Table des matières
Le mot-clic ou //hashtag//
Définition de la notion
Proposé par l’Office québécois de la langue française en janvier 2011, le terme mot-clic est défini de la manière suivante : « Mot-clé, précédé d’un croisillon, sur lequel on peut cliquer pour retrouver toutes les publications portant sur le même sujet[1] ». Formée à partir des noms mot-clé et clic, l’appellation prend la forme de mots-clics au pluriel. Visuellement, le mot-clic se présente de cette façon : #motclic. Pour qu’il soit « cliquable », le mot-clic ne doit contenir aucun espace entre les mots qui le composent. Il s’agit d’une contrainte bien réelle et qui peut restreindre son utilisation. Par exemple, les mots-clics #Artoratoire, #Catlover et #makeuptutorial, s’inscrivent sans espaces et demeurent lisibles et efficaces. Ce n’est pas le cas de certains mots-clics trop complexes qui deviennent difficiles à déchiffrer sans espaces.
Le hashtag est un système de catégorisation ayant une fonctionnalité semblable au lien hypertexte. Ainsi, le mot-clic ou le hashtag permet de regrouper toutes les publications en lien avec un sujet précis dans un même réseau social.
[1] Office québécois de la langue française, « Mot-clic », dans Des mots et des clics : #vocabulairedesréseauxsociaux [en ligne]. http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=26506610 [Texte consulté le 3 mars 2019]
Mise en perspective
Historique
À l’origine, le symbole du hashtag, comme nous le connaissons aujourd’hui, est utilisé à des fins musicales et téléphoniques. Avant 2007, ce symbole n’est pas très réputé auprès de la majorité de la société. Maintenant, il va sans dire qu’il a monté en popularité. C’est en 2007 qu’un ingénieur de Google du nom de Chris Messina a sorti de la noirceur ce caractère fort simple. Il fait un post sur Tweeter, interrogeant la population de cette plateforme : « how do you feel about using # (pound) for groups. As in #barcamp (msg)? »[1] L’idée n’a pas fonctionné sur-le-champ. Ce n’est qu’en 2009 que cette touche connaît un succès monstre. Elle commence à être utilisée pour soutenir des causes (#icebucketchallenge), pour rendre hommage (#jesuisCharlie) et aussi pour dénoncer (#metoo).
Le hashtag permet également de rendre la visibilité de certains individus à plus grande échelle. Il sert de repère visuel. Ce ne sera plus seulement les gens proches qui voient la publication, mais l’ensemble des abonnés, en sélectionnant le même hashtag. Ce symbole suscite un engagement plus fort au sein de la publication en elle-même. Il est appliqué en tout premier sur la plateforme Twitter, il en devient même l’emblème. Dans les années qui suivront, il connaît une popularité sur les applications les plus utilisées, tel Facebook, Instagram et Google+. Le hashtag évolue comme l’un des symboles les plus influents de l’ère numérique. En 2014, le mot hashtag fait son apparition dans le Petit Robert, accompagnant ses amis de la technologie, « googler » et post.
[1] COLOMBAIN, Jérome, « Origines, succès, délires… Retour sur 10 ans de hashtags sur Twitter », le 23 août 2017, Radio France, https://www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/twitter/origines-succes-delires-retour-sur-10-ans-de-hashtags-sur-twitter_2337697.html, [Texte consulté le 28 février 2019].
Utilisation et disciplines associées
Les usages du hashtag (mot-clic) sont multiples. Il peut servir à organiser le contenu d’un site, à affirmer sa présence sur le web, à faire circuler rapidement un sujet et ses corollaires, à augmenter la visibilité d’un produit, etc[1].
Communication et marketing
L’utilisation du hashtag constitue désormais une des stratégie de communication et de marketing les plus présente dans les réseaux sociaux[2]. L’association d’un hashtag à un produit, à un événement ou encore à une œuvre (photo, texte, film, etc.) permet une visibilité et une circulation de l’information accrue sur les divers médias sociaux.
En outre, le hashtag facilite la recherche sur le web et les réseaux sociaux en utilisant à bon escient les possibilités de l’hypertexte. La plateforme de microblogging Twitter est la première à lancer, en 2009, une liste de hashtag qu’elle lie à son moteur de recherche. Cela contribue fortement au développement de l’importance du hashtag dans les stratégies de communications misant de plus en plus sur une présence constante dans les différentes plateformes sociales.
Archivistique et muséologie
Les possibilités de classification et de repérage de contenu qu’offrent l’utilisation du hashtag le rapproche de manière théorique aux fonctions de description et d’indexation de la discipline archivistique. Ces fonctions archivistiques se rapportent au travail d’analyse de contenu des documents. Cette analyse constitue la base sur laquelle l’archiviste peut créer des outils de repérage adaptés aux besoins des usagers. Ainsi, comme le mentionnent Maurel et Champagne : « pour que les archives soient accessibles, elles doivent être connues et aisément repérables »[3]. Selon Maurel et Champagne « l’indexation recouvre l’ensemble des opérations permettant la création de clés d’accès »[4]. Ces clés d’accès facilitent le repérage de l’information tout comme le fait le hashtag en regroupant l’information sous un même mot-clé. La notion de hashtag se rapproche également de la notion de classification à facette en terme de finalité d’utilisation. Selon Broughton, « la classification à facettes est aussi reconnue comme favorisant le balayage (browsing), la navigation et la recherche d’information » Le hashtag permet d’associer un objet à un attribut ce qui rend possible son repérage dans un ensemble plus large. En ce sens, tout comme la classification à facettes, le hashtag offre la possibilité d’organiser les connaissances à partir des attributs fondamentaux de l’objet auquel il fait référence.
Des sites comme Flickr, banque d’images libres de droit, utilisent le hashtag afin de créer des albums thématiques regroupant des images autour d’un même thème. Cette pratique se rapproche de la pratique de collection, issue de la discipline muséologique. Selon Krzysztof Pomian, la collection est un « […] ensemble d’objets naturels ou artificiels, maintenus temporairement ou définitivement hors du circuit d’activités économiques, soumis à une protection spéciale dans un lieu aménagé à cet effet, et exposé au regard »[5] Les divers ensembles d’objets associés par un mot-clic peuvent être considérés comme des sortes de collections dans la mesure où ils sont rassemblés dans un espace numérique dédié à cet effet et qu’ils sont facilement exposés au regard par le recours du hashtag.
Revendications et expressions personnelles
Le hashtag peut également servir des causes sociales en raison de son potentiel de diffusion à l’échelle mondiale. Selon Olivier Glassey, le hashtag « est symptomatique d’une nouvelle manière de lutter car il est l’un des dispositifs les plus performants pour capter l’attention et donner une visibilité »[6] . Ainsi, au-delà de ses fonctions liées à la diffusion et au repérage de l’information, le hashtag devient un outil de propagande adopté par plusieurs dans des contextes divers de revendications sociales. Il diffuse rapidement les slogans et permet d’en mesurer les retombées[7] . La circulation planétaire des mot-clics comme #BlackLivesMatter et #BringBackOurGirls illustre bien la capacité du hashtag à mobiliser les populations. Des ONG et des partis politiques reconnaissent maintenant le pouvoir du mot-clic et élaborent des hashtags « qui permettront de faire le buzz, bouger les lignes et fédérer les sympathisants »[8] .
Des utilisateurs créent des hashtags afin d’exprimer des émotions ou encore des opinions concernant certains faits d’actualité. Le mot-clic devient alors une représentation synthétique d’un ressenti personnel. Olivier Cimelière souligne l’apport du hashtag dans l’expression des émotions sur la place publique et affirme que : « lors de nombreux attentats, le hashtag s’impose alors comme une focale de référence pour compatir, soutenir, s’informer »[9] . Le mot-clic #JeSuisCharlie regroupe ainsi les messages de sympathie provenant de partout dans le monde. Le pouvoir d’identification qui accompagne le mot-clic permet à des individus de multiples horizons de participer à une conversation globale et de s’intégrer à une collectivité s’articulant autour d’un sentiment partagé, d’un point de vue commun.
[1]MO&JO service et acquisition digitale, « Hashtag : Pourquoi et comment l’utiliser ? », MO&JO Service et acquisition digitale, https://mo-jo.fr/article/00008/hashtag-pourquoi-et-comment-lutiliser, [texte consulté le 27 février 2019]. [2]Kevin, « Le hashtag, un outil au service des stratégies social media », Culture CrossMedia, https://www.culturecrossmedia.com/hashtag-outil-social-media/, [texte consulté le 27 février 2019]. [3]Dominique Maurel et Michel Champagne, « La description et l’indexation », Carol Couture, dir. Les fonctions de l’archivistique contemporaine. Sainte-Foy, Québec : Presses de l’Université du Québec, 1999. p. 255. [4]Orélie, Desfriches Doria « Contribution de la classification à facettes pour l’organisation des connaissances dans les organisations », Études de communication, 39 | 2012, p. 6. [5]Krzysztof Pomian, Collectionneurs, amateurs et curieux Paris, Venise: xvi-xviii siècle, Gallimard, Paris, 1987, p.18 [6]Julie, Rambal, « Quand le hashtag veut changer le monde », Le temps, https://www.letemps.ch/societe/hashtag-veut-changer-monde, [texte consulté le 6 mars 2019]. [7]Ibid. [8]Olivier Cimelière, « Le hashtag est-il devenu un vecteur de communication et d’activisme qui change vraiment la donne ? », Le blogue du communiquant, http://www.leblogducommunicant2-0.com/humeur/le-hashtag-est-il-devenu-un-vecteur-de-communication-et-dactivisme-qui-change-vraiment-la-donne/?cn-reloaded=1, [texte consulté le 6 mars 2019]. [9]Ibid.
Théorique
Le fonctionnement du hashtag est assez simple : il suffit de placer un croisillon (aussi appelé dièse) devant un mot ou un groupe de mots sans espace pour le transformer en lien cliquable. Ce lien cliquable permet d’accéder à une page de résultats qui regroupe toutes les publications associées au(x) même(s) mot(s)-clé(s). Le hashtag indique donc la présence d’un lien entre plusieurs pages d’un même réseau, entre différents posts et un sujet particulier. C’est un système qui permet de traiter les informations, de les catégoriser et de les classer en faisant appel à l’action de l’utilisateur. L’interactivité inhérente au fonctionnement du hashtag permet de l’assimiler à une forme d’hypertexte. Le hashtag peut être créé par n’importe qui, sur Internet et plus particulièrement sur les réseaux sociaux, dans le but d’identifier des thématiques communes aux utilisateurs et de les mettre en relation. C’est un moyen de faciliter l’accès à un certain type d’information et de favoriser sa visibilité. Le hashtag était auparavant utilisé dans le cadre des discussions interactives sur Internet, communément appelées IRC (Internet Relay Chat), afin de regrouper les messages similaires et les contenus semblables et permettre aux utilisateurs de suivre les discussions en fonction des informations recherchées.
Notions corrélées
- Métadonnées
- Hypertexte
- Index
- Classification à facettes
- Arobase
Exemples / illustrations / ...
Les réseaux sociaux numériques, en l’occurrence Twitter et Facebook, représentent une opportunité pour les acteurs minoritaires de certains conflits politiques. En effet, les opérateurs communicationnels tels que l’arobase et le hashtag permettent une visibilité à ces minorités et participent à la diffusion massive de leurs revendications. Ce fut le cas de la minorité anglo-camerounaise (20 % de la population). Ceux-ci réclamaient le respect de la Common Law par les autorités du gouvernement camerounais, plus d’enseignants anglophones et la considération du caractère « anglosaxon » des écoles et des universités de la zone anglophone. Cette crise politique nationale qui aurait dû passer inaperçue s’est vue attribuer une visibilité mondiale, et ce, grâce aux réseaux sociaux et plus particulièrement à l’arobase et au hashtag. Les hashtags #bringbackourinternet et #criseanglophone ont, entre autres, permis la diffusion de leur discours tout en parvenant à sensibiliser l’opinion internationale. https://www-cairn-info.acces.bibl.ulaval.ca/revue-les-cahiers-du-numerique-2018-3-page-107.htm
Exemples convaincants
#MeToo
En 2017, le hashtag #MeToo se répand sur l’ensemble de la planète et incite les femmes à dénoncer les abus sexuels et le harcèlement dont elles sont victimes. L’utilisation du hashtag et son influence pour le mouvement MeToo démontre son potentiel communicationnel. En effet, le mouvement MeToo existe depuis 2007 mais ce n’est que grâce au hashtag qui lui est associé ainsi qu’aux accusations à l'encontre du producteur de film américain Harvey Weinstein qu’il connaît une visibilité mondiale[1] .
[1] Nathalie Rech (2019), « #MeToo Movement in Canada », The Canadian Encyclopedia, Historica Canada, https://www.thecanadianencyclopedia.ca/en/article/metoo-movement-in-canada?fbclid=IwAR2CJNCu0ZesaUixZF5SovmdmhKcRVt_yuL_L1l5ceFTkWPTsBCTydbrbO4, [texte consulté le 27 février 2019].
#internationalwomensday
Le 8 mars est, depuis 1977, une journée consacrée à la lutte pour les droits des femmes. Les femmes et les hommes utilisent le hashtag sur les réseaux sociaux pour souligner cet événement. Certains publierons une photo d'une femme qu'ils admirent, d'autres, en l'occurrence des vedettes, utilisent leur nom pour faire passer un message, pour sensibiliser la population sur les choses qu'il reste à améliorer. Il va sans dire que la visibilité est alors très forte. Il s'agit aussi de souligner l'égalité entre les hommes et les femmes. En 2019, Emma Watson, une actrice connue pour son rôle d'Hermione dans Harry Potter, exploite le principe du hashtag, pour sensibiliser la population et défendre le droit des femmes et l'égalité des sexes.
Exemples liés mais moins parlants
- Le #JesuisCharlie apporté par Joachim Roncin, directeur artistique et journaliste musical pour le magazine Stylis, suite à l'attentat terroriste du Charlie Hebdot le 7 janvier 2015, démontre le pouvoir rassembleur du hashtag. Le mot-clic est devenu un message de solidarité et de soutien aux victimes sur tout le globe. https://www.huffingtonpost.fr/2015/01/07/je-suis-charlie-origine-createur-joachim-roncin-slogan-logo-solidarite-charlie-hebdo_n_6431084.html?ncid=fcbklnkfrhpmg00000001
Références critiques
- BISCHOFF, Sophia, « Comment utiliser le hashtag sur Twitter, Facebook, Instagram ? Le guide d’utilisation », dans Don’t Believe The Hype, [en ligne]. http://www.dontbelievethehype.fr/2015/09/comment-utiliser-le-hashtag-sur-twitter-facebook-instagram-le-guide-dutilisation/ [Texte consulté le 6 mars 2019].
- CIMELIÈRE, Olivier, « Le hashtag est-il devenu un vecteur de communication et d’activisme qui change vraiment la donne ? », dans Le blogue du communiquant, [en ligne]. http://www.leblogducommunicant2-0.com/humeur/le-hashtag-est-il-devenu-un-vecteur-de-communication-et-dactivisme-qui-change-vraiment-la-donne/?cn-reloaded=1 [Texte consulté le 6 mars 2019].
- C-MARKETING, « #hashtag : 10 choses à savoir sur les hashtags », dans C-Marketing, [en ligne]. https://c-marketing.eu/hashtag10-10-choses-a-savoir-sur-les-hashtags/ [Texte consulté le 6 mars 2019].
- COLOMBAIN, Jérôme, « Origines, succès, délires… Retour sur 10 ans de hashtags sur Twitter », dans franceinfo, [en ligne]. https://www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/twitter/origines-succes-delires-retour-sur-10-ans-de-hashtags-sur-twitter_2337697.html [Texte consulté le 28 février 2019].
- DESFRICHES DORIA, Orélie, « Contribution de la classification à facettes pour l’organisation des connaissances dans les organisations », dans Études de communication, [en ligne]. http://edc.revues.org/3889 ; DOI : 10.4000/ edc.3889 [Texte consulté le 14 mars 2017].
- KEVIN, « Le hashtag, un outil au service des stratégies social media », dans Culture CrossMedia, [en ligne]. https://www.culturecrossmedia.com/hashtag-outil-social-media/ [Texte consulté le 27 février 2019].
- LIBÉRATION, « Le hashtag dans les petits papiers du Larousse », dans Le Devoir, [en ligne]. https://www.ledevoir.com/lire/379423/le-hashtag-dans-les-petits-papiers-du-larousse?fbclid=IwAR1ni9TxrcceUAKuG-6-en5kGzbJ2zbyLDV6jtv9-RokS5wmPTZ1GZCO5Ls [Texte consulté le 28 février 2019].
- LIPS, Allison, « History of Hashtags : How a Symbol Changed the Way We Search & Share », dans Social Media Week, [en ligne]. https://socialmediaweek.org/blog/2018/02/history-hashtags-symbol- changed-way-search-share/ [Texte consulté le 7 mars 2019].
- MAUREL, Dominique et Michel CHAMPAGNE, « La description et l’indexation », Carol COUTURE, dir. Les fonctions de l’archivistique contemporaine. Sainte-Foy, Québec : Presses de l’Université du Québec, 1999. 559 p.
- MO&JO SERVICE ET ACQUISITION DIGITALE, « Hashtag : Pourquoi et comment l’utiliser ? », dans MO&JO Service et acquisition digitale, [en ligne]. https://mo-jo.fr/article/00008/hashtag-pourquoi-et-comment-lutiliser [Texte consulté le 27 février 2019].
- OFFICE QUÉBÉCOIS DE LA LANGUE FRANÇAISE, « Mot-clic », dans Des mots et des clics : #vocabulairedesréseauxsociaux, [en ligne]. http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=26506610 [Texte consulté le 3 mars 2019].
- POMIAN, Krzysztof, Collectionneurs, amateurs et curieux Paris, Venise: XVI-XVIII siècle, Gallimard, Paris, 1987, 368 p.
- PROVOST, Lauren, « “Je suis Charlie” : qui est à l'origine de l'image et du slogan que le monde entier reprend par solidarité », dans Huffpost, [en ligne]. https://www.huffingtonpost.fr/2015/01/07/je-suis-charlie-origine-createur-joachim-roncin-slogan-logo-solidarite-charlie-hebdo_n_6431084.html?ncid=fcbklnkfrhpmg00000001 [Texte consultée le 7 mars 2018].
- RAMBAL, Julie, « Quand le hashtag veut changer le monde », dans Le temps, [en ligne]. https://www.letemps.ch/societe/hashtag-veut-changer-monde [Texte consulté le 6 mars 2019].
- RECH, Nathalie, « #MeToo Movement in Canada », dans The Canadian Encyclopedia, Historica Canada, [en ligne]. https://www.thecanadianencyclopedia.ca/en/article/metoo-movement-in-canada?fbclid=IwAR2CJNCu0ZesaUixZF5SovmdmhKcRVt_yuL_L1l5ceFTkWPTsBCTydbrbO4 [Texte consulté le 27 février 2019].
- WAMÉ, Baba, « Réseaux sociaux numériques et minorité, Stratégies médiatiques et lutte pour la visibilité des anglophones du Cameroun », dans Les cahiers du numérique, Vol. 14, n° 3-4 (2018), p. 107 – 127.
Rédacteurs/rédactrices
Maxime Bédard, Katrine Dulac, Ludivine Millot et Shanatelle Nobert.