Ceci est une ancienne révision du document !
1. Propriétés du personnage
Ses caractéristiques physiques :
Normand (en l’honneur d’Aznavour!!) est un homme de la fin quarantaine, grisonnant, qui a un léger problème de poids. Pour les gens qui le croisent dans la rue, il a l’air d’une épave.
Ses caractéristiques psychologiques :
Ses caractéristiques relationnelles :
Le cadre dans lequel il évolue :
Le narrateur habite depuis dix ans dans un demi-sous-sol, un appartement minuscule avec une seule fenêtre, laissant passer une strie de soleil qui illumine l’unique pièce du logement durant une heure par jour, si elle n’est pas trop sale ou que rien ne l'obstrue. Son appartement est, en fait, un ancien débarras. Il est situé dans un ensemble d’immeubles gris identiques, le long d’une voie ferrée en périphérie de la ville. Devant l’immeuble se trouve une pancarte interdisant les visites. Plus tard dans le roman, il quitte ce taudis, mais se voit forcé d’emménager dans un hangar annexé à une maison, ce qui implique que Normand ne peut entrer ou sortir de chez lui que si les propriétaires de la maison sont là. Il se rend parfois à son usine en autobus. Ceci lui prend des heures. Il sort toutefois de ce cadre lors d’un voyage en Lituanie.
Son rôle dans l'action :
Il écrit un journal pour tenter de se remonter le moral et de mettre de la gaieté dans sa vie. Par contre, ce n’est pas un franc succès, puisque l’écriture du journal lui fait prendre encore plus conscience du pathétique de sa vie.
Son discours :
Il parle à un lecteur potentiel en écrivant son journal « Je travaille chez Cyanibec, une entreprise dont vous voyez souvent les publicités (à moins que vous ne lisiez pas Euthanasie Aujourd’hui)… Si le sujet intéresse quelqu’un, des formulaires de candidature, pour un emploi de nuit et sur appel, sont disponibles à l’entrée, à côté du local de décontamination. » (p. 13)
Il a aussi un discours très sarcastique : « elle m’a engueulé vertement devant toute la famille, en faisant l’inventaire de mes principaux défauts : imbécilité, vêtements affreux, cheveux gras, etc. Ce fut un temps des fêtes féérique. » (p. 57)
Il a parfois un discours plus soutenu : « Je fus cependant incapable de le [le transistor familial] remonter, aussi reçus-je une fessée monumentale » (p. 32)