| La critique cinématographique est un genre littéraire dont l'objet est de faire l'analyse, et parfois par extension, l'appréciation, souvent au moyen d'un système de cotation (tel que la note de 1 à 10, les fameuses cinq étoiles, ou le //tomatometer//), des films.{{ :2005-h2024:unknown.png?200 |}} | La critique cinématographique est un genre littéraire dont l'objet est de faire l'analyse, et parfois par extension, l'appréciation, souvent au moyen d'un système de cotation (tel que la note de 1 à 10, les fameuses cinq étoiles, ou le //tomatometer//), des films. |
| On peut distinguer deux types d'univers critiques : professionnel et amateur. On parle d'une critique cinématographique amateure lorsque son auteur ne touche aucune rémunération, ni n'est un critique journaliste ou un spécialiste du cinéma, ou encore lorsque son lieu de publication n'est ni la presse d'actualité, ni une revue culturelle ou scientifique. En outre, la critique professionnelle, qu'on serait aussi tenté de qualifier d' «académique», a souvent recours à la théorie du cinéma et son langage, en plus d'être rédigée dans un format standardisé (( Contributeurs Wikipédia, « Academic film criticism » dans « Film criticism », Wikipedia, The Free Encyclopedia, //Wikipedia, The Free Encyclopedia//, 4 Jan. 2024. URL: https://en.wikipedia.org/wiki/Film_criticism. Consulté le 14 Mar. 2024.)). Stéréotypiquement, on dira que la critique amateure est souvent davantage «appréciative» et donc subjective, tandis que la critique académique, voire scientifique, est plus «analytique» et objective, et ce n'est pas faux dans l'ensemble. Toutefois, des jonctions demeurent possibles entre les deux univers critiques; généralement, les critiques d' «amateurs» à propos de films de niche s'avèrent aussi qualifiées, savantes et objectives que celles des professionnels (( Michaël Bourgatte, « Pour une analyse informatisée de la critique de cinéma. Ce que dit la critique de la structure du champ cinématographique », Questions de communication [En ligne], 31 | 2017, mis en ligne le 01 septembre 2019, consulté le 14 mars 2024. URL : http://journals.openedition.org/questionsdecommunication/11167 ; DOI : https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.11167 )). À l'inverse, certaines critiques «professionnelles» au sujet de films grands publics ne cachent pas leur subjectivité((François Lévesque du Devoir a qualifié le récent //Dune: Part Two// de Denis Villeneuve de « chef d'oeuvre ». Voir son article: https://www.ledevoir.com/culture/cinema/807603/critique-dune-part-two-chef-oeuvre-epice-denis-villeneuve?utm_source=recirculation&utm_medium=hyperlien&utm_campaign=boite_extra | On peut distinguer deux types d'univers critiques : professionnel et amateur. On parle d'une critique cinématographique amateure lorsque son auteur ne touche aucune rémunération, ni n'est un critique journaliste ou un spécialiste du cinéma, ou encore lorsque son lieu de publication n'est ni la presse d'actualité, ni une revue culturelle ou scientifique. En outre, la critique professionnelle, qu'on serait aussi tenté de qualifier d' «académique», a souvent recours à la théorie du cinéma et son langage, en plus d'être rédigée dans un format standardisé (( Contributeurs Wikipédia, « Academic film criticism » dans « Film criticism », Wikipedia, The Free Encyclopedia, //Wikipedia, The Free Encyclopedia//, 4 Jan. 2024. URL: https://en.wikipedia.org/wiki/Film_criticism. Consulté le 14 Mar. 2024.)). Stéréotypiquement, on dira que la critique amateure est souvent davantage «appréciative» et donc subjective, tandis que la critique académique, voire scientifique, est plus «analytique» et objective, et ce n'est pas faux dans l'ensemble. Toutefois, des jonctions demeurent possibles entre les deux univers critiques; généralement, les critiques d' «amateurs» à propos de films de niche s'avèrent aussi qualifiées, savantes et objectives que celles des professionnels (( Michaël Bourgatte, « Pour une analyse informatisée de la critique de cinéma. Ce que dit la critique de la structure du champ cinématographique », Questions de communication [En ligne], 31 | 2017, mis en ligne le 01 septembre 2019, consulté le 14 mars 2024. URL : http://journals.openedition.org/questionsdecommunication/11167 ; DOI : https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.11167 )). À l'inverse, certaines critiques «professionnelles» au sujet de films grands publics ne cachent pas leur subjectivité((François Lévesque du Devoir a qualifié le récent //Dune: Part Two// de Denis Villeneuve de « chef d'oeuvre ». Voir son article: https://www.ledevoir.com/culture/cinema/807603/critique-dune-part-two-chef-oeuvre-epice-denis-villeneuve?utm_source=recirculation&utm_medium=hyperlien&utm_campaign=boite_extra |
| )). On évitera donc dans cet article d'utiliser les associations trop simples que sont les catégories de «critique savante et objective» et «critique populaire et subjective», sans pourtant nier le schisme des modalités de publications, qui lui sépare bien la critique ordinaire ou amateure de la critique professionnelle. | )). On évitera donc dans cet article d'utiliser les associations trop simples que sont les catégories de «critique savante et objective» et «critique populaire et subjective», sans pourtant nier le schisme des modalités de publications, qui lui sépare bien la critique ordinaire ou amateure de la critique professionnelle. {{ :2005-h2024:2018-01-30-15-47-46.jpeg?400|}} |