Michel Chaillou, et al. (1987), Dossier « L’extrême contemporain », Po&sie, no 41, Paris, Librairie classique Eugène Belin.
Pour plus d’informations, voir le dossier complet de la revue à la bibliothèque de l’Université de Montréal.
Michel Chaillou (1987), « L’extrême-contemporain, journal d’une idée », p. 5-6.
Article complet: chaillou_ex.contempo.pdf
C’est lui qui lance le terme mais il ne le théorise pas du tout. Dans ce court texte, l’auteur assume davantage sa posture de créateur, et c’est en ce sens que l’idée est évoquée. Retenons toutefois quelques idées intéressantes :
- « L’extrême-contemporain? L’affiche à peine décollée du présent. Ça tient encore, ça résiste. » (5)
- « L’extrême-contemporain? Le présent interrogé, saisi aux ouïes, tiré hors de la nasse. Comment? La procédure du comment, du pourquoi pas, celle des naufragés de l’heure. » (5)
- « L’extrême-contemporain, ce qui cesse de l’être par appétit du futur, digestion du passé. […] le gain d’avenir du présent. » (6)
- « L’extrême-contemporain? Ce qui est si contemporain, si avec vous dans le même temps que vous ne pouvez vous en distinguer, l’apercevoir, définir son visage. L’extrême-contemporain, vous sans vous. » (6)
- « L’extrême-contemporain? Le marché aux puces de la modernité, la rouille du futur, son apologie. » (6)