(1911). http://www.gallimard.fr
Collections :
- Le Chemin (1959-1992). « Collection de littérature française de création et d’essais critiques […] [qui] contribua de façon remarquable à l’enrichissement du fonds des Éditions Gallimard, accueillant et réunissant sous son enseigne des œuvres qui, à bien des égards, furent de véritables révélations pour une génération de lecteurs — du Procès verbal de J.M.G Le Clézio à La Part manquante de Bobin, d’Éden, Éden, Éden de Guyotat à Rose-poussière de Jean-Jacques Schuhl, des Papiers collés de Georges Perros au Sentiment géographique de Michel Chaillou… Œuvres qui constituent aujourd’hui de véritables points de repères pour qui s’intéresse à la production littéraire de ces quarante dernières années. » (présentation de l'éditeur)
- Folio (1972). Réédition en poche.
o Sous-collections :
• Folio policier (1998). Réédition en poche de thrillers, de polars historiques, de romans noirs, d’enquêtes, de classiques, d’auteurs en devenir, de romans atypiques, hard-boiled ou satiriques. Douglas Kennedy, Cul-de-sac. Didier Daeninckx, Meurtres pour mémoire.
• Folio SF (2000). Réédition en poche de littératures de l’imaginaire (SF, fantasy, fantastique…). Bradbury, Fahrenheit 451. Asimov, Fondation. Philip K. Dick, Minority Report.
• Folio 2 € (2002). Réédition en poche de chefs-d’œuvre de la littérature mondiale. Kafka, Lettre au père. Tonino Benacquista, La boîte noire et autres nouvelles.
- Super noire (1974-1979). Romans policiers et noirs dans la continuité de la collection Série noire (1945).
- L’Imaginaire (1977). « Collection de réimpressions de documents et de textes littéraires, tantôt œuvres oubliées, marginales ou expérimentales d’auteurs reconnus, tantôt œuvres estimées par le passé mais que le goût du jour a quelque peu éclipsées. » (présentation de l'éditeur). Marguerite Yourcenar, Les Nouvelles orientales. Georges Perec, W ou le souvenir d’enfance. Jorge Luis Borges, L’Aleph.
- L’Infini ([1983] 1987). Créée en 1983 chez Denoël, L'Infini déménage chez Gallimard en 1987. « Collection de littérature de création et d’essais contemporains dirigée par Philippe Sollers ; une revue du même nom lui est associée, prolongeant toutes deux les précédentes expériences éditoriales de leur animateur. Avant tout, c’est la jeune littérature qui intéresse ‘‘L’Infini’’. » (présentation de l'éditeur). Jean-Jacques Schuhl, Ingrid Caven. Dominique Noguez, Amour noir. Frédéric Beigbeder, Nouvelles sous ecstasy.
- Arcades (1986). « Arcades est une collection de semi-poche de textes inédits, pour la plupart dus ou consacrés à des auteurs contemporains d’origine étrangère. Il s’agit tantôt d’essais les concernant, tantôt de leurs propres écrits considérés comme inclassables ou à la marge de leur œuvre principale (pamphlet, journal, poésie…). Aussi y trouvera-t-on des œuvres de fiction, mais aussi des études ou des documents relevant aussi bien de l’histoire et de la critique littéraires (entretien, réunion d’articles, correspondances), que de l’histoire générale des cultures et des sociétés. » (présentation de l'éditeur). Peter Handke, La Leçon de la Sainte-Victoire. Rainer Maria Rilke, Lettres à une amie vénitienne.
- Le Promeneur (1988). « À qui suit les pas du ‘‘Promeneur’’ se dévoile une bien singulière bibliothèque. Patrick Mauriès y recueille, depuis plus de quinze ans, ses découvertes et ses plaisirs de lecteur inspiré — en une approche qu’il dit lui même ‘‘intempestive’’ de la littérature. […] Dans l’éclectisme choisi du ‘‘Promeneur’’, il rentre autant de goût pour le baroque et le bizarre, pour le rare et l’unique que d’admiration prolongée pour des auteurs aussi singuliers que Friedrich Glauser, Mario Soldati, Louise de Vilmorin, Giorgio Manganelli ou Peter Ackroyd. » (présentation de l'éditeur)
- L’Arpenteur (1988). Œuvres de littérature française et étrangère contemporaines et des essais. Philippe Delerm, La Première Gorgée de bière. Claudio Magris, Microcosmes.
- L’Un et l’Autre (1989). « Dans sa première formulation, ‘‘L’Un et l’Autre’’ se donne pour objet de rassembler des œuvres qui dévoilent ‘‘les vies des autres telles que la mémoire des uns les invente’’. ‘‘L’Un et l’Autre’’ est un dialogue, un jeu de va-et-vient constituant une connivence entre l’auteur et son objet, le propre de l’un se nourrissant de la fiction et de la quête de l’autre. Méditation sur les personnes, les textes ou tout autre monument de la mémoire (au sens de ce qui conserve ou exalte le souvenir d’une personne), rêveries biographiques, fragments d’érudition, esquisses de trames romanesques… la collection se prête particulièrement bien à la fusion ou à la superposition des partis pris, propres à une nouvelle forme d’imaginaire biographique qui s’est épanouie dans les années 1980. La saisie par la marge — par l’autre — de sa propre identité demeure le propre de l’exercice de mémoire ainsi proposé. » (présentation de l'éditeur). Christian Bobin, Le Très-Bas. Sylvie Germain, La Pleurante des rues de Prague. Pierre Michon, Rimbaud le fils.