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 Lorsqu’il s’agit de générations, les années définissant le début et la fin de ces générations peuvent changer selon la source. Selon l’Université de la Californie du Sud, les milléniaux sont une génération s'étendant de 1980 à 1994, et la Génération Z s'étend de 1995 à 2012.((University of Southern California. (2024, March 6). //Age Groups - Demographics - Research Guides at University of Southern California//. USC Libraries. https://libguides.usc.edu/busdem/age)). Considérant le développement de l’Internet dans les années 90, il est possible de les considérer comme étant des //digital immigrants// puisque ce développement s’est réalisé durant leur enfance ou leur adolescence. Pour la Génération Z, l’Internet s’était déjà bien développé à leur naissance et à travers leur enfance et adolescence. Il est aussi possible qu’en raison du développement de l’Internet pendant le jeune âge des milléniaux, ces derniers pourraient être groupés avec les //digital natives//, sachant que c’est une période d’adaptation importante. Cependant, les lignes restent brouillées.{{:2005-h2024:pexels-andrea-piacquadio-3791666.jpg?400 |}} Lorsqu’il s’agit de générations, les années définissant le début et la fin de ces générations peuvent changer selon la source. Selon l’Université de la Californie du Sud, les milléniaux sont une génération s'étendant de 1980 à 1994, et la Génération Z s'étend de 1995 à 2012.((University of Southern California. (2024, March 6). //Age Groups - Demographics - Research Guides at University of Southern California//. USC Libraries. https://libguides.usc.edu/busdem/age)). Considérant le développement de l’Internet dans les années 90, il est possible de les considérer comme étant des //digital immigrants// puisque ce développement s’est réalisé durant leur enfance ou leur adolescence. Pour la Génération Z, l’Internet s’était déjà bien développé à leur naissance et à travers leur enfance et adolescence. Il est aussi possible qu’en raison du développement de l’Internet pendant le jeune âge des milléniaux, ces derniers pourraient être groupés avec les //digital natives//, sachant que c’est une période d’adaptation importante. Cependant, les lignes restent brouillées.{{:2005-h2024:pexels-andrea-piacquadio-3791666.jpg?400 |}}
- En raison de la fluidité des générations, celles-ci peuvent partager des traits associés aux deux si elles se trouvent à la limite entre les générations. Les circonstances de vie des individus peuvent aussi affecter leur approche à différentes choses; dans ce cas-ci l’Internet, les réseaux sociaux, et la culture numérique. Les générations considérées spécifiquement comme //digital immigrants// sont les générations nommées //Baby Boomers// (1946-1964) ou Génération X  (1965-1979)((University of Southern California. (2024, March 6). //Age Groups - Demographics - Research Guides at University of Southern California//. USC Libraries. https://libguides.usc.edu/busdem/age)). Ils tendent à se servir de l’Internet et de ses différentes plateformes de manière professionnelle plutôt qu’à des fins de socialisation. Plusieurs, quoique préférant faire ce type de communication face à face, utilisent des réseaux sociaux tels que LinkedIn plutôt que ceux comme Twitter((Jarrahi, M. H., Eshraghi, A. (2019). Digital natives vs digital immigrants: A multidimensional view on interaction with social technologies in organizations. //Journal of Enterprise Information Management//, 32(6), p. 1058.)), car ils préfèrent communiquer en personne ou simplement ne désirent pas partager leur vie sociale de cette manière((Jarrahi, M. H.& Eshraghi, A.,//op.cit.//, p. 1057.)). On peut voir aussi que lorsqu’il s’agit de la communication liée au travail ou au réseautage, les //digital natives// ont tendance à favoriser les réseaux sociaux, tandis que les //digital immigrants// les utiliseraient surtout en tant que moyen de communication plus formels comme les courriels((Jarrahi, M. H.& Eshraghi, A.,//op.cit.//, p. 1053.)). L’approche différente à l’Internet et les plateformes peut provenir d’un manque d’aisance avec la technologie dû à leur arrivée tardive dans la vie des //digital immigrants//. Puisque l’utilisateur en connaît moins, il est plus difficile d’utiliser les plateformes((Ball, C., Francis, J., Huang K., Kadylak, T., Cotten, S. R., Rikard, R. V. (2019). The Physical-Digital Divide: Exploring the Social Gap Between Digital Natives and Physical Natives. //Journal of Applied Gerontology//, 38(8), 1167-1184. [en ligne].)) . Cette difficulté pousse l’utilisateur à n’utiliser ces technologies que lorsque nécessaire. Les individus faisant partie de la génération des //digital natives//, quant à eux, sont plus à l’aise sur les réseaux sociaux, et en particulier plus à l'aise à divulguer leurs pensées et vies personnelles sur ces réseaux sociaux((Jarrahi, M. H.& Eshraghi, A., //op.cit.//, p. 1053.)). Ceci est le phénomène d’extimité en ligne. L’extimité, comme décrit par Serge Tisseron, est le fait de vouloir exprimer des facettes personnelles de soi de manière publique((Tisseron, S. (2011). Intimité et extimité. //Communications//, 88, 83-91.[en ligne]. Paragraphe 8. https://doi.org/10.3917/commu.088.0083)). Dans ce contexte-ci, ce sont les //digital natives// qui démontrent le plus fortement ce désir en partageant des pensées ou informations personnelles en ligne. Ceci s’exprime souvent comme une identité ou personnalité en ligne différente pour l'individu ((Tisseron, S., //op. cit.//, Paragraphe 13.)). Il est possible que l’individu veuille s’exprimer de manière plus discrète, ou veuille expérimenter avec différentes facettes de soi d’une manière qui n’a pas de répercussions trop importantes ou immédiates((//ibid//, Paragraphe 14.)). La fréquence et les motivations avec lesquelles les milléniaux ou la Génération Z font usage de ces plateformes diffère de celle des //digital immigrants//. Il est noté que certains //digital natives// utilisent les plateformes de l’Internet plus fréquemment que les //digital immigrants//. Par exemple, certains membres des générations //digital natives// dans une même pièce vont choisir d’utiliser des plateformes de réseaux sociaux pour communiquer entre eux au lieu de parler à voix haute((Jarrahi, M. H. & Eshraghi, A., //op.cit.//, p. 1056.)).+ En raison de la fluidité des générations, celles-ci peuvent partager des traits associés aux deux si elles se trouvent à la limite entre les générations. Les circonstances de vie des individus peuvent aussi affecter leur approche à différentes choses; dans ce cas-ci l’Internet, les réseaux sociaux, et la culture numérique. Les générations considérées spécifiquement comme //digital immigrants// sont les générations nommées //Baby Boomers// (1946-1964) ou Génération X  (1965-1979)((University of Southern California. (2024, March 6). //Age Groups - Demographics - Research Guides at University of Southern California//. USC Libraries. https://libguides.usc.edu/busdem/age)). Ils tendent à se servir de l’Internet et de ses différentes plateformes de manière professionnelle plutôt qu’à des fins de socialisation. Plusieurs, quoique préférant faire ce type de communication face à face, utilisent des réseaux sociaux tels que LinkedIn plutôt que ceux comme Twitter((Jarrahi, M. H., Eshraghi, A. (2019). Digital natives vs digital immigrants: A multidimensional view on interaction with social technologies in organizations. //Journal of Enterprise Information Management//, 32(6), p. 1058.)), car ils préfèrent communiquer en personne ou simplement ne désirent pas partager leur vie sociale de cette manière((Jarrahi, M. H.& Eshraghi, A.,//op.cit.//, p. 1057.)). On peut voir aussi que lorsqu’il s’agit de la communication liée au travail ou au réseautage, les //digital natives// ont tendance à favoriser les réseaux sociaux, tandis que les //digital immigrants// les utiliseraient surtout en tant que moyen de communication plus formels comme les courriels((Jarrahi, M. H.& Eshraghi, A.,//op.cit.//, p. 1053.)). L’approche différente à l’Internet et les plateformes peut provenir d’un manque d’aisance avec la technologie dû à leur arrivée tardive dans la vie des //digital immigrants//. Puisque l’utilisateur en connaît moins, il est plus difficile d’utiliser les plateformes((Ball, C., Francis, J., Huang K., Kadylak, T., Cotten, S. R., Rikard, R. V. (2019). The Physical-Digital Divide: Exploring the Social Gap Between Digital Natives and Physical Natives. //Journal of Applied Gerontology//, 38(8), 1167-1184. [en ligne].)) . Cette difficulté pousse l’utilisateur à n’utiliser ces technologies que lorsque nécessaire. Les individus faisant partie de la génération des //digital natives//, quant à eux, sont plus à l’aise sur les réseaux sociaux, et en particulier plus à l'aise à divulguer leurs pensées et vies personnelles sur ces réseaux sociaux((Jarrahi, M. H.& Eshraghi, A., //op.cit.//, p. 1053.)). Ceci est le phénomène d’extimité en ligne. L’extimité, comme décrit par Serge Tisseron, est le fait de vouloir exprimer des facettes personnelles de soi de manière publique((Tisseron, S. (2011). Intimité et extimité. //Communications//, 88, 83-91.[en ligne]. Paragraphe 8. https://doi.org/10.3917/commu.088.0083)). Dans ce contexte-ci, ce sont les //digital natives// qui démontrent le plus fortement ce désir en partageant des pensées ou informations personnelles en ligne. Ceci s’exprime souvent comme une identité ou personnalité en ligne différente pour l'individu ((Tisseron, S., //op. cit.//, Paragraphe 13.)). Il est possible que l’individu veuille s’exprimer de manière plus discrète, ou veuille expérimenter avec différentes facettes de soi d’une manière qui n’a pas de répercussions trop importantes ou immédiates((//Ibid//, Paragraphe 14.)). La fréquence et les motivations avec lesquelles les milléniaux ou la Génération Z font usage de ces plateformes diffère de celle des //digital immigrants//. Il est noté que certains //digital natives// utilisent les plateformes de l’Internet plus fréquemment que les //digital immigrants//. Par exemple, certains membres des générations //digital natives// dans une même pièce vont choisir d’utiliser des plateformes de réseaux sociaux pour communiquer entre eux au lieu de parler à voix haute((Jarrahi, M. H. & Eshraghi, A., //op.cit.//, p. 1056.)).
  
 **Répercussions psychologiques dues au numérique** **Répercussions psychologiques dues au numérique**
2005-h2024/gen.1710706140.txt.gz · Dernière modification : 2024/03/17 16:09 de eq31

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