages une apparence de fiction dont je pourrais renforcer l'intrigue avec un peu d'habileté. Il suffirait de mettre un autre ordre dans ce cahier, plus organique, d'exclure mes préoccupations scientifiques et de me complaire dans l'évocation d'Azralone. [...] Mais le roman s'écrit pour moi jour et nuit, par manière de transmission continue, en direction d'Arcturus. Et quel en est le thème ou le sujet? C'est idiot, mais je dirais : l'histoire d'un homme qui a signé un pacte avec le vide. » 
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