ranx:une_vie_inutile_exercice_de_poetique_raphaelle

Fiche de lecture :

1. Propriétés du personnage

Caractéristiques physiques : physique indéterminé. On sait seulement qu’il a presque 48 ans.

Caractéristiques psychologiques (psychologie fixe ou évolutive) : (psychologie évolutive) : Il écrit dans un journal (le roman) pour tenter de se remonter le moral et mettre un peu de gaieté dans sa vie. Il ne se promet jamais rien à lui-même afin de ne pas se décevoir. Son état psychologique n’évolue qu’à la toute fin du récit, juste avant sa mort accidentelle. (un personnage qui n’a pas le moral et se laisse facilement abattre).

Caractéristiques relationnelles : Quand il était enfants, ses professeurs remarquaient à peine son existence. Encore aujourd’hui, même chose pour les serveurs au restaurant. Il semble avoir beaucoup de difficulté à faire valoir sa présence et à se lier à autrui, ne serait-ce qu’à établir une communication avec autrui.

Il lui arrive de garder ses deux petits neveux, mais ses relations familiales sont très mauvaises. Aux yeux de sa famille, il est un raté, voire une nuisance. Il n’est nullement considéré. Par exemple, a Noël, tous les membres de sa famille proche font des projets sans lui. IL se rend donc dans sa famille éloignée, mais ses relations n’y sont pas meilleures. Et sa famille finit par le rejeté complètement.

Célibataire, il n’a pas de femme dans sa vie depuis longtemps. Se réconforte à l’aide de la voix féminine « suave » de sa boîte vocale (il conserve celle-ci même s’il n’a jamais de message, simplement pour continuer à entendre la voix).

Il n’a pas vraiment d’amis, excepté Povilas et le couple Louise et Robert.

Cadre où il évolue : Il habite un appartement minuscule (jadis un débarras), situé dans un ensemble d’immeubles grisâtres identiques, tombant en ruines, le long de la voie ferrée. Il n’a droit à aucune visite dans cet endroit qui n’est même pas fait pour l’habitation. Toutes les plantes y meurent. Il y a des punaises. Ça fait 10 ans qu’il s’y trouve, mais il vit encore dans ses boîtes comme s’il allait déménager bientôt. Il paie encore une télé qu’il n’a plus, car il l’a échappée dans le métro. Mais il a la radio. Au cours du récit il finit par déménager dans un autre lieu, tout aussi minable, un espèce de hangar mal insonorisé situé dans un endroit malfamé et où les propriétaires doivent être présents pour qu’il puisse entrer chez lui.

Un discours (manière de s'exprimer, contenu véhiculé, niveaux de langue, etc.) : Il d’exprime plutôt normalement, rien de particulier à signaler.

Une identité (onomastique, désignations) : Il s’appelle Normand, en l’honneur d’Aznavour (sa mère n’a jamais voulu avouer sa méprise (Charles Aznavour). Par conséquent, même son nom est un ratage. La concierge de son premier logement lui attribue l’étiquette de « l’affligeant divorcé dans le minable taudis » (mais il n’a jamais été marié) et son patron l’appelle Réjean en se fichant de son vrai prénom.

Un passé/une hérédité : Il a eu une enfance ordinaire. Tout ayant toujours échoué dans sa vie, il dit n’avoir aucun souvenir de qualité.

Une situation/classe sociale, un métier : Il travaille pour l’entreprise Cyanibec, de façon plus ou moins régulière ; il est sur appel, de nuit. L’entreprise fabrique du cyanure de potassium pour l’euthanasie des animaux et le marché noir (empoisonnement). Son travail est extrêmement routinier, non gratifiant, et n’offre aucun avantage social puisqu’il y est engagé au noir.

À propos de son agir : Pour lui, sa vie n’a pas de sens. Elle est vide. Il attend que quelqu’un l’appelle, surgisse dans son quotidien. Il déteste perdre son temps même s’il n’a jamais rien à faire et ne sait pas quoi faire la plupart du temps. Il est vraiment un raté au sens plein du terme.

Son travail l’empêche de forger tout projet puisqu’il ne sait jamais son horaire d’avance. De toute façon, il n’arrive à accomplir aucun projet jusqu’à son terme. Dès qu’il commence, il perd toute motivation, ou se met à avoir faim et doit aller manger.

« Pourquoi mes péripéties ne mettent-elles pas en scène quelque sulfureuse rencontre, quelque nuit blanche à danser sur le bord du Danube avec des gitans? Pourquoi n’ai-je pas droit, moi, à des péripéties formidables, des anecdotes colorées avec des personnages extraordinaires et plus grands que nature? » p. 159.

En fait, il attend que l’action vienne de l’extérieur, qu’il lui arrive quelque chose de bien.

2. Textualisation des procédés de caractérisation

Narration : autodiégétique.

Discours (direct, indirect, indirect libre) : Direct.

Niveaux de langue (régionalismes, accents, aspects populaires, jargon, argot) : Français correct. Coupe parfois les pronoms au début des phrases en notant ses activités dans son journal.

Introduction (première occurrence) : Dès le début du récit il se met en scène puisque nous lisons en fait son journal intime.

ranx/une_vie_inutile_exercice_de_poetique_raphaelle.txt · Dernière modification : 2018/02/15 13:57 de 127.0.0.1

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